Métaphore

Il fait froid dehors

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Voyages, promenades, endroits que je découvre.

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Ayé!

J’ai fini par finir : j’ai terminé le tri de mes photos du road-trip. Ça n’aura même pas pris trois ans. Je ne sais plus combien de milliers de photos j’avais faites au total, mais je suis arrivé à une sélection de moins de 300, moins de dix photos par jour, c’est drastique. Et c’est là. Pour fêter ça, je vous offre cette magnifique photo dont vous pouvez directement récupérer les couleurs pour faire une icônes iOS9. Et puisqu’il s’agit d’un road-trip, c’est toujours plus rigolo de le visualiser sur une carte : c’est ici.

Je parie qu’à présent l’envie de revoir du pays va revenir. Envie qui attendra un peu, puisque je me prépare à une autre sorte de voyage (dont je reparle bientôt).

Maintenant, faire une sélection de cette sélection pour avoir un album papier souvenir.

(Billet mis en ligne avec beaucoup de retard, j’en suis désolé. Mais bon, on s’en fout un peu, non ?)

Pardon ; un peu plus à l'ouest...

On aura noté que ça fait une lurette ou deux que j’ai arrêté de raconter mes voyages par le menu. Je me servais de ces récits comme support de mémoire, mais je connais mieux ma mémoire maintenant, et je sais ce dont elle a besoin pour fixer ces aventures-là : principalement de cartes, de tracés GPS et de photos que vous ne voyez jamais parce qu’elles n’ont d’intérêt qu’en tant que support de mémoire justement. Par exemple, en voyage, je prends tous les jours des photos de l’endroit où je dors. Il est des choses que je sais que je vais conserver quelque-part dans ma tête, aussi idiotes soit-elles, ce sont ces choses-là que j’ai besoin de fixer. il n’y a rien de plus énervant pour moi que d’avoir l’image vague d’un endroit sans savoir à quoi il correspond.

Ce pourquoi j'y suis allé

Vous voyez cette photo ? C’est la route. Ce n’est pas ma première photo de route, et ce n’est certainement pas la dernière. C’est une route avec rien autour, et ça pouvait s’étendre sur des dizaines de kilomètres avant de traverser un hameau et de recommencer. Nous autres, Européens, avons du mal à imaginer les distances et les espaces qu’on peut trouver sur un autre continent.

C’est exactement ce que je suis allé chercher : être seul au milieu de rien, et avancer.

Franck Lloyd Wrong

Deux provinces, treize états, et cinq milles miles

Road trip 2013

Je suis revenu, je ne voulais pas.

Arrivé à Montréal début août, reparti de San Francisco fin septembre : un mois et demi loin de tout, un mois seul sur la route, c’est largement suffisant pour oublier la vie de tous les jours, et elle ne m’a pas manqué un instant. Ça ne s’est pas passé exactement comme c’était prévu : ça s’est passé mieux.

Le fantome de Cuervo

Cuervo

Meanwhile in Ontario

Meanwhile, in Ontario

Meanwhile, in Ontario

High five

highfive-post.jpg

Go!

monumentvalley

À mon tour. Notez que je vais être absent un certain temps. C’est pour mon bien.

(photo par @annso_)

Nouvelle France

Comparative early-twenty-first-century sociological surveys have found that New France is the most postmodern nation in North America. It is the region with the lowest proportion of people who believe in the devil (29 percent) and hell (26 percent). Asked if they agreed that the “father of the family must be master in his own house,” only 15 percent of Québécois said yes, compared with 21 percent of Far Western Canadians, 29 percent of New Englanders, and 71 percent of respondents in Alabama, Mississippi, and Tennessee. Another academic pollster found them to be more tolerant of homosexuality, extramarital affairs, prostitution, abortion, divorce, and having neighbors with AIDS, large families, drug problems, or emotional instability. Québec, one scholar found, was the region of North America with the highest degree of enlightened individualism and the least respect for traditional forms of authority. […] Montréal, New France’s metropolis, reflects many of these attitudes, combining the tolerance of Amsterdam, the élan of Paris, and the fine dining of the San Francisco Bay with a large bohemian quarter (the Plateau) reminiscent of the Greenwich Village of old.

Colin Woodard,
American Nations: A History of the Eleven Rival Regional Cultures of North America

Mémoire géographique

Bouge

Longtemps, en voyage, j'ai noirci les pages de mes petits carnets pour noter tout ce que je visitais, tout ce que je vivais, tous ceux que je rencontrais. Je voulais garder un souvenir le plus net possible, et pour ce faire, j'avais besoin de documenter. Un jour, je suis parti en Nouvelle Zélande et je suis allé plus loin : sur mes cartes, tous les soirs, je surlignais le trajet de la journée. Grâce à ces trajets et à la couverture énorme de Street View dans le pays, lorsque je suis rentré, j'ai passé des jours à géo-localiser toutes mes photos. Ça a été une révélation.

