Métaphore

Il fait froid dehors

Archives mai 2008

Paris sans elle

Si je ne m'embrouille pas totalement dans les dates et les évènements, c'est la première fois que je viens à Paris en dehors de notre histoire. J'ai découvert la ville avec elle, et je ne l'ai jamais vue sans elle. La dernière fois que je suis venu, c'était la dernière fois que nous nous sommes vus. Est-ce que j'ai envie de cette ville sans elle ?

La tristesse, la colère et l'impression de gâchis stupide se mélangent en une grosse boule de sentiments qui ne sait pas par où sortir.

Trop bon, trop con

Il y a un point que je dois absolument noter pour l'avenir, c'est qu'il faut que je sois un peu moins poire. J'ai eu dans ma vie deux histoires amoureuses plus importantes encore que les autres. Ces deux fois là au moins, j'ai tenté d'être le plus proche possible de ce que j'imagine devoir être l'homme idéal.

Not now John

FUCK ALL THAT, WE'VE GOT TO GET ON WITH THESE!

Lola

Entre tant de beautés que partout on peut voir,
Je comprends bien, amis, que le désir balance;
Mais on voit scintiller en Lola de Valence
Le charme inattendu d'un bijou rose et noir.

Charles Baudelaire

Chaîne alimentaire

Ce n'est pas la première fois que Tristan m'envoie une CÀLC, et comme d'habitude je m'exécute. Celle là parle de bouffe, ça tombe bien, j'aime manger. Par contre (rappel) côté cuisine, je rate mon eau chaude.

pas de Coué

C'est une méthode Coué qui porte en elle les germes de son propre échec : chaque pas en avant est une déchirure, qui m'éloigne un peu plus de tout ce que je ne peux me résoudre à quitter. Toute volonté de ma part d'avancer et d'aller vers un mieux m'enfonce un peu plus. Je pense qu'il ne me reste que le temps, mais qu'est-ce qu'il est lent depuis quelques mois.

Les oscillations se font de plus en plus fortes : Je crois que je pourrais dans la même phrase vous convaincre que personne au monde ne la vaut et en dire pis que pendre. A dix heures, je vais relativement bien, à midi, je suis en pleurs, à quinze heures j'ai un mieux, à dix huit, j'étouffe, je me couche de bonne humeur, je me réveille en pleurant. Je suis épuisé.

Je suis écrasé par toutes ce que nous ne découvrirons pas ensemble, par tout ce que nous ne ferons plus ensemble.

J'aimerais bien que ça s'arrête.

Je crève d'envie...

... de l'appeler et de simplement lui dire Si on arrêtait nos conneries ? J'ai envie de te voir.

Brique

J'ai vu une brique éclater à mes pieds après une chute de deux étages. Je me suis surpris à regretter un instant qu'elle m'aie raté. Ça aurait été ... reposant.

Deezer me connait bien

Tiens, j'ai découvert dernièrement que Google me connaissait bien. C'est au tour de Deezer :

Xave has no friends

Sourire envolé

un grand sourire, en petit

Je me rendais compte ce matin qu'une des victimes de toute cette histoire, c'est mon sourire. J'avais l'habitude d'être un garçon souriant dans la vie de tous les jours, c'était l'expression par défaut de mon visage, disons. Aujourd'hui, l'expression par défaut, elle est plutôt vide et si encore certains muscles refusent la plupart du temps de rester au repos, ce ne sont pas ceux qui relèvent le coin des lèvres, mais ceux qui plissent le front.

Heureusement, je suis toujours capable de sourire, voire de rire, lorsque que je suis avec des personnes pour lesquelles j'ai de la sympathie. C'est juste ça : je ne suis, par défaut, plus souriant.

Mon sourire est mort d'avoir vu disparaître le sien.

Réveil sur la plage

Métaphore en Juin

Avec un peu d'avance, voici un nouvel habillage pour fêter l'arrivée de l'été. Comme pour celui qui a habillé l'ancienne version pendant longtemps, il est du aux petits doigts boudinés du dahu suisse qui me l'a promis pour le mois dernier et qui a tenu ses délais un peu mieux que d'habitude.

Certains auront déjà vu passer une version préliminaire chez lui d'ailleurs, mais celle-ci a été revue d'après les commentaires de ses visiteurs et mes désidératas despotiques.

Alors voilà, c'est estival et léger, j'espère que ça vous plaira. Vous avez intérêt, vu le nombre d'entre vous qui est venu se plaindre que les précédents étaient trop sombres.

Et en plus, ça passe nickel sur un eeepc, tout bénef.

J'assume

Ainsi une personne chiante, mais qui ne s’en rendrait pas compte serait inexcusable, donc définitivement chiante. Par contre, une autre personne chiante et qui assume ce n’est pas pareil. Mais alors pas du tout. Par exemple un gros con qui serait fortement méprisant, mais qui assumerait son caractère, deviendrait par la même bien plus sympathique. Et oui, c’est évident.

