Métaphore

Il fait froid dehors

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Liveblogging

Tiens, c’est un format qui se perd un peu : ça fait longtemps qu’on n’a pas fait de live-blogging. Alors hop, on y va.

Sous le soleil Normand, il pleut.

Un week-end chez LeChieur, ça va du plus classique (Je ne comprends pas, avant que tu arrives, il faisait beau…) au plus inattendu (je l’ai vu faire une sieste presque sans ronfler.) Mais je ne regrette pas d’avoir affronté les éléments (cinq heures et des de route de retour de nuit en manque de sommeil avec une pluie tellement torrentielle que j’avais l’impression d’être un saumon remontant à la source) et les héritiers (j’ai encore été transformé en mur d’escalade, c’est de plus en plus fatiguant à mesure qu’ils grandissent[1][2]) parce que ce week-end m’a permis, en une courte retraite de trois jours, de me retrouver, d’explorer ma psyché et de découvrir en moi des choses étranges :

J’ai adoré les tripes à la mode de Caen[3][4][5]

Notes

[1] Mais en l’occurrence, ce qui ne vous tue pas me met de bonne humeur.

[2] Et moi, j’ai eu un joli dessin, na.

[3] À la mode d’où ?

[4] En même temps, mes derniers souvenirs de tripes remontent à un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître (les nazes.)

[5] Il est par contre probable que les tripes à la mode de Caen soit meilleures à Caen (avant-hier, puisque vous posez la question) qu’à Lille (du temps que l’humble garni qui nous servait de nid ne payait pas de mine.)

Ah oui, comme ça ...

Et la même évidence : la culture n’est pas une jouissance, c’est une obligation sociale.

Bienvenue dans le troupeau

Donc, au bout de 37 ans et demi d’errements, je sais enfin pourquoi je fatigue tout le monde, pourquoi je déprécie tout ce que je fais, pourquoi on m’appelait — avec énormément de mépris — “monsieur Je-sais-tout” à dix ans, pourquoi je me suis éteint à douze ans, pourquoi je doute de tout tout le temps (et surtout de moi), pourquoi il arrive trop souvent que je ne comprenne pas tout ce qu’on me dit, pourquoi je suis incapable d’expliquer des choses simples aux gens, pourquoi je veux toujours aller au bout des choses (au bout des polémiques, aussi), pourquoi j’ai cette inaptitude à la concentration qui frôle la pathologie lourde, etc. En un mot, pourquoi je suis aussi chiant.
Nonal/LeChieur - Une histoire d’acide aminé.

Et moi, je sais pourquoi nous sommes amis.

Mais c’est vrai qu’il est chiant.

L'hôtel ne désemplit pas

Normands sur le départ

Voilà, les Normands qui étaient arrivés après le départ de l'Enchianteresse sont rentrés chez les vaches et les pommiers. J'attends maintenant les ex-expats d'une minute à l'autre, vous m'excusez si je suis un peu indisponible ?

Guide touristique au pair

Je suis joyeusement fatigué après avoir reçu toute une semaine une famille qui m'est fort sympathique (même si le patriarche est un chieur) et c'était bien. Des balades à gauche, des balades à droite, des trucs à la cool et des trucs de touristes, des troquets sympas, d'autres avec de jolis verres, des vieilles pierres et du béton récent, un cheval qui s'appelle Bertje, une promenade en bateau, un Atomium sur les traces de Spirou, des sièges réhausseurs (que je vais laisser dans la voiture, il parait que c'est top pour draguer), un appart qui contient cinq personnes plus facilement que je ne l'aurais cru, un Espace Jacques Brel fermé, un Manneken Piss, une Janneke Piss, un Zinneke Piss, une place Flagey, une place Jourdan, une place De Brouckère, une place Sainte Catherine, une Grand-Place surtout.

Normands à Bruges

Aussi des frites, des sandwiches boulette, du spam, des frites, des croquettes, des moules, des frites, des fricadelles, des boulettes-tomate, et quelques bières tout de même.

Où ? Caen.

Je me réveille plus tôt que je ne l'aurai voulu, mais il me faut pratiquement une heure pour réussir à m'extirper du lit. La fatigue accumulée ces derniers jours commence à avoir raison de moi. D'ailleurs, je n'ai rien prévu d'autre aujourd'hui que les cinq cents derniers kilomètres pour rentrer chez moi. Je passe donc une journée tranquille à profiter d'être enfin posé un peu pour me détendre, et à aller distraire LeChieur lors des quelques pauses qu'il s'accorde par rapport au boulot (certaines de ces pauses vont jusqu'à durer quatre minutes, quand même.) Le midi, nous partons sur Caen, toujours histoire pour lui d'abattre un peu de boulot et pour nous deux d'aller manger des cochonneries dont nous sommes friands. Je m'étonne encore une fois de la familiarité qu'à pour moi cette ville, voilà ce que c'est que d'y passer trois ou quatre fois par an.

