Métaphore

Il fait froid dehors

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Caramba, encore raté

Voilà dix neuf ans que j’ai ouvert ce blog, ce qui ne fait pas peu. Bien sûr, il s’est beaucoup calmé ces derniers temps : au moment où j’écris, les derniers billets listés en page de garde sont encore ceux où je racontais les préparatifs de mon changement de vie, il y a maintenant deux ans. Tiens, il y en a un qui commençait comme ça : Ça se rapproche. C’est juste au coin. C’est bientôt. J’ai envoyé hier ma lettre de démission…

Depuis, j’ai peu écrit. Vous savez ce que c’est, on va bien, on est heureux, on a moins de temps à consacrer à toutes ces bêtises. Ou alors quelques-fois, on va moins bien, on a besoin de prendre un peu de recul. Bref, quand on ne veut pas écrire, toutes les raisons sont bonnes.

J’ai voulu quand même venir laisser un petit mot, pour l’anniversaire. Alors voilà : youpi, bon anniversaire, mon blog.

Nothing short of perfect

À ma place

Une amie me demandait récemment ; Si tu avais su le bonheur que cette relation allait t'apporter, même en sachant comment ça allait se terminer, tu y serais allé quand même, non ?

Je ne crois pas.

Adieu Julie

Je l'avais dit ici : J'avais envie de la voir parce que j'avais l'impression que nous étions en train de faire une connerie; Aujourd'hui, j'ai pris le volant, parcouru les trois cent cinquante kilomètres qui ont été notre garantie de non prise d'habitude pendant quatre ans et notre habitude les années suivantes et je l'ai appelée. J'ai entendu sa voix pour la première fois depuis deux mois et nous nous sommes vus pour la première fois depuis autant;

Nous sommes allés nous parler autour d'un verre, je lui ai dit énormément de ce que j'avais sur le cœur, de mes doutes, du bonheur dont nous avons montré que nous étions capables, des milles choses folles que je voulais encore faire avec elle.

Je lui ai dit qu'à Paris il pleuvait, que j'avais une voiture, et que la météo prévoyait un temps magnifique sur la Toscane tout le week-end. Je lui ai dit que si elle n'avait pas envie de rouler, j'avais mon passeport sur moi et nous pouvions prendre le premier avion pour le Vietnam. Je lui ai dit que ce bonheur dont nous sommes capables valait le coup d'essayer, même si ça n'était que pour un week-end, pour trois semaines ou pour six mois. Je lui ai dit que si elle avait le moindre doute, ça valait le coup de nous donner une chance, aussi faible soit elle.

Elle n'avait pas le moindre doute.

Alors j'ai écouté sa voix pour la dernière fois, je l'ai prise dans mes bras pour la dernière fois, j'ai hûmé l'odeur de sa peau pour la dernière fois, j'ai caressé sa joue pour la dernière fois, j'ai posé la main sur sa nuque pour la dernière fois. J'ai même posé mes lèvres sur les siennes pour la dernière fois.

Et tandis qu'elle s'éloignait derrière la grille du métro, je l'ai regardée pour la dernière fois.

Elle était belle.

Adieu Julie. Je t'aime.

Déraisonnable

Il y a quelque temps maintenant que j'essaie de raisonner mes sentiments, je me rends bien compte que ça fonctionne assez mal. L'amour, c'est quand même quelque chose de complètement déraisonnable.

Et c'est tout son intérêt.

Stéphanie

J'étais en train de fouiller mes CD d'archives pour retrouver des vieux documents, lorsque je suis tombé sur cette photo :

Stéphanie

Magiciennes

J'ai retrouvé ça.

Je ne vais pas être plus con maintenant qu'il y a huit ans, si ?

Pardon, vous disiez ?

Un des aspects désagréables de ce que je traverse actuellement, c'est cette incapacité à me concentrer sur quoi que ce soit ; Toute cette histoire me tourne dans la tête au point d'éjecter sans ménagement toute pensée ne s'y rapportant pas. Ça rend le travail très difficile et se changer les idées devient un vrai challenge (perdu pour le moment.)

Six ans

Pour donner un arrière-goût encore plus amusant à la rupture, aujourd'hui, c'est le sixième anniversaire de notre relation. Aujourd'hui, ça fait six ans que je l'ai embrassée pour la première fois.

le bonheur


(Écoutez ce morceau !)

