C'est quand même une femme bien, puisqu'après l'avoir essayé un peu elle m'a demandé s'il était possible d'installer Linux dessus. Aussitôt dit, aussitôt fait, et je vous promets, Ubuntu, sur un MacBook, c'est beau.

Là où se situe la traîtrise, c'est qu'elle est partie en vacances, en me disant que je n'avais qu'à l'utiliser pendant ce temps là, histoire de vérifier qu'il fonctionne bien. J'ai donc passé quinze jours dessus, à découvrir que la boite est belle, Linux tourne bien, OsX est quand même salement joli et pratique^[1], que les presque quatre heures d'autonomie sur batterie n'ont rien à voir avec ce à quoi j'étais habitué jusque là et que la puissance est au rendez-vous, puisqu'un Windows virtualisé sous Linux tourne mieux qu'en natif sur les différents PC que je fréquente habituellement.

Et c'est quand même traître, ce principe du Prends, fils, c'est gratuit (pour l'instant.) C'est la technique habituelle du dealer, ça : je ne te fais pas payer jusqu'à ce que tu sois accro. Parce que j'ai un peu l'impression de commencer à l'être quand même, c'est énervant. Moi, cette machine jolie et puissante^[2], elle commence à vraiment me plaire, quoi qu'en dise l'autre, là.

Heureusement, ça coûte toujours la peau des couilles^[3], et j'y tiens, moi, à la peau de mes couilles. Je vais donc courageusement tenir le coup encore un certain temps.