Métaphore

Il fait froid dehors

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Alwijn 2016

Récemment, juste comme ça parce que nous en avions envie, mes petits camarades d’Alwijn et moi avons fait un petit bœuf. Enfin, mes petits camarades disponibles, puisque notre guitariste est toujours exilé dans le sud. Ça s’est plutôt bien passé au vu des circonstances, ma foi. Les circonstances en question étant donc l’absence du guitariste/chanteur, celui qui a toujours fait le gros du travail mélodique en quelque sort. Aussi un batteur qui n’avait repris ses baguettes que depuis peu après une paire d’années interruption, et un bassiste (votre serviteur) qui lui n’avait touché une basse qu’en dilettante sur le canapé au cours des cinq ans écoulés depuis la dernière fois que nous avions joué ensemble (et avec une putain d’inflammation au doigt depuis l’été dernier qui m’a vu pratiquement incapable de jouer quelque instrument à corde que ce soit, s’il demande plus physiquement qu’un ukulélé[1]).

Bref, nous voilà tout rouillés, n’ayant pas joué ensemble depuis des années, et en train d’improviser complètement les arrangements puisque n’ayant plus l’instrument principal sur lequel s’appuyer. Forcément, il y a des flottements[2], mais je trouve que vu les conditions, nous ne nous en sommes pas sortis si mal :

Notes

[1] Ça commence doucement à aller mieux : j’ai repris un peu la guitare ce mois-ci.

[2] Et un break bien foiré au milieu. Hein? C’est quoi déjà ? Ah oui, on repasse en majeur, et puis fa et… ah merde, raté.

Mission SS-154

Alwijn : dernier rappel

Alors vous avez bien noté ? Le tout dernier concert ever d'Alwijn, c'est jeudi 23, à 20h30, à la Chimère, boulevard Montebello, à Lille.

Sois-y !

Alwijn, liquidation totale avant déménagement !

Bon, on va la faire courte : Alwijn, mon groupe, joue ce mois-ci ses trois derniers concerts, dont un privé. Ça vous laisse deux occasions de venir nous écouter. Et je ne dis pas ça pour me vanter, mais ça vaut le coup : mes petits camarades et moi pratiquons un rock planant à gros son que vous aurez du mal à trouver ailleurs. Notre spécialité, c'est la reprise du Floyd, mais du Floyd version 1969-1972, l'époque des grandes improvisations sur scène. Et croyez-moi que pour improviser, nos improvisons, nous prenons du plaisir, et ça se sent dans la salle.

Alors si vous n'avez rien de mieux à faire, venez à la Mouffe[1], le 12 (le lendemain, c'est férié, vous pouvez vous le permettre) ou le 23 à la Chimère, Boulevard Montebello, à Lille.

Entre un déménagement, des ennuis de santé, des changements professionnels et une bande-son de film à finir, les membres du groupe n'ont malheureusement pas eu le temps de se consacrer à la promo comme ils l'auraient voulu, alors nous comptons sur vous non seulement pour vous déplacer et prendre du plaisir avec nous, mais aussi pour faire tourner l'info un maximum !

Merci, des bises, à bientôt !

Pour vous donner une idée, je vous recolle deux morceaux de notre vieille maquette et deux de nos retrouvailles après trois ans de séparation :

Fichier audio intégré
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Fichier audio intégré
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Notes

[1] Un bar à motards de Rebreuve-Ranchicourt, dans le Pas-de-Calais profond, que nous aimons énormément et où nous avons donné quelques-uns de nos meilleurs concerts.

Des musiciens lillois dans la salle ?

Mise-à-jour du 12 mai : c'est bon, nous avons trouvé l'essentiel. Merci de votre attention !

Ceci est un appel à l'aide :

Alwijn, mon groupe, doit enregistrer le 19 mai prochain la musique d'un court métrage, projet de fin d'étude d'un ami. Des circonstances totalement indépendantes de notre volonté nous ont obligé à fixer cette date beaucoup plus tôt que nous ne l'imaginions, donc nous avons à peine une douzaine de jours pour trouver ce dont nous avons besoin. Et ce dont nous avons besoin, c'est principalement d'un lieu : dans l'idéal un studio d'enregistrement libre ce jour-là, avec des capacités multi-pistes. Si on ne trouve rien d'autre, on fera ça dans un garage ou dans une cave mais si on pouvait trouver au moins un studio de répétition très bien isolé (pas d'autre groupe qui pisse à travers les murs), ça serait vachement bien déjà.

