Métaphore

Il fait froid dehors

Petits bonheurs

Où l'on parle de ce qui parfois me rend heureux. Où des fois où je le suis sans raison particulière.

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2016

Il n’y a franchement pas eu que du bon en 2015. Il y a même eu du bien pourri.

Mais j’ai fini l’année heureux.

Bonne année.

Voilà, c'est fini.

En passant...

Bon, voilà.

Nothing short of perfect

Planquez vous !

Les bonnes nouvelles du week-end, c'est ma famille de joyeux tarés qui m'a fait un repas d'anniversaire surprise. Surprise indeed, vu que mon anniversaire est en août. C'est aussi que je vais bientôt venir m'écraser dans votre jardin. Ou pas, mais vu mon incompétence crasse dans les simulateurs de vol, la perspective de tenir bientôt un manche à balai bien réel est assez inquiétante.

Graou

Je ne suis pas tellement nostalgique des colonies : certains trouvent les filles jolies dès qu'elles sont arabes, noires ou asiatiques, ce n'est pas mon cas. Je me suis pas mal fait la réflexion à Tokyo qu'il y avait quand même un énorme majorité de filles qui ne me parlaient pas plus que ça, qui -dans mon appréciation personnelle- étaient quelconques, voire moins bien.

Tear down the wall!

Un des meilleurs côtés de ce que j'ai traversé ces quelques dernières années, c'est que je me connais bien mieux. Partant, je m'accepte bien mieux. Il y a donc un certain nombre de murailles qui ne me sont plus nécessaires.

Et quand on retire l'armure, la sensibilité par rapport au monde est tellement plus grande : depuis quelques mois apparaissent dans des morceaux que j'écoute depuis toujours des instruments dont j'ignorais la présence. Depuis quelques mois, j'ai la chair de poule en racontant les morceaux que j'aime.

Depuis quelques mois, la musique me fait tellement d'effet que régulièrement des morceaux me font pleurer d'émotion.

J'aime.

English Breakfast

Au petit déjeuner, ce dimanche, je n'ai pas mangé de croissants. Il faut dire que j'ai dévalisé un supermarché anglais ; là, j'ai des stocks pour six mois, et je vais être obligé de bâfrer pendant quelques jours pour essayer de ne pas perdre trop de denrées périssables.

Et mon abnégation va même plus loin : j'ai quand même fait de la purée de navet (bon, de rutabaga, mais ça reste un navet) pour accompagner mon haggis, et un café volontairement pas assez fort pour rester dans l'ambiance.

Ceci-dit, j'ai trouvé du sirop d'érable épais, pas ces trucs liquides qu'ont vend habituellement en Europe. Rien que pour ça, ça valait le coup.

Sans rapport aucun que celui de parler de bouffe, quelqu'un saurait où on peut trouver du Kalles Kaviar, maintenant que ces crétins d'Ikea ont décidé de remplacer les bons produits qu'ils vendaient par des imitations de merde, mais de leur propre marque, comme les premiers vulgaires Auchan ou Delhaize venus ?

(Accessoirement, au niveau petits déjeuners, j'attends l'Allemagne avec impatience, je suis curieux.)

un trop petit mot pour toute la joliesse qu'il exprime.

Si vous n'avez jamais lu Mamzelle Namous, il faudrait, quand-même. C'est une fort jolie humaine.

Jehan l'Advenu

Puis il revint comme il était parti :
Bon pied, bon œil, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite,
Aux yeux, toujours la flamme qui crépite.

Mit sur ta lèvre, Aline, un long baiser
Mit sur la table un peu d'or étranger
Chanta, chanta deux chansons de marine
S'alla dormir dans la chambre enfantine.

Puis il revint comme il était parti :
Bon pied, bon œil, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite,
Aux yeux, toujours la flamme qui crépite.

Rêva tout haut d'écume et de cavale,
S'entortilla dans d'étranges rafales.
Puis au réveil, quand l'aube se devine,
Chanta, chanta deux chansons de marine.

Puis il revint comme il était parti :
Bon pied, bon œil, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite,
Aux yeux, toujours la flamme qui crépite.

Fit au pays son adieu saugrenu
Et s'en alla comme il était venu.
Fit au pays son adieu saugrenu
Et s'en alla comme il était venu.