LeChieur a de la répartie

Dimanche au marché, LeChieur, tout à trac, répond au militant, tout en tracts :

-Monsieur, le programme de Ségolène Royal ?
-Non merci, je suis de gauche.

LeChieur, Bed and Breakfast

Le Bed & Breakfast de monsieur et madame LeChieur, c’est bien. Bon d’accord, la cuisine sent le chien[1], c’est peut-être pour ça que LeChieur emmène ses enfants en bas age se nourrir au McDo[2]. S’étonnera-t’on après que les dits enfants lâchent un Pouah ! retentissant en présence d’un Livarot[3] ?

Mais il est d’autres raisons qui valent le coup de choisir une telle destination. Bien sûr, on est nourri au pâtes/jambon à l’eau[4], bien sûr, on a droit à des palettes de transporteur en guise de lit[5], bien sûr, votre copine se fait faire du plat tout le séjour[6], bien sûr, la porte de la salle de bain n’a fort opportunément pas de verrou, ce qui permet au maître de maison de s’y introduire subrepticement pour vous y observer nu[7],

Mais qu’à cela ne tienne, ce qui importe au visiteur, c’est l’atmosphère de recueillement culturel qui baigne ces lieux lorsque le maître d’iceux, désireux de s’élever l’esprit, cesse de s’occuper de ses invités pour prendre un livre et s’installer dans son canapé préféré :

[8]

Notes

[1] Authentique.

[2] Authentique.

[3] Authentique.

[4] Authentique.

[5] Authentique.

[6] Authentique.

[7] Authentique.

[8] Authentique.

À bas les blouglapins !

En raison d'un arrêt de travail d'une certaine catégorie de la blougobulle, Kozeries en dilettante, la Boîte à Images et Métaphore, il fait froid dehors interrompent la publication de leurs billets pendant une durée de 24h[1].

interlude

Notes

[1] Ou plus, moi aussi, c'est selon mon humeur.

Week-end

Le saviez vous ? De xave.org à brols.net, il y a cinq heures de route quand même ...

doukilé ?

Je m'interroge ... Est-ce que quelqu'un aurait des nouvelles du blogueur formerly known as Nonal ? Pour une fois, il n'a pas fermé son site, mais bon, on a quand même fort peu de nouvelles, je suis un peu inquiet... Le site ne resterait-il ouvert que parce qu'il a oublié son existence ? La thèse du voyage de noce avec le fantôme du pogo ne tient plus : celui-ci s'est finalement réveillé.

Vous allez me dire que moi-même, je dors un peu...

Ce n'est pas entièrement faux.

D'ailleurs, j'ai oublié de mettre une zimage pour le mois de février.

Mords là d'dans, p'tit', ça va faire mal....

La Koz vient de m'en refourguer une, alors je le dis tout de go :

La douleur se fait lancinante et met la sourdine et d'un seul coup elle revient, brutalement.

C'est tiré d'un billet un peu cryptique qui s'intitulait Cowboy et qui date d'il y a un tout petit peu moins de six ans, en novembre 1999. A cette époque, j'allais souvent un peu moins bien que maintenant... Bon allez, il est tard, je peux expliquer un petit peu : je venais d'être odieux envers une ex dont j'étais raide dingue, histoire qu'elle décide de n'avoir plus jamais aucun contact avec moi, puisque j'étais bien incapable de le faire moi même.

Je vais vachement mieux. Ma vie est pleine de Julie. Et puis je suis moins con[1].

Et hop, je rebalance la patate aussi sec à :

  • Pep, j'aime bien l'emmerder.
  • Nonal, il aime bien être emmerdé.
  • Ben, qu'il poste un peu !
  • McCime, qu'on le visite un peu !
  • Le premier qui en a envie et qui se manifeste dans les commentaires.

(avec mes excuses au reste de la Team, mais ça arrivera bien jusqu'à eux...)

les règles sont les suivantes :

  1. Go into your archive / aller dans vos archives
  2. Find your 23rd post (or closest to) / retrouver la 23e note ou celle proche de ce chiffre
  3. Find the fifth sentence (or closest to) /retrouver la 5e phrase
  4. Post the text of the sentence along with these instructions / afficher le texte de la phrase ainsi que les instructions.
  5. Tag five people to do the same / Demander à 5 personnes d'en faire autant.

Notes

[1] J'espère.

mot d'absence

Oui, bon ben d'accord, je vous ai laissé sans nouvelles pendant quelques jours... Ça arrive. J'étais en train de bosser, pour le boulot et pour un camarade.

