Pétanque
J'aime les grandes villes parce qu'elles sont plus facilement cosmopolites. Bruxelles est un plaisir sans cesse renouvelé parce qu'on y entend cinq langues différentes sur vingt mètres de trottoirs. J'adore New York parce que c'est -historiquement comme aujourd'hui- un point de convergence pour des populations venues du monde entier. Et même si Tokyo est beaucoup plus insulaire, je sais qu'une grosse partie de son charme, à mes yeux, est constituée des gens qui y sont attirés.
Et parfois, c'est un peu cosmopolite à la n'imp, et c'est encore plus classe. Comme par exemple lorsque vous vous promenez dans un parc de Tokyo avec une Chinoise et une Malaise, que des jeunes en costard pique-niquent autour d'une fille en kimono, que la bande sonore est assurée par un groupe de percussions traditionnelles japonaise se battant en duel avec un trio cornemuses-saxophone jouant Amazing Grace et qu'au milieu de tout ça, vous tombez sur des Britanniques, des Nord-Américains et un Australien en train de jouer au sport méridional le plus français qui soit :