Métaphore

Il fait froid dehors

L'envie d'en moins parler

J'ai été fort impudique, ces derniers mois, ça m'était d'une certaine façon nécessaire : j'avais besoin de jeter les mots sur le clavier, j'avais besoin de sortir de ma tête cette tempête perpétuelle, histoire d'éviter l'explosion. Nombre d'idées ont tourné en rond, à vide, de plus en plus vite, jusqu'à ce qu'en les fixant en mots je sois capable de les reposer sur la bonne étagère, ou pour le moins dans le bon bac de classement.

J'ai déjà employé à plusieurs reprises l'image de la vase qui était brutalement dérangée ; La vase dans ma tête avait besoin de doucement redescendre et se déposer à nouveau dans le fond. J'en ai profité pour tenter de l'orienter d'une façon qui me facilitera par la suite un nettoyage un peu plus en profondeur, mais je ne vais pas encore m'y attaquer de front maintenant : je commence à voir à travers l'eau trouble, mais elle n'est pas encore assez claire.

Je commence à avoir une idée un peu plus nette de tout ce que cette histoire a remué en moi. L'exprimer ici et surtout lors de mes discussions avec quelques amis m'a mis en face de certains de mes modes de fonctionnement que je ne savais pas, d'autres que j'occultais. Après cette longue séance de brainstorming public, j'ai à présent de quoi nourrir une réflexion un peu plus en profondeur, et un peu plus en solitaire. Sans se tarir, le flot des écrits dictés par l'urgence de se libérer d'émotions trop fortes va vraisemblablement diminuer, au profit sans doute de sujets un peu plus constitutifs, ou alors d'un retour à un mode globalement sans intérêt.

Je sens depuis quelque temps que la reconstruction a commencé, elle va être longue, mais moins orageuse : la douleur se fait sourde, je crierai moins.

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Commentaires

1. Par gilda, le 26/05/2008 à 23:42

Bonne chance (dit la fille sur qui la méthode Coué n'a pas fonctionné). Cela dit c'est bon signe que d'avoir des velléités d'essayer.

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