Métaphore

Il fait froid dehors

Archives avril 2008

Migration

Je ne voudrais pas frimer, mais je crois que je suis le premier à migrer sous la RC de Dotclear2 !

Fin

Il n'aura finalement servi à rien que je prévoie de derniers moments en commun pour, en quelque sorte, faire le plein avant la pénurie et vivre une dernière fois des choses ensemble pour se donner envie de se retrouver sur d'autres bases dès que nous en aurions été prêts : Sans nouvelles d'elle, notre dernier week-end était déjà tombé à l'eau. Ce sont maintenant quinze jours de vacances qui commencent ce soir dont je ne sais pas quoi faire, à part être vide : elle a finalement trouvé que mon idée de ne plus se voir pour pouvoir avancer était si bonne qu'elle en a avancé la date.

Je ne sais pas ce que je veux

Allez, va, regardez le une dernière fois, ce thème...

Google est vraiment mon ami

Et ben ça y est, j'ai droit à ma présentation personnalisée dans Google, et on voit qu'il me connaît bien :

Port du casque obligatoire

Ne faites pas attention à l'état des lieux, j'ai bricolé un truc vite fait, sans m'occuper des finitions, en attendant un ravalement de façade plus conséquent.

Équilibre

Dans un commentaire récent, Al'han me disait :

Mais putain, les gens comme toi, je me permets de faire une généralité, ils sont plein de ressources. Et je comprends pas que la Fille-qui-part puisse engendrer toute cette crasse dans les yeux et dans la tête. Parce que, OK, c'est déséquilibrant, et que t'es tombé.

Le mythe du solitaire

tel est en effet l'axiome caché de la philosophie occidentale : pour être intelligent, il faut être seul. Délié. Sans amour sinon pour la vérité ou la transcendance. [...] Ce qu'une telle perspective néglige, c'est que l'individu seul n'a aucune raison de penser, tandis que l'eros et la philia tissent des liens de désirs et d'intelligence nécessaires à l'éclosion de l'œuvre d'art ou du concept. À se considérer lui même comme une sorte de dieu qui devrait créer le monde ex nihilo, le sujet court le risque de se vouer au néant, de se stériliser.

C'est de la plume d'Alexandre Lacroix. Pas mieux.

Mille (1000)

Ceci est mon millième billet en ligne. Bon, ça fait sans doute moins que chez Laurent, mais en nombre de caractères, je ne dois pas être ridicule. Il faut dire que ça fait quand même bientôt neuf ans que je suis sur le coup, un bail tout de même.

Pendant ce temps là, j’ai perdu Do, j’ai perdu DXXXX, j’ai perdu Toune, j’ai perdu Julie, j’ai arrêté le théâtre, j’ai joué dans deux groupes qui ont splitté et j’ai essayé tant bien que mal de maîtriser mes vieilles névroses. C’est dire si ça m’en a fait des choses à raconter.

Mais la vie est belle.

(J’avais prévu des festivités un peu plus classe pour l’occasion, mais on ne maîtrise pas toujours les éléments extérieurs.)

fin de dimanche pluvieux

Quand j'étais gamin, il n'y avait rien de mieux pour me donner le blues : une fin de dimanche après midi avec un ciel qui a l'air de sortir d'un film. La pluie tombe à verse verticalement et mon moral est retourné trente ans en arrière.

la technique du dealer

Je le disais récemment : je suis cerné. Ça ne s'arrange guère : ma mère songeait depuis longtemps à s'acheter un portable, je lui avais par ailleurs signifié que je ne voulais plus m'occuper de son vieux pc sous respiration artificielle depuis longtemps.

Et voilà que son magazine de consommateurs propose dans son dernier numéro un test comparatif sur les ordinateurs portables. Au dessus du lot : le MacBook. J'ai réussi à l'empêcher d'aller en acheter un tout de suite en lui disant de réfléchir une nuit, vu le prix, mais le lendemain elle n'avait pas changé d'avis. Hop, direction le magasin.

Fin ? Sans doute.

D'après ce qui était prévu, ce week-end était notre dernière possibilité de passer du temps à deux avant de partir chacun de son côté. Comme je n'ai pas eu de nouvelles depuis qu'elle a eu quelque chose à me demander il y a dix jours, plutôt que de se faire ensemble une dernière balade, une dernière expo, un dernier ciné, je passe mon week-end seul. Les médicaments ne sont pas suffisants pour aller bien, mais ils m'empêchent tout de même de m'effondrer complètement.

J'aime plus conduire.