Pour le boulot parce que dans mon équipe de base : trois personnes, on en a eu un en congé, et l'autre est tombée malade. Du coup, j'ai passé quelque jours à faire le boulot de trois personnes, et ça laisse peu de temps pour la bagatelle. Surtout qu'un de mes deux boulots surnuméraires m'était glorieusement inconnu et j'ai eu l'auto formation la plus rapide et intense de ma carrière (Il s'agissait des backup de toutes les données de la maison, ça a une certaine importance.)

Et puis at home, le sieur Nonal a enfin cédé à mon insistance de plusieurs mois : il accepte, voire même il appelle de ses vœux une migration de son site actuel, sous SPIP, vers DotClear. Comme je suis un petit peu impliqué dans la vie de DotClear et que le Nonal et moi sommes assez proches pour qu'il me prête des cache-nez, je l'aide un peu dans la récupération des données de son site actuel vers la nouvelle plate-forme.

C'est bien comique : à ma gauche : SPIP, une base de données de trente deux tables et deux dehors, des informations disséminées à droite et à gauche, et plusieurs types d'articles aux formats bien différents les uns des autres, à ma gauche, DotClear, le challenger, un rôle, six tables, tout en légèreté. Faire rentrer les infos du gros dans le petit, c'est comique.

Bah, j'ai vu pire : ma propre transition à DotClear. Mes infos étaient dans des fichiers, pas dans des tables, et il me manquait un concept tout bête : les titres d'articles. J'ai du repasser sur cinq ans d'écrits pour retrouver des titres. Ici, rien de tel, mais faire cohabiter dans une seule table des infos contradictoires venant de plusieurs n'a pas été simple. Après il faut gérer les différence de format, vérifier que tout est bon ... J'y ai passé quelques jours, mais j'ai maintenant un script sql et un script Dotclear qui me permettront le moment venu de convertir la base SPIP en un Dotclear fonctionnel en trois minutes. Je me suis bien amusé.

Mais ça m'a pris du temps. Alors je n'étais pas là. Voilà.

"ces démocrates sincères qui aimeraient quand même bien ôter le droit de vote aux smicards..."

Il s'énerve et il écrit des gros mots.

pour cinq millions, t'as plus rien.

Mon ami Nonal n'aime pas les gens. Mais des fois il dit des choses qu'il faut lire. Voilà une de ces fois (surtout si vous êtes de droite.)

la routine...

Tu es prévisible, quand même.
Nonal.

Qu'est-ce que tu es prévisible !
Julie.

Encore un autre dito qui a du mal à arriver à cause de mon emploi du temps chargé (bon, d'accord, c'est vrai que je suis un rien flemmard aussi...) Et cette fois-ci pour raconter quoi ? Ben... Un mariage, tiens ! Histoire de changer...

Parce qu'après tout, on ne change pas une formule qui gagne, après être allé avec Julie à un mariage à Lille, un mariage en Bretagne, un mariage en Picardie, un mariage dans le Languedoc, un mariage dans le valenciennois, un mariage en Flandres, et j'en oublie, nous voilà repartis pour un mariage en Bretagne... Mais ils vont pas bien, les gens ?

Émulation

La larcenite aigüe bat son plein : Nonal fête lui aussi son retour à la terre en inaugurant une rubrique rural !...

Ceci est un détournement

Ne bougez pas : ceci est un détournement de site. Mettez vos mains sur la tête, ne paniquez pas, et lisez lentement tout ce qui suit. Si vous suivez ces instructions, nous vous laisserons repartir librement et en bon état, ou peu s'en faut. Nous, c'est les représentants du mouvement UVMPLMMM (Une Vie Meilleure pour les Managers du Monde de la Musique).

le temps a du temps

Qu'il dit !

Et si c'est pas quelqu'un que j'aime, c'est personne.
Nonal

Entre nous soit dit, bonnes gens
Pour reconnaître
Que l'on est pas intelligent
Il faudrait l'être...
Tonton Georges

Aimez votre âge
Marie-Claire Magazine

Que j'dis !

Un mien camarade se vante sur ses pages d'être un sale con, ce que je confirme. Il est effectivement, comme il le dit lui-même sectaire, grossier, égoïste, arrogant, agnostique, intolérant, dépensier, malpoli, superficiel, dilettante, velléitaire, incompétent, paresseux, gourmand, et j'en oublie forcément. Le pire, c'est qu'il s'en vante. Le plus pire, c'est qu'il existe au moins un être humain (moi, mais il doit y en avoir d'autres) qui l'aime justement pour ça. Parce que finalement je suis pareil, j'en suis tout aussi content, et je le vis très bien. Moi non plus je n'aime pas les gens, la plupart me le rendent bien, sauf quelque cas particuliers que justement j'aime bien. J'appelle ça être sélectif.

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