Gru me disait en commentaire de mon dernier billet Tu es fier de ce que tu fais, sinon tu le montrerais pas. Une idée déjà présente dans une conversation avec une amie il n’y a pas longtemps, alors ça m’a fait réfléchir.

Et après avoir dormi deux nuits dessus, je crois que j’ai compris : je ne suis pas fier de mon niveau en lui-même, et je suis prêt à parier que ça n’arrivera jamais d’ailleurs, parce que je viserai toujours le niveau supérieur. Par contre, je crois bien que je suis fier de la progression : depuis bientôt un an que j’ai ce piano à la maison, alors que j’avais stagné, voire perdu, pendant une bonne décennie, je fais des choses dont je ne me serais pas cru capable l’année dernière à la même époque.

Et ben c’est cool.