Ah ben merde,on vient de me couper l’herbe sous le pied[1] Voilà un post que je n’aurai pas à écrire.

Notes

[1] Bon, on vient de le faire en 2004, d’accord.

déjà vu

Pour l'avoir déjà vécu à maintes reprises, j'en aurais pu tirer leçon : il n'est rien de tel que l'affirmation péremptoire d'un mieux pour offrir un socle à une bonne petite rechute de derrière les fagots. J'en suis là depuis hier matin, quand une petite contrariété a été une goutte de trop et que j'ai une fois de plus lâché nerveusement. Je l'ai dit, je l'ai répété : un jour, j'irai mieux. Mais bordel de merde, c'est quand ?

L'envie d'en moins parler

J'ai été fort impudique, ces derniers mois, ça m'était d'une certaine façon nécessaire : j'avais besoin de jeter les mots sur le clavier, j'avais besoin de sortir de ma tête cette tempête perpétuelle, histoire d'éviter l'explosion. Nombre d'idées ont tourné en rond, à vide, de plus en plus vite, jusqu'à ce qu'en les fixant en mots je sois capable de les reposer sur la bonne étagère, ou pour le moins dans le bon bac de classement.

Jalousie

Elle et moi avions un contrat moral très libre, c'est un pré-requis quand on a une relation à des centaines de kilomètres de distance. Elle a sa vie, j'ai la mienne, et notre bonheur, c'était de nous retrouver pour faire des choses ensemble.

Mise à jour descriptive

Bon, j'avais raté une fonction et du coup je n'avais pas laissé de description sur les images du tour de France. C'est corrigé, vous pouvez tout relire (oui, c'est pour faire du hit.)

Charge d'âme

Bon, et maintenant, qu'est-ce que je fais de lui ?

Piou !

démonstration pratique

Tout-à-l'heure, j'ai passé une heure dans une librairie tout à fait épatante. J'ai passé une heure à me dire : Ah, il faudra vraiment que j'amène Julie ici la prochaine fois qu'elle vient ... Ah non, merde, c'est vrai ! .... Il faudra décidément que je l'amène ici la prochaine fois qu'elle passe. Ah, crétin, mais non ! ...

Et caetera.

tergiversations

Une partie du temps, j'ai envie d'avancer. J'ai envie d'aller voir si le sourire de telle demoiselle que je croise a vraiment les vertus apaisantes que je lui soupçonne. L'autre partie, je me dis À quoi bon ? Bien sûr, ça fait des années que je sais que le monde est plein d'autres filles, et que je les aime toutes. C'est juste qu'il n'y en a qu'une qui a su me plaire de plus en plus pendant des années.

chouette

Chouette soirée, chouettes copains, chouette resto, chouette serveuse.

06 mai : juste un cauchemar

Cette nuit, je me suis réveillé alors que j'étais en train de cauchemarder. Évidemment, c'est flou comme tout rêve une fois que l'on s'est réveillé, mais le fond est resté très net : J'étais en train de passer du temps avec Julie, nous étions séparés mais ça se passait bien. Jusqu'au moment ou un gars rentre et vient directement l'embrasser, ce qui me faisait comprendre qu'elle avait omis de m'annoncer un détail et provoquait mon implosion.

Amputé

Trois mois déjà qu'elle m'a quitté. Un que nous ne nous sommes plus vus. La conversation qui a entériné la cessation de tout contact mise à part, à peu près autant de temps que nous ne nous sommes pas parlés, de quelque manière que ce soit.

4800 kilomètres pour tenter de me retrouver

Adieu mon frère, je pars. Un homme tu sais, ça s'évade
C'est fait pour s'envoler, pour prendre l'aile d'une vague.
C'est pas fait pour durer mais pour se donner sans retour
Jusqu'à se déchirer le flanc sur les brisants d'amour...

le Cirque des Mirages

Me voilà donc de retour, après dix jours sur les routes qui m'ont paru un mois tant j'y ai emmagasiné d'expériences. Je ne sais si ça m'aidera sur le long terme, mais au fur et à mesure que je vivais l'expérience, elle me faisait un bien fou. S'il y a bien un truc dont je suis sûr, c'est que je veux que la route ne s'arrête jamais. Surtout lorsqu'il s'agit, comme le disait René Fallet, d'un paysage grandeur nature qui n'a jamais servi à la promenade matinale des chiens.

Où ? Caen.