Pétanque

J'aime les grandes villes parce qu'elles sont plus facilement cosmopolites. Bruxelles est un plaisir sans cesse renouvelé parce qu'on y entend cinq langues différentes sur vingt mètres de trottoirs. J'adore New York parce que c'est -historiquement comme aujourd'hui- un point de convergence pour des populations venues du monde entier. Et même si Tokyo est beaucoup plus insulaire, je sais qu'une grosse partie de son charme, à mes yeux, est constituée des gens qui y sont attirés.

Arriver

Arriver

Arriver

Impression trompeuse

New York

Parfois, quand on se promène à Tokyo, au milieu de tous ces immeubles, on a des impressions fugitives d'être à New York, mais c'est fugitif. Manhattan, c'est un rêve pour se repérer depuis le Commissioners' Plan de 1811, quand il a été décidé que toutes les extensions à venir de la ville seraient faites sur un plan en damier, en se foutant totalement de la topographie, après tout, une colline, ça se rase, une rivière, ça se comble... Et ça a été décidé à une époque où l'île de Manhattan était encore presque entièrement sauvage ; les trois quarts nord étant alors pour l'essentiel des collines et des forêts, avec l'éventuelle ferme qui serait de toutes façons détruite puisque ne correspondant pas au plan.

fuite

fuite

Partir

Partir

Voilà, je suis parti au Japon. Ce n'est pas la première fois que je pars vers une destination où je suis déjà allé, mais ayant passé moins de trois jours à Tokyo lors de ma précédente visite, j'étais resté frustré. Quand je voyage, j'aime découvrir, je ne fais pas ça pour cocher des cases dans ma liste des pays visités.

Encore une fois, pas de compte-rendu, ça ne correspond plus à ma manière de voyager, mais quelques photos[1] et quelques impressions sont à venir.

Note

[1] Quelques, parce que je peux à peu près tout jeter, je crois. Je ne suis décidément pas photographe.

Approfondir

Approfondir

Bungle in the jungle

Tunnel

Or ça, je suis allé me promener dans la jungle, avec une jeune fille de là-bas. De là-bas en Malaisie, pas de là-bas dans la jungle, ce qui explique qu'elle n'était pas très bien équipée, d'autant qu'elle avait encore moins d'expérience de la randonnée que moi. Voilà pourquoi au lieu d'avoir un sac à dos, elle portait ses affaires en bandoulière, ce qui n'est guère pratique quand on veut marcher plusieurs jours. Moi, pour être pratique, j'avais des chaussures qui m'ont coûté une fortune l'année dernière, mais dont le confort, l'imperméabilité et la solidité sont parfaites pour ce genre de promenade. Elle, de son côté, avait des vieilles chaussures qui avaient un peu trop baroudé.

Prendre la Malaisie en photo

Dans l'espoir sans doute vain d'améliorer les compositions et cadrages de mes photos, j'ai décidé quelque temps avant de partir de me mettre au noir et blanc, et c'est vrai qu'on ne gère pas l'appareil de la même manière. Du coup, forcément, dans les images que je suis en train de trier et que je vais mettre en ligne, vous allez trouver beaucoup de monochrome, mais pas que.

Alors, la Malaisie : fait.

Je suis donc de retour, vivant, entier, heureux.

Après quelques jours de ré-acclimatation (40° de choc thermique, quand même. Je suis passé des engelures aux coups de soleil et aux suées, puis de nouveau au gros coup de froid) j'ai commencé à me replonger dans le séjour en commençant à classer mes photos ; visiblement, j'en ai beaucoup moins que la dernière fois, mais soit j'ai moins de déchet, soit je deviens beaucoup moins exigeant vis à vis de moi-même, parce que j'ai envie d'en garder beaucoup plus.

Windows seat

Récapitulons : comme les problèmes de santé sont un peu devenus une habitude cette année (non mais écoutez vos grand-mères : l'important, c'est la santé) je suis revenu au boulot en Novembre après quinze jours d'arrêt, pour y être accueilli par mon chef qui m'annonce que pour des histoires de budget, il avait besoin de connaître les dates des congés que j'allais encore prendre cette année. Pour quand ? Cet après-midi. Ah ué.

Il me restait trois semaines à prendre, je ne pouvais pas tout caser entre Noël et Nouvel-An, donc vite, trouver un truc : j'ai rencontré une Malaisienne en Écosse qui m'a dit de passer quand je voulais. Ah ben voilà, ne restait plus qu'à trouver des dates entre deux rendez-vous médicaux, un vol pas cher et c'est parti.

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