'Cause I don't know what to do
Everything's gone blue:
Mind and body and soul,
And I'm feeling so alone...
But you love me, don't you ?

Findlay Brown

Au cours des dernières discussions que j'ai eues avec Julie, j'ai compris certaines choses sur moi, par la vertu du vieux principe qui veut qu'on apprenne des choses sur soi-même en les formulant presque par hasard au milieu d'une discussion où on jette des idées en vrac.

La meilleure thérapie

Voilà une braderie de passée et pour une fois, j'ai trouvé quoi faire de mes sous (j'en cause dans la semaine.) Je passais juste vous dire que, rapport à l'efficacité des médicaments, il vaut mieux faire des crises d'anxiété que des migraines, les remèdes sont bien plus efficaces.

2400 kilomètres

Festival de l'affiche de Chaumont, mai 2007.

Voilà ce que j'ai parcouru en impro ce week-end. En impro, parce qu'avec Julie, après avoir fait l'un ou l'autre plan sur la comète pas réalisables au final, nous avons juste pris la voiture et nous sommes partis en n'ayant jamais plus d'une étape d'avance dans notre planning : en finissant une activité ou une visite, nous rentrions dans la voiture consulter la carte pour déterminer où nous allions ensuite. Nous nous sommes donc retrouvés en train de :

La fille que je suis amoureux de.

Je savoure chaque instant de ma vie passé à la regarder.

Un petit vrac ?

J'ai du boulot. Plein. Par dessus la tête. J'adore ça, mais ça me laisse peu de temps libre, ça aurait même tendance à me prendre mes soirées et mes week-ends. Notez que je ne suis pas obligé, mais ça me trotte tout le temps dans la tête. Si vous me voyez moins bouger, c'est donc normal. Mais pendant ce temps là, je n'ai pas le temps de réviser pour mes exams.

J'ai un souvenir d'enfance qui me taraude depuis des années, évidemment, il y a une mélodie. C'est insupportable, tuez moi !

Je suis en train de faire un peu de rangement, pendant ce temps là, je regarde la nouvelle star. Si. Je suis décevant, hein ? Je trouve ça absolument fascinant : au départ, je regarde parce que je suis un trou du cul comme tout le monde et que j'aime me moquer des nazes (et fichtre, il y en a !) et voilà qu'il y a des bizarres qui savent chanter. Ce n'est pas du tout désagréable de voir qu'en plein milieu des démonstrateurs vocaux insupportables, il y a des gens qui ont de la sensibilité et ... ben du talent. C'est même plutôt rassurant pour la musique.

On a décalé la journée. Du coup, je vois mon appart au soleil : il faut que je fasse les poussières.

Les belges m'inquiètent. Je n'ai rien contre les belgicismes, mais merde, ce n'est pas une excuse pour les fautes de français. Et là, vous allez me dire que les français en font aussi. C'est vrai, mais en France, c'est limité aux conversations ou aux présentateurs de journaux télé, on y prétend encore qu'il est important de bien parler. Ici, on dirait que ce n'est même plus important et on y subit régulièrement les réclames[1] remplies de fautes au sujet desquelles personne ne s'inquiète. Ça me déprime, tiens !

Ce week-end, il y a Julie qui vient me rendre visite. Moi, j'aime bien les filles, c'est vachement bien, les filles. Mais je ne sais pas si je vais l'ai déjà dit : Je n'échangerai jamais une Julie contre deux barils d'autres filles. Elle n'est pas remplaçable, elle est unique, elle est mieux. Elle est même mieux qu'elle, parce qu'elle est de mieux en mieux. Je suis amoureux.

Julie, c'est la mieux.

Notes

[1] Non, je n'appelle pas ça des pubs.

Cinq ans

Si l'on accorde quelque crédit à la conception qu'ont les bouddhistes de la métempsycose, alors je devais donner des coups de pieds aux chiens dans une vie antérieure, parce que Julie a son caractère, et des fois ce n'est pas facile.

Par contre, en vertu des mêmes principes, je dois avoir sauvé pas mal de juifs pendant la guerre, parce que tout de même, la plupart du temps, être avec Julie, c'est un grand bonheur.