Je me réveille plus tôt que je ne l'aurai voulu, mais il me faut pratiquement une heure pour réussir à m'extirper du lit. La fatigue accumulée ces derniers jours commence à avoir raison de moi. D'ailleurs, je n'ai rien prévu d'autre aujourd'hui que les cinq cents derniers kilomètres pour rentrer chez moi. Je passe donc une journée tranquille à profiter d'être enfin posé un peu pour me détendre, et à aller distraire LeChieur lors des quelques pauses qu'il s'accorde par rapport au boulot (certaines de ces pauses vont jusqu'à durer quatre minutes, quand même.) Le midi, nous partons sur Caen, toujours histoire pour lui d'abattre un peu de boulot et pour nous deux d'aller manger des cochonneries dont nous sommes friands. Je m'étonne encore une fois de la familiarité qu'à pour moi cette ville, voilà ce que c'est que d'y passer trois ou quatre fois par an.

tour de Bretagne en douze heures

Réveil sur la plage

J'ai poussé hier soir mon périple jusqu'au bout de la presqu'île de Rhys, jusqu'à me retrouver sur une plage, avec l'Alantique en face et le Golfe du Morbihan derrière moi. J'ai évité des campings qui se trouvaient trop loin de l'eau ; J'avais envie de sentir l'iode et le sel dès mon réveil, alors je suis allé au plus direct : j'ai sorti mon sac de couchage et j'ai dormi sur la plage. Et la nuit a été bonne : les étoiles étaient dégagées, le ressac me berçait, et le sable est le matelas idéal. Je retiendrai simplement pour la prochaine fois qu'il serait souhaitable d'acheter un sac un peu plus costaud que celui-ci, prévu pour dormir sous une tente avec une température extérieure supérieure à quinze degrés. Quoique deux t-shirts fassent finalement aussi bien l'affaire.

le bout du monde, c'est nul

Beaucoup de vert

En sortant du camping tôt ce matin, je me souviens que la patronne des lieux m'a parlé, quand je suis arrivé hier soir, de grottes qui surplombaient le village, et je me dis qu'après tout, je peux bien prendre une demie-heure pour y aller faire un tour, puisque c'est juste au dessus et que je me suis levé de bien plus bonne heure que prévu. Stupide moi !

Happy

Happy ! Metz, 4 mai 2007

ma biche

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Étonnant : j'ai fait une nuit de presque plus de huit heures. Je me sentais plein de courbatures hier soir et j'ai dormi comme un loir, même si je me suis réveillé au milieu de la nuit avec encore sur les rétines le visage, le cou et les épaules d'une certaine demoiselle que décidément je vais avoir du mal à oublier, ce n'est que quelques larmes plus tard que je me rendormirai. Je crois pourtant que je suis en train d'évacuer énormément de tension.

Résumé impossible

La nuit a été bien meilleure que la précédente. À peine mon café avalé, je tente de joindre le marchand de pneus le plus proche et miracle, ça répond. Je démarre presqu'aussitôt pour confier ma voiture à leurs bons soins, et sur place, j'apprécie leur amabilité et surtout leur diligence. C'est qu'ensuite, j'ai quelques bornes à faire pour être à mon rendez-vous de ce midi.

Vous avez une idée, vous ?

le Massif Central ou les Landes ?

Sept heures sur trois pattes

Ma roue abîmée

La nuit n'a pas été ma meilleure : un peu inquiet, seul, dans cet endroit non éclairé, à l'écart de tout et où s'il m'arrivait quelque-chose personne ne passerait peut-être avant trois mois, j'ai eu du mal à m'endormir, mais les cachets que j'avais laissé de côté depuis mon départ m'aident à me détendre. Ils ne m'aident pas par contre à trouver une position confortable : ma grande carcasse n'est pas très à l'aise pour s'allonger à l'intérieur de l'habitacle et je me réveille une fois où deux dans la nuit. Par contre, au final, j'aurai fait une nuit de huit heures, c'est la première fois depuis longtemps.

Bonne journée qui finit mal

la vallée

Grande hésitation ce matin avant de prendre la route : est-ce que je monte vers le Massif Central ou est-ce que je descend vers l'Ardèche ? Je décide d'aller jusqu'au Puy-en-Vellay et de décider là bas.

À propos de décision, arrivé en ville, je prends la résolution d'éviter les agglomérations : non seulement s'il y a quelque chose de joli à voir, je ne sais pas où ça se situe, mais la circulation est insupportable. Je m'arrête juste dans un supermarché pour le ravitaillement et je reprend la route : finalement, c'est l'Ardèche, et c'est au fin fond des gorges de l'Ardèche que je m'offre mon petit pique-nique.

liste de courses

penser à ne jamais acheter :

  • un système de guidage par GPS
  • une boite automatique
  • un pays plat avec des routes droites

(je termine un pique-nique au fond des gorges de l'Ardèche. je suis déjà allé plus mal.)

L'essence, c'est cher.

