Métaphore

Il fait froid dehors

Résultats de la recherche pour le tag Bruxelles

Fil des billets - Fil des commentaires

J'ai un truc à vous raconter

Bon alors, attends… Où est l’interrupteur, déjà ? Ah, voilà. Oh, ça me rajeunit, dis. Mais bon, c‘“est un peu poussiéreux ici, on voit que ça n’a pas servi depuis longtemps. Oui, d’accord, je suis venu allumer de temps en temps et changer l’image dans le cadre, mais à part ça, c’est vrai que ça fait un bail.

Je ne sais plus où j’ai lu quelque-chose qui disait plus ou moins “Je n’aime pas quand les gens que je suis ne disent plus rien sur Internet. Je ne sais pas s’ils sont heureux ou morts”. Bon alors, j’ai une nouvelle : je ne suis pas mort.

magnets-640.jpg

Je ne suis pas revenu dans le coin pour vous raconter ma vie par le menu, mais l’optique dans laquelle j’ai ouvert ce (qui n’était pas encore appelé) blog, c’était pour éviter d’avoir à raconter mes aventures d’emménagement à Bruxelles individuellement. En les racontant ici, ça me permettait de tenir à jour ceux qui le souhaitaient, tout en m’évitant de raconter la même chose à chaque copain que je croisais, et en laissant de la place pour autre chose dans les discussions. Du coup, ça me paraît pas mal de faire les poussières un petit peu pour venir vous raconter au moins la nouvelle importante qui va un peu boucler la boucle avec l’ouverture de ce carnet : je m’en vais.

De Schreeuw

De Schreeuw

J'ai choisi

Il est temps que je me débarrasse de ça, parce que c'est quand même le quatrième dital que j'écris sur un sujet qui n'en devait prendre qu'un. Alors ? Paris ou Bruxelles ?

Ce n'est pas franchement étonnant, ceci dit, que j'ai autant à en dire : ça occupe une place non négligeable dans ma tête depuis des mois. Quand j'ai commencé à voir la dame des questions, les premières séances ont toujours débuté par la même interrogation : Est-ce que je veux aller à Paris ? Je n'ai commencé à attaquer mes angoisses avec elle que par ce biais là. Et j'ai changé d'avis quelque chose comme 7321 fois sur ce sujet là.

Et tout valsait d'un côté à l'autre de ma tête au fur et à mesure : N'est-il pas urgent que je me pose ? Ne dois-je pas redevenir moi-même (c'est qui, ça, d'abord ?) ? Est-ce que je n'aurais pas plus de chance de rencontrer une fille à Paris ? Est-ce qu'une parisienne serait la fille qu'il me faut ? Est-ce que ça ne fait pas trop longtemps que je traîne ce job ? Est-ce que c'est le moment de tenter un autre boulot qui pourrait me déstabiliser encore un peu plus ?

Bon arrêtons le suspens.

Bruxelles ?

J'ai découvert Bruxelles il y a un peu plus de neuf ans, et pour un certain nombre de raisons, je ne m'y suis pas installé, m'étant toujours considéré comme de passage. C'est en partie pour ça que j'ai envisagé facilement d'aller à Paris, puisqu'il y avait des années que finalement, chez moi, c'était sur les routes entre Paris, Lille et Bruxelles, je n'avais pas de résidence et de vie établie dont je devais m'arracher.

Je fonctionne beaucoup en me cognant depuis quelques mois : je pars d'un côté jusqu'à ce que j'arrive dans le mur, alors je ne peux plus avancer autrement qu'en me retournant et en repartant dans la direction inverse. Quand je suis enfin arrivé à prendre la décision d'aller m'installer à Paris, j'ai commencé à réexaminer ça d'un autre angle.

Je ne sais plus trop où j'ai commencé cette réflexion dans l'autre sens, mais il me semble que c'est en repensant à une très vieille histoire : Il y a des très longues années, mon meilleur ami et moi-même avons été quittés presque simultanément par les filles avec qui nous pensions que nous allions faire notre vie. Quelques temps plus tard, il trouvait un poste dans un patelin que j'ai toujours trouvé complètement pourri mais qui avait un avantage énorme : il n'était pas très loin de là où était allée s'installer son ex.

Guide touristique au pair

Je suis joyeusement fatigué après avoir reçu toute une semaine une famille qui m'est fort sympathique (même si le patriarche est un chieur) et c'était bien. Des balades à gauche, des balades à droite, des trucs à la cool et des trucs de touristes, des troquets sympas, d'autres avec de jolis verres, des vieilles pierres et du béton récent, un cheval qui s'appelle Bertje, une promenade en bateau, un Atomium sur les traces de Spirou, des sièges réhausseurs (que je vais laisser dans la voiture, il parait que c'est top pour draguer), un appart qui contient cinq personnes plus facilement que je ne l'aurais cru, un Espace Jacques Brel fermé, un Manneken Piss, une Janneke Piss, un Zinneke Piss, une place Flagey, une place Jourdan, une place De Brouckère, une place Sainte Catherine, une Grand-Place surtout.