Sinon, nous cherchons aussi un ingé-son, une console d'enregistrement multi-pistes portable si nous ne trouvons pas de studio qui en a déjà une. Nous devrions pouvoir nous débrouiller pour tout ce qui est micro et table de mixage, mais si vous avez des idées, nous sommes preneurs.

Bien entendu, puisqu'il s'agit d'un projet étudiant, personne ne deviendra riche avec ça, donc nous pouvons y mettre un peu d'argent, mais nous n'avons pas les moyens de payer des tarifs pro.

Voilà. Si vous avez la moindre idée pour nous aider, n'hésitez pas à laisser un commentaire ici, je vous enverrai un mail si nécessaire.

Merci.

Alwijn 2011 : du planant dans ta gueule !

Vous prenez quatre gusses qui n’ont pas joué ensemble depuis leur dernier concert, il y a trois ans et demi. Qui ne s’étaient même pas retrouvé ensemble dans la même pièce depuis jusqu’à ce mois-ci. Vous comptez que le claviériste a dans l’intervalle surtout joué du klezmer festif à l’accordéon, que le batteur avait posé ses baguettes entre le concert sus-cité et décembre dernier, et que le bassiste n’a touché une basse qu’une fois dans l’intervalle.

Là, vous choisissez un soir où ils sont tous crevés et vous les collez dans une petit salle avec des instruments et des amplis, vous avez préparé une liste de morceaux assez simples, ne demandant pas grand-chose (c’est qu’il faut se remettre doucement dans le bain, quand même) et vous les laissez vérifier que tous les câbles sont bien branchés, que du son sort des amplis. Avant de commencer le premier morceau, vous laissez le batteur taper un rythme, le bassiste jouer trois notes au dessus pour vérifier la balance, là d’un seul coup la guitare et le clavier se mettent en route et après plus de trois ans d’interruption, sans prendre le temps de s’échauffer, ça part en impro totale (et c’est garanti brut de pomme, sans aucune préparation : avant ce que vous pouvez entendre là, la dernière mesure (je ne parle même pas d’un morceau) jouée ensemble, c’était en septembre 2007) :

Space bizzarerie

Tiens, ils ont passé C.R.A.Z.Y. hier, alors je me suis dit que hop :

(ici, normalement, il y a une vidéo. rendez-vous sur le site pour la voir.)
Space Oddity

Rah merde, c'était bien !

Je viens de réécouter ce que nous faisions avec Alwijn, c’était quand même bien…

J’ai commencé à comprendre grâce à la dame des questions que j’étais beaucoup plus dans le contrôle permanent de moi-même que je ne le croyais. Le domaine où je lâche ? Quand je joue de la basse avec la grosse batterie de Boum-Boum derrière.

Il est rare que je sois fier de quoi que ce soit qui vient de moi, voici une des petites exceptions : porté par mes petits camarades, j’aime beaucoup mon jeu de basse sur ce morceau[1].

Note

[1] C’est pour ça que je colle un flac en pièce attachée, le mp3, c’est pourri, on n’entend rien.

C'était bien

Donc voilà, samedi dernier, c'était le dernier concert d'Alwijn, et ça n'a techniquement pas été facile. Adrien jouait sur des claviers qu'il ne connaissait pas parce que ses claviers habituels n'étaient pas en état. Oh, à la base, ce n'est pas bien grave, puisque normalement, ils contrôlent un sampleur, qui est une grosse boite qui contient les sons qui sortiront finalement des enceintes. Sauf que le sampleur en question est tombé pendant les balances et que son disque dur est mort. Résultat : Exit les sons auxquels nous sommes habitués (genre le son de piano trafiqué qui fait toute l'intro d'Echoes), et exit aussi les bruits divers et variés qui étoffent et parfois guident les morceaux. Tant pis, impro.