Normalement, conduire, c'est quelque chose que j'aime plutôt pas mal. Mais en ce moment non. D'abord, bien que je dorme la plupart du temps comme une masse (merci la pharmacopée) mes nuits ne sont guère reposantes : je me réveille fatigué. Ensuite parce que pour conduire, actuellement, j'ai un peu le choix : je prends mes petites pilules et j'augmente la probabilité de partir dans le décor, ou je ne les prends pas et j'augmente la probabilité du retour des angoisses.

Et puis enfin parce que conduire, c'est une des seules tâches qui excluent toute autre : quand je regarde la télé, je bouquine, quand je surfe, je joue de la guitare.

Quand je conduis, je pense.

quatrième dimension

ne réglez pas votre écran : j'avais envie de dégager mon thème. je n'avais plus envie que mes souvenirs me regardent.

pas prêt.

Avec toi, ça ne sera jamais évident, mais c'est évident que c'est avec toi.

C'est ce que je lui ai dit dans les premiers temps de notre relation. Pas une seule seconde je n'ai envisagé une relation simple et linéaire, nous avions trop de personnalité tous les deux pour que tout passe comme une lettre à la poste. Tant mieux d'ailleurs : la vie, c'est mieux avec du relief.

cœur à nu

les larmes ne veulent pas s'arrêter aujourd'hui.

je suis malheureux.

je me bats avec moi depuis longtemps écrire simplement ça : je suis malheureux.

les médecins savent

Il y a quelques jours, je me sentais mieux. Du coup, je me suis dit qu'il était intéressant de cesser de prendre ces cachets qui m'avaient été prescrits (oui, j'aime pas ingérer des concentrés de produits chimiques.) Il ne m'est pas venu à l'idée, bêtement, que si j'allais mieux, c'était en partie grâce à ces saloperies.

Ça a été magnifique : je me suis remis à partir en vrille comme si rien n'avait avancé.

C'est peu de dire que je commence à être fatigué. Je suis content d'être retourné au boulot, ça me permet de me changer les idées, de me concentrer sur quelque chose, et à vrai dire d'être un peu surpris : si on m'avait dit il y a quelques années que c'est au boulot que je trouverais un jour le plus de stabilité, j'aurais bien ri. Sauf que bon, c'est pas drôle.

Tout ça est un peu décousu, mais dans ma tête, ça l'est tout autant. Si j'en ai le courage, je vous dirai à quel point je me sens vieux.

de la difficulté de communiquer par Internet.

J'en aurais souvent eu besoin ces derniers temps : Il manque un smiley sourire triste.

C'est par périodes

Ça faisait presque dix jours que les larmes avaient disparu...

regretter ses moqueries

Quand j'étais môme, je me moquais des filles qui avaient les yeux humides en regardant les films sentimentaux. J'aurais pas du.

Flamand vs Néerlandais

L'autre façon de savoir qu'on a passé la frontière : quand on passe de Hillestraete à Hillestraat en restant dans la même rue.

l'homme programmé

Quel que soit mon état d'épuisement, quelle que soit l'heure à laquelle je me couche, je dors sept heures. Je pourrais avoir un peu de rab' dimanche, s'il vous plaît ?

Pas pareil

Depuis tout petit, j'ai vraiment cette envie -que beaucoup partagent, je pense- de n'être pas tout à fait comme tout le monde. Là où je pousse un peu le truc, c'est que j'essaie de me faire ma petite place à part dans à peu près tout ce que je fais, que ce soit créatif, au boulot, ou simplement humain.

Mettons par exemple que je fasse de la musique : je n'aurais pas pu faire de la guitare : tout le monde joue de la guitare. J'ai donc fait de la basse, ce qui est plus rare. Plus rare, mais ça arrive quand même, donc j'ai évité soigneusement toutes les techniques de jeu modernes que je voyais autour de moi, à la place, j'ai préféré faire des milliers de notes. Ça n'est sans doute pas meilleur, mais au moins ce n'est pas comparable.

D'ailleurs, au cas où quelqu'un se mettrait à faire des choses comparables, finalement je me suis mis aux claviers et aussi à la guitare, au cas où. Et à la guitare, j'ai fait exactement la même chose : j'ai développé un style de jeu que n'effleuraient pas mes petits camarades. Du coup, je vis très bien de ne savoir faire ce que font les autres, puisqu'eux ne savent pas faire ce que je fais.

Au boulot, c'est le même topo : en plus de mes attributions relativement classiques, je suis depuis longtemps le préposé officiel aux trucs bizarres : on ne sait pas comment faire ? On n'a jamais vu ça ? C'est pour ma pomme.