Et ça fait cinq ans aujourd'hui que c'est un grand bonheur. Bon anniversaire, nous.

bonheur simple

En sortant du boulot, mercredi soir, j'ai pris un Bruxelles-Paris et je suis allé passer la soirée avec la fille que je suis amoureux de. Nous avons regardé Monstres et Cie collés l'un contre l'autre en mangeant de la pizza. J'étais heureux.

Être ou ne pas être (sysadmin)

Pfiou ... Dans la vie, mon métier, c'est sysadmin : je gère plein de gros serveurs. Du coup, j'ai depuis longtemps l'idée d'avoir mon propre serveur, histoire de gérer exactement comme je le souhaite mon mail, mes sites, et autres jouets d'informaticien. Idée qui ne m'a pas lâché depuis des années, surtout que le serveur que j'utilisais jusque là (que je ne gérais pas) allait de plus en plus mal. Je ne le quittais pas jusque là parce qu'il était dépourvu de quotas et imbattable au niveau prix : Avoir son serveur à soi, c'est super cher !

Et puis voilà que nos camarades d'Illiad (le papa de Free) sortent la Dedibox (j'espère qu'il vont me payer pour tous ces liens) : un serveur dédié à un prix défiant toute concurrence. Bon, ce n'est pas non plus une bête de course, mais c'est très suffisant pour une utilisation non professionnelle. Me voilà donc avec mon serveur à moi, mais il faut le configurer. Facile ! Je suis administrateur système ou pas ?

Pas.

...Tout est mieux avec toi que sans...

une case extraite du Combat Ordinaire de Larcenet

Larcenet a sorti le tome trois du Combat ordinaire, que j'ai dans un coin depuis quinze jours en attendant que je relise les deux premiers, qui étaient à la mesure de l'immense talent du bonhomme.

Vous n'imaginez pas à quel point la simple case extraite ici me parle.

Avis d'absence

Bonjour m'sieurs-dames.

On aura noté ces derniers temps une baisse de productivité sur ces pages. Ça arrive.

Il faut avouer que j'ai eu pas mal de jours de congés ces derniers temps, que j'ai passé du temps avec Julie et que franchement, du coup, j'avais autre chose à faire. On n'imagine pas comme ça, mais être amoureux de Julie, c'est finalement une activité assez chronophage, et c'est bien.

Par ailleurs, pour ceux qui suivent cette histoire, je suis assez pris dans Dotclear, ces temps-ci, même s'il me faut avouer que je cours des kilomètres derrière le patron, j'essaie d'apporter ma petite pierre, mais je suis tellement lent à la préparer que là aussi, ça me détourne un peu de l'écriture.

Pour finir, je n'ai pas encore réussi à m'habituer à toute cette lumière si tard et je continue à me coucher à des heures idiotes, je suis donc fatigué en permanence et ça se ressent très fort sur ma concentration : il me faut m'y reprendre à quatre fois pour lire un texte de trois paragraphes. Imaginez ce qu'il en est lorsque je dois les écrire.

Du coup, vous venez encore de lire un dital de tirage à la ligne, c'est mal, hein ? Allez, je vous en refais un dès le week-end terminé.

Enfin, j'essaie.

Week-end outre manche

Big Ben sous le soleil derrière le pare-brise. Vu le retard que j'ai pris pour vous raconter notre week-end britannique, je crois que je vais éviter le compte-rendu chronologique (et puis c'est bien aussi, vous n'en avez pas marre de mes comptes-rendus chronologiques ?) et juste vous donner quelques impressions qui me sont restées depuis.

Un peu de contexte : c'était au début du mois, Julie et mois fêtions un chiffre rond dans notre relation, et je n'avais pas vraiment envie que ce week-end là ressemble à un de nos week-ends habituels. J'ai donc réservé notre place dans un ferry et hop, direction le pays des grands britons, sans aucun itinéraire pré-décidé.

Quand je suis passé prendre Julie à la gare avant de prendre la route, le temps qu'il faisait (brouillard, brouillard, brouillard, et beaucoup d'humidité. Et aussi du brouillard) l'avait un peu refroidie, et je n'ai du qu'à ma place de ferry déjà payée qu'elle veuille bien faire le déplacement malgré tout. Grand bien nous fit, puisque nous avons eu un temps magnifique tout le week-end, et l'Angleterre, c'est parfois joli comme tout, mais les dix jours par an où il ne pleut pas, c'est encore mieux.

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