Norge

Ma liberté (chiffres & inventaire)

Plus de 4000 kilomètres, une vingtaine de haltes, une douzaine d'hôtes, une dizaine de lits, très peu de photos, une dizaine de chats, des retrouvailles, des rencontres, un coffre plein de bouquins, un batracien, un appart dans un cloître, une maison pleine de bonheur, un mouton d'anniversaire, pas d'Internet ou presque, des petites routes qui tournent et des villages qui montent, des discussions qui ne voulaient pas finir...

Promenade matinale

Et quelque part, dans un village d'un coin que j'aime, il y a depuis quelques jours une poule qui porte mon prénom.

Côt.

Un anniversaire, ça marche ! #3

Pour la bonne nuit, je déconne, bien sûr : il y avait tellement de vent autour, j'ai tellement craint que la tente ne soit emportée (oui, avec moi dedans. Il y avait beaucoup de vent, vous dis-je) que je me suis réveillé à peu près une fois par heure, en me répétant à chaque fois que pour une idée à la con, c'était une idée à la con ! À mon sixième réveil, j'ai décidé d'abandonner l'idée de me rendormir : je suis sorti, j'ai replié la tente comme je pouvais, et je me suis promené un peu dans le coin. Ma première idée, ça avait été de faire l'aller un jour, passer le lendemain sur place et rentrer le jour d'après, en tous cas si je m'en sentais capable. J'avais eu du mal à terminer, la veille, et j'avais déjà pensé à rentrer tout de suite, prétextant l'état de ma jambe. Au petit matin, après avoir passé une nuit à avoir honte d'utiliser ma jambe comme prétexte pour écourter le truc, j'ai fini par admettre que ça n'en était pas un : j'avais vraiment mal, j'avais déjà trop forcé et j'étais inquiet pour le retour.

Un anniversaire, ça marche ! #2

Je ne sais pas si je vous en ai déjà parlé, mais il y a beaucoup de points communs entre la Nouvelle-Zélande et l’Écosse, surtout au niveau des paysages. Ce n'est pas étonnant, parce qu'il n'y a beaucoup de points communs au niveau de la flore. Ce n'est pas étonnant parce qu'il y a beaucoup de points communs au niveau météo et au niveau géologique. J'explique : nous avons affaire à deux îles d'une largeur toute relative, donc entourées de flotte (non mais c'est bien, vous suivez) et qui se prennent dans la gueule des vents pas piqués des hannetons. Là dessus, c'est tout sauf plat, donc les vents en question, chargés d'eau, ont tendance à claquer en plein sur les reliefs, provoquant une hygrométrie qui fait rire.

Un anniversaire, ça marche ! #1

Du diable si me me souviens comment je suis tombé là dessus, mais il y a plusieurs mois, j'avais vu cette photo (de Benjamin Pfeiffer, tirée d'ici) :

Sachant que c'était dans les Cuillin, donc sur l'ïle de Skye, j'ai fait ce que j'aime bien faire : une géolocalisation précise. C'était l'embouchure du Loch Coruisk. J'ai su dès que j'ai vu la photo que j'allais aller exactement là.

Avant ça, je ne savais pas trop où j'allais partir en vacances. L'idée, c'était, je l'ai dit, de retrouver des sensations de Nouvelle-Zélande, de me sentir libre un peu, de voir du rien, mais de préférence du rien grandiose, de me tenir à l'écart de la civilisation pendant un bout de temps et si possible de marcher. L’Écosse pouvait sembler une candidate idéale, mais je l'avais un peu mise de côté parce que j'avais à une époque prévu d'y aller en couple et qu'à la base, ça ne me venait pas à l'idée de recycler ces idées-là.

Marcher

Lors de mon séjour en Nouvelle-Zélande, j'ai emprunté le Hollyford Track, considéré comme un des plus beaux sentiers de randonnée de l’Île du Sud, donc du pays, donc du monde : une petite soixantaine de kilomètres à traverser des montagnes magnifiques, trois jours à marcher et ma presque mort à la fin parce que n'ayant jamais fait ça, je n'ai pas su doser mes efforts correctement et je suis allé beaucoup trop vite les deux premiers jours.