Mais je réussis ça très bien également dans mes relations avec les autres. Les banales d'abord, où je ne veux pas être juste un client N entre le client N-1 et le client N+1, mais où je veux établir un contact humain, je veux qu'on me regarde et je veux déclencher un sourire. Je ne veux pas être un lambda.

et puis les relations plus suivies : J'ai souvenir qu'au lycée, j'étais accepté par un certain nombre de bandes, des premiers de la classe au punks qui fumaient des pétards dans les buissons, avec tous les entre-deux possibles. Pourtant je ne faisais partie d'aucune, et j'aimais beaucoup ce papillonage.

Aujourd'hui je continue sur le même principe : à ma grande honte, j'aime quand une amie me dit qu'elle me passe ce qu'on n'accepterait pas facilement des autres. J'aime quand on me rapporte que des copines disent de moi que je suis chiant, mais qu'elles ne peuvent m'en vouloir, parce que je suis xave. J'aime attirer l'attention en étant le dernier arrivé à des répétitions de théâtre ou celui dont on accepte qu'il refuse les activités de groupe. Et j'aime à penser que si on accepte de moi ce genre de choses, c'est qu'il doit être visible d'une façon ou d'une autre que si, souvent, je me sens différent, jamais je ne me sens supérieur.

Au contraire.

Retour(s)

Après près de trois semaines d'absence imprévue, je suis heureux d'avoir eu le courage avant de partir de faire la vaisselle et de jeter les denrées périssables.

2006 : rien

Pour paraphraser Louis XVI, je dirais bien 2006 : rien.

Je n'ai pas de souvenir marquant de cette année là, dans ma mémoire, elle est grise. Il y a bien eu le voyage au japon, mais c'était tellement court. De plus, si le Japon m'a vraiment plu, alors même que je n'en attendais rien, le voyage lui même reste, pour des motifs personnels, un souvenir très mitigé.

séduisant

Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Je suis en ce moment plutôt mal dans ma tête, qui suit ces pages l'aura compris. Ça ne date pas d'hier d'ailleurs, car il y a eu des signes avant-coureurs à la situation actuelle. Hors, depuis quelque temps, et la rupture, tout en me dévastant la tête, n'a rien entamé à ce niveau là, voilà que je me sens bien dans mes pompes.

Ça fait du bien

Il y a longtemps que je répète, avec mes collègues, que le spectre du chômage nous effraie fort peu. Il est fort agréable d'en avoir la confirmation dans la vraie vie.

Les Marquises

Je n'avais jamais réellement remarqué à quel point le texte des Marquises de Jacques Brel était ce qu'on pouvait faire en mots de plus approchant d'une peinture impressionniste ; À peu près aucune phrase là dedans n'a de réel sens, mais l'impression d'ensemble est un tableau parfaitement compréhensible.

Fin de la civilisation

On avait commencé à vraiment sentir qu'on arrivait au bout des ressources naturelles, et le nouveau gouvernement avait pris des mesures tellement drastiques que les tensions s'étaient avivées, dans le pays et avec les voisins, et la guerre avait fini par éclater.

Un fois que tout avait été terminé, les moyens de production étaient détruits : pour l'instant, pas de pénurie, mais on sait que ça ne peux que s'amoindrir de plus en plus, pour finir par disparaître complètement. On sent que le plus rapide sera la disparition de l'électricité, mais moi, ce qui m'emmerde, c'est la disparition prochaine des Camel Light...

Et puis je me suis réveillé, j'avais les yeux un peu humides, et j'ai compris de quoi parlait mon rêve.

Viande blanche

  • Vendredi midi : Poulet roti
  • Vendredi soir : Restes de poulet roti
  • Samedi midi : Shawarmah au poulet
  • Dimanche midi : Poulet basquaise
  • Dimanche soir : Curry au poulet
  • Lundi midi : Brochette de poulet
  • Lundi soir : Poulet roti
  • Mardi midi : Restes de poulet roti

La viande blanche, c'est bon pour la santé. Mais je crois que ce soir je me fais un steak.

presque bonne idée

Les hotspots wifi gratuits de la ville de Paris dans les parcs, c'est vachement cool, mais c'est dans les parcs. Et il pleut.

je me questionne existentiellement

pourquoi n'ont-ils jamais songé à faire du nutella en tube ?

Contre nature

Putain comment c'est trop trop beau, Hardy Heron sur un MacBook !