Normands à Bruges

Aussi des frites, des sandwiches boulette, du spam, des frites, des croquettes, des moules, des frites, des fricadelles, des boulettes-tomate, et quelques bières tout de même.

Bruxelles, et des amis

Ça se mélange bien.

Je connais étrangement mal Bruxelles pour quelqu'un qui la fréquente depuis si longtemps, mais j'y évolue avec grand plaisir, surtout quand j'y vois des têtes que j'aime bien.

Et j'ai vu pas mal de têtes que j'aimais bien, ces derniers temps ; en couples. Un couple qui venait passer le week-end pour écouter la musique et manger un morceau avec moi, un couple qui venait passer la semaine pour trouver un appart avant de venir s'installer, avec qui je me suis perdu dans les petites rues des Marolles avant d'aller admirer la Grand Place, d'aller boire un coup à côté du Manneken Piss, et passer la soirée le lendemain du côté de Saint Gilles.

un autre anniversaire

Il y a neuf ans pile aujourd'hui, je débarquais à Bruxelles.

J'aime bien quand même...

Pourquoi ces prochains jours
Où je devrai penser
À ne plus m'habiller
Que d'une moitié d'amour ?

Jacques Brel

passage d'aliens

J'ai secoué beaucoup d'arbres ces derniers mois pour voir ce qu'il en allait tomber, je vois des beaux fruits un peu partout et je n'ai pas encore la moindre idée de ceux que je vais choisir. Parce qu'à un moment, tout de même, il va falloir.

J'ai passé un bon week-end.

Je l'ai commencé en voyant des amis à Bruxelles, puis en en passant le reste avec une demoiselle à Paris, où j'ai eu ensuite un entretien professionnel lundi matin avant de refaire 350 bornes pour retourner au boulot.

Tiens ? Encore ?

Sur la route ce matin, dans une rue que je peux prendre en voiture pour la première fois depuis huit mois (travaux), des barrières. Pourquoi ? Oh, rien, un trou, encore.

Les rues de Bruxelles

Il y a des années, dans une rue de mon petit patelin en France, la chaussée s'est effondrée sur une soixantaine de centimètres, j'avais trouvé ça impressionnant : Comment une chaussée peut-elle s'effondrer sur elle-même ? J'ai eu l'impression d'habiter un patelin où les infrastructures étaient totalement pourries.

Hier, l'avenue Louise, une des très grosses avenues de Bruxelles, juste à côté de chez moi, a été fermée toute la journée, le temps qu'on récupère les morceaux d'une grue qui menaçait de s'effondrer suite à un effondrement de chaussée autrement plus conséquent. Il y a quelques années, ce sont à quelques jours d'intervalle les rues de la Loi et Belliard -deux accès majeurs pour respectivement entrer et sortir de Bruxelles - qui s'effondraient sur elles mêmes pour deux raisons totalement différentes, laissant des trous profonds de sept et douze mètres tout de même. Du coup, le trou qui est un jour apparu brutalement sous mes fenêtres était ridicule, ce n'était qu'un effondrement de chaussée ridicule dans une ville qui en a visiblement une grande tradition.

Retour à Bruxelles

Bruxelles est la capitale de la Région Bruxelles-Capitale, de la Flandre, de la Belgique, de l'Union Européenne et peut-être un jour du monde.
la Désencyclopédie

C'est absolument crétin : après avoir passé sept semaines à tourner en rond sans pouvoir rien faire, à être de plus en plus amorphe à force de me faire chier et de ne pas dormir, j'ai enfin pu me remettre petit à petit à écrire, à faire de la musique, et d'autres choses qui m'étaient interdites. Dit autrement : après sept semaines de merde, j'ai enfin pu recommencer à vivre et à profiter de mon temps libre. Bien entendu, c'est à ce moment là que je dois repartir bosser.

Bruxelles n'a pas changé en mon absence. J'ai même, encore plus tristement, l'impression de l'avoir quittée il y a une semaine, sauf que je n'ai pas pu profiter des mois d'été et du rythme ralenti de la ville, alors que j'aime ça. Je suis en train de me remettre dans le bain du boulot et les flics du coin continuent à se comporter comme si on était à l'orée d'une guerre thermonucléaire globale.

Bref, rien n'a changé.

(Ah si : mon modem est mort. Disparition totale d'Internet entre 9h et 18h jusqu'à nouvel ordre donc.)

La France, c'est triste. (ceci n'est pas une fête.)

Ce week-end, Julie est moi sommes allés voir les vaches : la Cow Parade a débarqué à Paris. Comme il y a quelques années c'était à Bruxelles[1] et ça nous avaient bien plu, il me semblait tout naturel, ayant vu des choses drôles à une Cow Parade d'aller en voir d'autres à une autre.