C'est égal, j'ai adoré ça, et j'avais prévu de recommencer, mais le sort en a pour un temps décidé autrement. Il n'empêche que j'avais quand même noté la chose dans un coin de la tête et que quand l'idée m'est venue de partir en Écosse, il m'est apparu tout naturel d'acheter des chaussures de marche absolument hors de prix. Longtemps avant, parce que je ne ferai pas deux fois l'erreur de partir en voyage avec des chaussures neuves. Ça m'est d'autant plus apparu naturel que je me suis vraiment décidé à partir en voyant des photos d'un endroit que je voulais absolument voir et qui était à plusieurs heures de marche du moindre bâtiment.

Camping Sauvage

Ready for the night

Bon, il faut que je me remue, sinon je n'aurai pas fini de classer mes photos avant de repartir (oui, vous voyez les photos au fur et à mesure de mon tri. oui, j'ai envie de repartir.)

En attendant, je vais me coucher. Dans mon lit. Quand j'ai retrouvé un lit en rentrant de mon périple, l'effet a été étrange : ça faisait des semaines que lorsque j'avais envie d'un peu de confort, je passais la nuit dans un camping, sinon c'était en pleine nature, ce qui fout une grande claque au réveil quand c'est cette nature-là.

Yoga bruyant

L'autre soir, je suis allé voir un copain que je n'avais pas vu depuis très longtemps, depuis notre dernier concert ensemble, il y a trois ans (dans mon mode de fonctionnement, on n'est pas obligé de se voir régulièrement pour rester potes, et ces trois années ont été... un peu n'imp.)

Bon, ce soir-là, il n'était pas dispo pour aller boire un coup, parce qu'il répétait avec son nouveau groupe, et c'est très bien : je n'avais pas vu une répète de groupe depuis très longtemps, depuis notre dernier concert ensemble, il y a trois ans. J'étais donc tout content de les voir, lui et sa copine, et tout content d'aller écouter de la musique aux plus que premières loges.

Un signe sur le canal

Ain’t got no home
Ain’t got no shoes
Ain’t got no money
Ain’t got no class

Bon, je l’ai déjà dit, je le re-précise pour qu’on n’aille pas imaginer des choses : le destin et les conneries de ce genre, c’est pas ma came. N’empêche que quand je vais me balader avec des amis bien dans des endroits qui me sont fort sympathiques mais que je n’ai pas vus depuis deux ans parce que je n’étais pas forcément prêt à affronter le souvenir de la personne qui y était associée et que le premier truc que je remarque, ce sont des paroles de Hair taguées sur les murs, ben ça va.

I got my heart
I got my soul
I got my back
I got my ass!
I got my arms
I got my hands
I got my fingers
Got my legs
I got my feet
I got my toes
I got my liver
Got my blood…
I got life
Life
Life
LIFE!

Ça va.

Aujourd’hui, la Dame des Questions m’a dit Je crois que le temps est venu d’espacer nos entrevues…

Je crois qu’elle a raison. Je continue le chemin mais je suis content de voir cette borne.

les vœux de Clotka

L’année dernière, je voulais vous signaler les vœux de Clotka, parce que je trouvais ça léger, charmant et frais. Bon, finalement, j’avais la tête sévèrement ailleurs et j’ai fini par laisser tomber.

Mais c’est pas grave, elle a recommencé cette année, tout pareil.

Fier de mon mauvais niveau

Gru me disait en commentaire de mon dernier billet Tu es fier de ce que tu fais, sinon tu le montrerais pas. Une idée déjà présente dans une conversation avec une amie il n’y a pas longtemps, alors ça m’a fait réfléchir.

Et après avoir dormi deux nuits dessus, je crois que j’ai compris : je ne suis pas fier de mon niveau en lui-même, et je suis prêt à parier que ça n’arrivera jamais d’ailleurs, parce que je viserai toujours le niveau supérieur. Par contre, je crois bien que je suis fier de la progression : depuis bientôt un an que j’ai ce piano à la maison, alors que j’avais stagné, voire perdu, pendant une bonne décennie, je fais des choses dont je ne me serais pas cru capable l’année dernière à la même époque.

Et ben c’est cool.

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