Mauvaise période pour les décisions

Bon, je l'ai dit, je n'arrête pas de le dire depuis quelque temps, je ne suis pas dans une de mes meilleures périodes : On a donné un coup de pied dans la vase au fond de ma tête et je n'ai plus aucune visibilité. Du coup, ce n'est vraiment pas la bonne période pour prendre des décisions.

bonnes nouvelles

Il y a quand même deux bonnes nouvelles : je préfère la musique au modélisme, en ce moment, c'est mieux. Et puis toutes ces histoires sont bonnes pour ma ligne.

un peu plus

Je n'ai jamais tiré au flanc de toute ma carrière, mais là, j'ai du mal : encore un peu de rab d'arrêt.

la musique qui fait mal à la tête

On pourrait croire à mes écrits récents que j'ai du mal à supporter ma rupture. Ce n'est pas exactement le cas, en tous cas pas directement ; Disons que la rupture n'est que la perte du dernier des points d'appui grâce auxquels j'avais réussi à me construire un équilibre ces dernières années.

Mais ce problème d'équilibre est bien plus profond que cette histoire là, je m'y débats depuis des lustres. Il est un indicateur de cette situation auquel je n'avais jamais pensé : la musique.

jour, nuit, jour, nuit

Ça va, ça va pas, ça va, ça va pas... Je continue à alterner les périodes où je me sens détendu et les périodes où mes nerfs me lâchent complètement[1]. Le passage du bien au pas bien peut se faire en quelques dizaines de minutes ; Dans l'autre sens, ça peut se faire brutalement : une image, un souvenir qui revient, une idée qui en amène un autre et je n'ai plus qu'à trouver un trou pour me cacher.

Sortir pour n'être pas seul et ne pas tourner en rond n'est pas même une solution : tout à l'heure, quelque part entre Éluard et Allais, un présentoir m'a lancé une phrase qui a tapé en plein milieu de la cible, et les clients de la librairie se sont demandé ce qui arrivait à ce taré en train de pleurer entre deux étagères.

Je suis épuisé.

Notes

[1] Je devrais sans doute me mettre à écouter de la musique contemporaine.

iPhone 3G

Ah tiens, il parait qu'une version 3G de l'iPhone va sortir. Je m'en fous un peu, mais si quelqu'un veut se débarrasser un iPhone pas 3G à pas cher, j'accepte volontiers de l'aider.

glissade

à trois heures, j'ai fini par m'endormir, d'une certaine façon apaisé. ce matin, ce sont de nouveau les larmes qui m'ont réveillé, c'est pas gagné.

décision prise

C'est fait, ma décision est prise et communiquée : je me donne un mois pour passer encore un peu de temps avec elle. Et dans un mois, elle disparaît de ma vie. J'espère maintenant qu'elle saura faire quelques efforts pour ces derniers moments passés ensemble avant de tirer un trait définitif sur ces six dernières années.

Et après, vous serez gentils de me ramasser.

café bouillu...

Un café raté et j'éclate en larmes... Il va falloir prendre des mesures.

auto-plop

Qui est le connard qui a inventé le piano, les ordinateurs, les sites de partitions, la chanson des vieux amants et qui a mis tout ça côte-à-côte dans le séjour ?

Ouvre tes yeux !

Ils me font penser à ceux qui découvrent des mois après avoir voté pour lui que notre bling-bling souverain est instable, les ceusses qui découvrent brutalement par le biais d'une banderole insultante que les supporters de foot sont cons.

Enfin, pendant ce temps là, au moins, on peut passer les choses importantes à la trappe.

One way

New York, août 2003.
New York, août 2003.

petite annonce

par le plus grand des hasards, y aurait-il parmi mes trois ou quatre lecteurs habitués quelqu'un qui sache mettre en forme un CV ? (pas un graphiste, mais quelqu'un qui connaisse assez le truc pour revoir la rédaction et faire une mise en page qui donne envie de lire.)

Ne répondez pas en commentaire mais plutôt par mail à xave, chez xave.org

Dialogue médical

Ils sont fous ces médecins :

-Ce qu'il faudrait, là, ça serait que vous alliez à Sainte-Anne.
-Hein ? Non !

arrête

Bon, ma tentative lamentable de poisson d'avril n'a pas déchaîné les foules, je n'étais pas crédible ?

Non, il n'y a pas de mieux. Ma tête est toujours aussi bordélique et tout ça remue énormément la vase déposée au fond au cours des années. Je disais l'autre jour que plus que la rupture, c'est le vide qui m'était insupportable. Il semblerait que plus encore que le vide, je doive gérer des noirceurs profondément enracinées, et de celles là, je ne suis pas prêt de m'extirper.

Dans le passé, j'ai déjà mis plusieurs années à me sortir de situations similaires. Aujourd'hui la peur que ça se reproduise me fait essayer d'avancer très vite, et c'est sans doute trop vite : les nerfs sont tendus à la limite de la rupture.

La limite s'est rappelée à moi hier.

Chronique de week-end

MAJ: ceci était un poisson d'avril foireux