De mon côté, c'était le baptême du feu de ma Guild, refaite récemment, et de ma jolie 6kgs, révisée également depuis mon achat. Cette dernière s'est révélée pendant les balances trop mal réglée pour être vraiment utilisable (trop fausse dès la septième case.) Tant pis, je n'aurais qu'à jouer sur l'autre. Sauf que quand je suis monté sur scène après la fin de la première partie (les Dentelles Nerveuses, c'est péchu, c'est carré, à conseiller !) j'ai branché ma basse, j'ai accordé ma corde de mi, j'ai accordé ma corde de la, et ... plus rien. Brutalement, plus moyen d'en sortir un son, morte. Bonheur.

dernier concert avant l'autoroute

Samedi soir, c'est le dernier concert d'Alwijn dans sa formation (presque) d'origine puisque nous perdons notre batteur. Venez !

Pfffiiiiiiiiououou ... (part 3)

Résumé de l'épisode précédent : notre héros se couche, tôt, avec une Julie qui fait mrouf.

le meilleur groupe du monde

Ainsi que le savent les lecteurs fidèles - ou les lecteurs volages tombés sur le bon texte - je fais de la musique, je fais partie d'un groupe. Je joue de la guitare, je joue des claviers, je joue du ukulélé, et je sais à peu près où poser mes mains et comment sortir des notes d'une flûte traversière, d'un accordéon, d'un saz ou de n'importe quoi qui me tombe dans les mains : quand on connaît un minimum de théorie et qu'on a posé ses mains sur des tas d'instruments, l'instrument nouveau qui apparaît à toujours des similitudes avec l'un ou l'autre.

Mais si vous me demandez ce que je fais, la réponse de base sera toujours la même : je suis bassiste. J'aime ça, j'ai commencé par là, je finirai par là. La basse, c'est un instrument très particulier : une blague récurrente à son propos est que c'est l'instrument que l'on n'entend que lorsqu'il s'arrête, ce qui n'est pas faux : personne ne prête attention à ce truc qui joue derrière les autres. Sauf que ce truc derrière les autres, ça a beaucoup plus d'influence sur le groupe qu'on ne l'imagine : un bassiste copain avec son batteur peut diriger assez facilement les morceaux, ça fait un peu éminence grise, homme de l'ombre, et ce n'est pas du tout désagréable.

Je suis en pleine forme

mercredi 24

Cinq minutes avant de quitter le boulot pour rejoindre Lille, je me dis que je n'ai pas grand chose à y faire. Je joins Julie qui me confirme qu'elle est chez elle le lendemain, et je prends la route vers Paris. Vers 22h, coup de chance : il y a une place libre juste devant chez elle. N'ayant pas prévu ça, j'ai avec moi un sacré barda à monter à pieds au troisième (non, je ne laisse rien d'une quelconque valeur dans ma voiture.) Julie m'accueille, je suis amoureux.

jeudi 25

Journée tranquille, à bosser chacun sur des projets persos, mais assez proches pour que je puisse l'embrasser quand l'envie m'en prend. J'aime bien.

Rock 'n Rooooooll !

Pourquoi est-ce que c'est toujours quand nous sommes sur scène que la pizza arrive ?

Ordoncques, nous contertîmes.... Samedi, Alwijn a joué à Tourmignies, lors d'une fête privée qui devient plus grosse d'année en année. Cette année, un des autres groupes présents était Hey Bulldog, groupe de reprises des Beatles d'un excellent niveau : propres, carrés, péchus et fidèles ... Un petit peu la pression, puisqu'ils nous ont offert une excellente prestation, avec des guitares de partout, du clavier et plusieurs chanteurs ... Et nous passions après. À trois.

Parce que c'est une tradition quand même : en 2003, nous avions déjà joué là, mais nous n'étions à l'époque que trois. En 2004, nous étions quatre... sauf ce jour là, parce qu'Adrien, notre claviériste, n'était pas dans la région à ce moment là. Cette année, nous étions quatre... Jusqu'à il y a peu. Voilà ce que c'est que d'intégrer des jeunes : étudiant jusqu'au printemps dernier, Adrien arrive maintenant dans le monde du travail, et comme il a choisi d'être ingénieur du son, il ne s'attend pas vraiment aux horaires de bureau. Donc manque de temps à prévoir, donc choix, donc nous n'avons plus de claviériste.