Ben non.

photo : une vache

Les vaches Bruxelloises, c'était joyeux : il y avait des vaches à facettes, des vaches fusées, des vaches toréadors, des vaches qui faisaient du surf ; les artistes avaient rivalisé d'idées saugrenües, il y avait des vaches un peu n'importe où, c'était drôle.

Les vaches parisiennes sont tristes[2] : d'abord il n'y a rien qui dépasse : pratiquement personne n'a cherché à détourner la vache vierge pour partir dans un délire, la quasi totalité des vaches sont simplement peintes. Voire mal peintes. Beurk. Ajoutez à ça que la façon dont elles sont disséminées est un peu à l'arrache : tiens, on a vingt mètres de trottoir, mettons en quatre de suite. Oh, il y a un trottoire en face ! Faisons exactement même chose !

C'est nul, c'est triste.

On m'a un jour présenté les belges comme étant comme des français, mais en moins prise de tête. Je vous jure que quand on voit comment en France on peut faire très sérieusement (entendre tristement) des choses qui demanderaient avant toute chose un grain de folie, ce n'est pas si difficile à croire. À moi le pays du surréalisme !

Notes

[1] Si, si, je vous assure. Le site de la Cow Parade semble l'avoir complètement oublié, allez savoir pourquoi, mais je les ai bien vues, ces vaches.

[2] Qu'on ne se laisse pas abuser par la photo qui illustre ces quelques mots : Si Julie l'a photograpiée, c'est qu'il s'agissait de la vache qui sortait un peu du lot.

Mur de nouvelles

photo: des journaux. Plein !

27 mars 2004, à Bruxelles, l'internationale.

du bon miam.

La nourriture la meilleure est celle qui contient le plus de calories.
Loi de Murphy

Je viens de me préparer une salade de tomates, alors que j'ai des bons steaks hachés au frigo, c'est affreux : je deviens super sain, je ne me reconnais plus. Et plus d'une heure de marche par jour, et l'arrêt du tabac, et les salades le midi, et les fruits. Et cette brosse à dents qui ne quitte plus ma poche... Mais qui suis-je ? Qui deviens-je ?

Bof, moi, quoi. Je n'avais pas le choix de toutes façons.

Blanc !

Bruxelles est tout blanc, j'adore ça !

Putain...

Qu'est-ce que c'est beau, Bruxelles, la nuit...

poubelles chics

Une rue chicos de Bruxelles, c'est l'heure de fermeture des magasins, demain passent les éboueurs et plein de vendeurs super classes en costumes à quatre fois mon salaire sont en train de se fader des monceaux d'ordures.

ramblings

Quel jour sommes nous ?
Nous sommes tous les jours,
Mon amie,
Nous sommes toute la vie,
Mon amour.

Jacques Prévert

Je suis fatigué. Je ne sais pas trop pourquoi, mais voilà quelques jours que je suis dans une forme déplorable. Il faudrait que je dorme plus, mais bon ... Quand je tombe de sommeil à 22h, je me dis que je fais encore un truc ou deux et que je vais me coucher. Et régulièrement, le truc ou deux se termine passé une heure du matin. Il faudrait que je me force. Ça commence à jouer sur mon moral et sur mon humeur.

Donc voilà : depuis ce matin, j'ai un nouveau neveu et une nouvelle nièce ... Non, non, pas des jumeaux. Mais ma soeur et ma belle soeur devaient être à la même soirée il y a une neuvaine de mois de ça. Du coup, la question que j'ai le plus entendue ces derniers mois est "et toi, c'est pour quand ?" C'est pas prévu avant 2042 pour le moment. Lachez moi la grappe.

éprouvant !

-À nous deux, Repulsor !! Je vais te dématérialiser avec mon pulso-laser cosmique à cristaux liquides...
-Putain, fais voir ! Tu l'as eu où ?

Franck Margerin

Décidemment, poinct ne m'étais trompé, ce fut une semaine fort éprouvante: le week-end dernier était rempli de répèts, et puis dimanche soir, je suis retourné sur Bruxelles. Lundi, j'ai commencé ma journée en déchargeant plusieurs palettes de toners d'imprimante (j'aime l'informatique, cette discipline intellectuelle), et toute la journée a été à l'avenant, en attendant de retourner sur Lille le soir pour monter sur scène, avec fin de la représentation fort tard, donc retour sur Bruxelles encore plus tard. Mardi, je ne me souviens plus, je n'étais pas en état. Mercredi, je sais: je suis retourné à Lille pour la soirée de cloture du festival théâtre. Qui s'est fini encore plus tard, donc j'ai dormi à Lille, et puis j'ai fait quelques courses, et puis je suis retourné à Bruxelles, et puis je suis allé boire un (des) coup au Moeder Lambic, le troquet aux mille bières. Du coup j'avais encore une certaine fatigue vendredi pour aller travailler, et puis retourner à Lille, et puis partir en Flandres pour y retrouver le Toune et boire des pots. Et puis du coup, tant qu'à faire, y retourner le lendemain et reboire et passer la nuit dans la voiture. Bon, je vais mourir et je reviens.

Le live du Floyd? Il est bien!