Restes chez Pep

Le problème (enfin, un des) chez la maison Pep, c'est qu'on n'y vit pas dans le même fuseau horaire que chez les gens normaux. Du coup, malgré ma nuit beaucoup trop courte de la veille, les discussions nous ont emmené jusqu'à pratiquement quatre heures du matin. Comme (je l'ai dit récemment) je suis programmé pour des nuits de sept heures, nous avons pris le petit déjeuner à midi, ce qui entame déjà bien la journée. Après avoir profité de ma présence sur place pour le fouetter afin qu'il rattrape une petite partie de son travail en retard, et après avoir mangé les restes de saucisse de Morteau, je finis par m'apercevoir que la journée est très largement entamée et qu'il est temps de reprendre la route (sous des gouttes grosses comme des œufs, même la pluie est bizarre dans ce pays.)

sur les routes de France (sans wifi)

Je n'ai plus d'escales prévues avec wifi inclus. Du coup,vous risquez d'avoir à attendre mon retour avant d'avoir les comptes-rendus suivant. Allez prendre l'air. :)

De l'Alsace à chez le Pénible.

Colmar

Ceux qui ont suivi s'en souviennent peut-être : Lors d'une randonnée en Nouvelle-Zélande, nous avions rencontré Jean-Philippe, qui vient d'un patelin à côté de chez nous. Lui qui voyageait depuis quelques mois en solitaire nous disait en substance lors d'une conversation que partir avec quelqu'un, c'était vachement bien parce que ça permettait un partage, mais que ça voulait aussi dire qu'on emmenait avec soi son environnement, sa culture et sa langue. Alors que partir seul, c'était s'offrir la possibilité de rencontrer des étrangers et de s'entraîner à des langues qui ne sont pas la notre.

Choucroute verte

Levé tôt donc ce matin (j'aurais du me coucher tôt aussi, tiens) pour accompagner les travailleurs. Hellgy me donne un casse-croûte pour la route et je suis parti.

Hellgy et Biou se partagent la tâche.

Voie touristique Ce matin, Hellgy me fait visiter Metz, qui se révèle beaucoup plus joli quand il fait beau et qu'on vous guide là où il y a des choses à voir (j'étais passé il y a des années et je n'avais réussi à voir que des rues commerçantes assez peu rieuses puisque nous étions dimanche) comme de magnifiques gargouilles ou un recyclage d'une statue de Lenine.

Tour du monde, mais en France

Rétro brisé Je ne savais donc pas quoi faire de ces vacances ; À la suite de quelques commentaires, dont un qui me conseillait entre autres de prendre ma bagnole, ma guitare et d'aller jouer des blues vénéneux fouetté par les embruns, j'ai décidé de faire exactement ça.

Moi et ma grande gueule ...

Parmi les fonctionnalités qu'on trouve dans ce nouveau moteur de site, il y a les mots-clefs[1]. Du coup, je suis en train de repasser sur des centaines de billets pour y mettre les mots-clefs adéquats. Et je tombe sur quoi ? Le jour il y a plus d'un an où j'annonçais notre futur voyage en Nouvelle-Zélande :

Voilà. Trois semaines à l'autre bout du monde, rien qu'à deux, entre les moutons... Après ça, à mon avis, soit nous nous séparons, soit nous nous marions. :)

J'ai l'impression que ce smiley est en train de se foutre de ma gueule.

Notes

[1] Ne faites pas attention, c'est aussi du travail en cours. J'ai commencé par les billets les plus récents, donc forcément, les préoccupations récentes ressortent plus plus l'instant.

Bon, on bouge ?

Si vous vous foutez de l'informatique, sautez le premier paragraphe ....

Allez savoir pourquoi, j'ai envie de changement en ce moment. Donc hop, je change encore une fois de thème, mais bien obligé puisque j'ai changé de moteur pour ce site et je suis passé à Dotclear2 pour fêter la sortie de la Release Candidate. Ne vous habituez pas : ce thème là ne va vraiment pas rester longtemps. Bien sûr, la migration a été faite en courant[1] et l'endroit est encore en travaux, mais le plus gros est fait.

Et puis, comme je vous l'ai dit, j'ai à remplir quinze jours de vacances et je crois que je vais aller me promener. Je n'ai pour le moment pas fait d'itinéraire, mais si vous habitez en France ou pas loin, que vous avez envie de me payer une bière et/ou de me prêter un canapé pour une nuit (ou de me faire à manger si vous êtes un Kibou) envoyez moi un message à xave, chez xave.org, en me disant dans quel coin vous êtes, sait-on jamais que j'y passe. :)

Notes

[1] Encore que : ce qui m'a pris le plus de temps, finalement, ça a été de trouver les bonnes règles de redirection dans mon htaccess. Saviez vous que mes fils de syndication étaient accessibles par dix adresses différentes ?