Qu'est-ce que je tribulle !

Une petite tranche de vie ? Allez, c'est parti !

Alwijn revient (et il est tout content)

Hé, il faut jouer le passage où ils font n'importe quoi dans Atom Heart Mother ! Je l'ai bossé, moi...
Martin

Bieng, me voilà de retour car nous voilà de retour. J'ai été assez peu présent sur les différents fronts cette dernière semaine : j'étais occupé dans mon coin à pervertir un DotClear pour en faire le nouveau site d'Alwijn, parce qu'il fallait un nouveau site.

Il fallait un nouveau site parce que les affaires reprennent : alors que nous n'avions pas fait de concert depuis l'été dernier, nous en avons pour le moment six de prévus, et nous en avons même refusé un dont les conditions ne nous satisfaisaient pas. Quel luxe, hein ?

Évidemment, nous avons plein de problèmes, ça serait trop simple sinon. Principalement un manque de temps : il y a quinze jours, nous avions une proposition pour dans quinze jours, et après force hésitations, nous décidons d'accepter, à condition que nous puissions répéter suffisamment d'ici là. Bien.

Sauf que non : d'abord, tout a été bloqué par la neige, pas de répète. Et puis un nouveau concert est venu se greffer une semaine avant, encore plus court. Et puis Adrien, notre claviériste, n'est pas dispo pour ce premier concert, alors je fais appel à Martin, un vieux camarade, pour nous épauler. Bien sûr, ça fait encore moins de répètes avec Adrien du coup... Sauf que ça ne fait pas beaucoup de répètes avec Martin non plus : là où nous avions prévu de nous rencontrer plusieurs fois sur le seul week-end qui nous reste avant ce concert là, finalement, les aléas font que nous ne pouvons jouer ensemble que quatre heures. Ce qui fait quand même assez peu, comme seul entraînement avant de jouer sur scène la semaine prochaine.

Alwijn en scène

Cette chanson, c'est pour Jacky
Moi, à maintes reprises.

Moneeeeeey !!!
M. "Get Ready", à des reprises non moins maintes.

Une petit mise à jour au passé postérieur, parce que je n'avais pas fini de noter ce que je voulais dire, et je n'ai toujours pas fini, mais je voulais quand même raconter un minimum : Alwijn a joué. Et c'était tout à fait agréable. Je la fais rapide...

Alwijn, encore...

On écoutôt Echoes, eud'Pink FLoyd...
Les rencontres cavalières

-Vous vous étiez fixé un budget de combien ?
-Rien du tout, c'est imprévu, je suis juste passé devant la vitrine et elle m'a plu.

Le marchand et moi.

Julie et moi avons vu un spectacle, ou plus exactement un circuit de mini spectacles, dans les alentours de Lens. C'est la première fois que j'entends parler dans le même discours de Pink Floyd et de Roland Barthes, le tout en chtimi. Recommandable.

À propos de Pink Floyd, sachez, gens, qu'Alwijn en joue, l'assume et le prouvera samedi prochain à l'Irish Bar de Marquette-lez-Lille. Oui, je sais : Encore ? Mais Jacky, le patron, nous aime bien. Alors nous on l'aime bien, alors comme il nous demande de venir jouer chez lui, alors on le fait.

Atom Heart Mother

Et un Atom Heart Mother dans la boite, et un Shine On qui passe. Notre répertoire s'étend, cool.

Pfffou... On a bien joué !

Le printemps est arrivé, vive le printemps !
Michel Fugain

Pfffou... on a bien joué !
Nicolas (Hélène et les garçons)

Pfffou... on a bien joué ! C'est pas pour me vanter, mais mes petits camarades étaient en forme jeudi dernier. C'était étrange, et pourtant je m'y attendais : Nous n'avions pas répété depuis le dernier concert, il y a de cela un mois. Et il n'était pas forcément très bon... Qu'allait-il en être de celui-ci ?

En plus, j'avais un pressentiment qui me disait que ça allait bien se passer. Signe normalement invariable d'une merde imminente : on ne baisse pas sa garde impunément. Combien de fois m'est-il déjà arrivé de ne pas m'inquiéter parce que tout allait bien se passer pour finir par merder par abus de confiance en moi ?

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