Métaphore

Il fait froid dehors

Alwijn revient (et il est tout content)

Hé, il faut jouer le passage où ils font n'importe quoi dans Atom Heart Mother ! Je l'ai bossé, moi...
Martin

Bieng, me voilà de retour car nous voilà de retour. J'ai été assez peu présent sur les différents fronts cette dernière semaine : j'étais occupé dans mon coin à pervertir un DotClear pour en faire le nouveau site d'Alwijn, parce qu'il fallait un nouveau site.

Il fallait un nouveau site parce que les affaires reprennent : alors que nous n'avions pas fait de concert depuis l'été dernier, nous en avons pour le moment six de prévus, et nous en avons même refusé un dont les conditions ne nous satisfaisaient pas. Quel luxe, hein ?

Évidemment, nous avons plein de problèmes, ça serait trop simple sinon. Principalement un manque de temps : il y a quinze jours, nous avions une proposition pour dans quinze jours, et après force hésitations, nous décidons d'accepter, à condition que nous puissions répéter suffisamment d'ici là. Bien.

Sauf que non : d'abord, tout a été bloqué par la neige, pas de répète. Et puis un nouveau concert est venu se greffer une semaine avant, encore plus court. Et puis Adrien, notre claviériste, n'est pas dispo pour ce premier concert, alors je fais appel à Martin, un vieux camarade, pour nous épauler. Bien sûr, ça fait encore moins de répètes avec Adrien du coup... Sauf que ça ne fait pas beaucoup de répètes avec Martin non plus : là où nous avions prévu de nous rencontrer plusieurs fois sur le seul week-end qui nous reste avant ce concert là, finalement, les aléas font que nous ne pouvons jouer ensemble que quatre heures. Ce qui fait quand même assez peu, comme seul entraînement avant de jouer sur scène la semaine prochaine.

mais je sens que ça va être drôle. C'est tout à fait faisable : Martin est un costaud au claviers et notre façon de jouer a toujours été plutôt guitare+basse+batterie avec un clavier qui enjolive, qui remplit, qui décore, qui épaissit, mais qui a peu de rôle de soutien[1]. Nous allons juste pousser un peu ce coté là pour que Martin puisse se contenter de suivre, il improvisera au fur et à mesure.

Après le concert, nous allons repartir répéter, parce que c'est pas tout ça, mais la semaine prochaine, nous avons un autre concert à assurer, nouzaut' ! Donc hop, récupération de l'Adrien et on va essayer de se mettre en place. Parce que de tribulations en tribulations, je ne sais même plus à quand remonte notre dernière répétition à quatre. Janvier peut-être ? Ou alors décembre ? Loin en tous cas.

Mais j'ai confiance, ça va tourner... Après tout, nous commençons à nous connaître un petit peu, et ce que nous jouons repose beaucoup sur l'improvisation, alors nous allons improviser. J'adore ça. Quelque soit le domaine, j'ai toujours détesté la reproduction servile : la réinterprétation, c'est beaucoup plus rigolo.

Toujours est-il que nous nous préparons maintenant à un certain nombre de concerts et que c'est avec plaisir que nous vous y accueillerions. Si jamais vous voulez n'en voir qu'un, réservez votre soirée du 16 avril. C'est à l'Irish Bar, à Marquette, et c'est toujours là que nous donnons le meilleur de nous mêmes.

Un des bons cotés de toutes ces histoires, c'est que j'ai revu Martin. Martin, je le connais depuis quinze ans : nous nous sommes rencontrés en faisant les cons et nous sommes devenus potes par la musique, bien que nous n'ayons jamais joué ensemble. Nous avons fait partie pendant un bout du temps du même cercle de connaissances, et j'ai toujours eu beaucoup de sympathie pour lui : j'aime les gens assez intelligents pour être capables de mettre leur intelligence au service de la crétinerie, et il est très fort pour ça.

Et puis la vie, tout ça... La dernière fois que nous nous sommes croisés, ça devait être en 1997. Moi, pas si longtemps après, je partais vers la Belgique, lui, il n'allait pas tarder à partir pour Paris. J'ai fini par retrouver sa trace grâce à Google, et je lui ai envoyé un mail, auquel il a répondu ... un an après ! Et nous avons du encore échanger un mail ou deux dans les années qui ont suivi, jusqu'à ce que je l'appelle à l'aide l'été dernier pour un concert ou Adrien n'était pas dispo justement. Il n'a pas pu nous aider à l'époque puisqu'il est rentré de vacances deux jours après, mais comme il a exprimé son regret de n'avoir pas été là, je l'ai rappelé lorsque la situation s'est reproduite ce mois-ci et il a accepté de bon cœur (quoi qu'un peu effrayé finalement par le saut dans le vide que ça va représenter, ai vu de notre seule répétition.)

Du coup, je suis passé le prendre et... J'aime bien quand ça se passe comme ça : nous ne nous étions pas vus depuis sept ou huit ans et c'est pas grave : c'est à peu près comme si nous nous étions vus la veille (bon, il m'aide : il n'a pas changé d'un poil depuis (lui.)) Et ben ça me fait super plaisir. Surtout qu'en plus, avec tout ça, ça faisait quand même quinze ans que j'avais envie de jouer avec lui, je suis content qu'enfin ça se fasse, c'est dommage que ça soit juste pour un remplacement, quand même, on va essayer de se débrouiller pour que ça arrive plus souvent.

La prochaine fois, je vous parlerai de tous mes nouveaux fans.

Notes

[1] Et pourtant, il s'en sort, l'Adrien ! Mais c'est historique : nous avons joué trop longtemps sans clavier pour qu'il n'en reste pas des traces.

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Commentaires

1. Par Droop, le 19/03/2005 à 21:11

Et si vous jouez sheep, qui fera les moutons ?

2. Par martin, le 21/03/2005 à 17:58

Bon ben Pink Floyd c'est quand même plus facile à dire qu'à faire, et ils avaient beau utiliser tout le temps les mêmes accords, c'était pas tout le temps dans le même ordre. Tout ça pour dire que vendredi soir, c'était la multiplication des pains ! Mais bon on s'est bien marré quand même, et je crois que j'ai passé l'épreuve avec succès pour certains morceaux. Deux atouts dans ma manche : 1) quand tu ne sais pas quoi jouer, fais un gros cluster en jouant avec les avants-bras 2) quand ça ne marche pas, baisse le volume. Seul problème : quand les trois autres membres du groupe te regardent avec une grosse grimace, c'est dur de faire semblant que t'as fait exprès.

Signé : le clavier de secours.

3. Par xave, le 22/03/2005 à 20:06

J'ai effectivement annoncé la difficile nouvelle à Adrien : tu es beaucoup plus doué que lui pour jouer avec les coudes.

Sinon, tu t'en es effectivement sorti avec les honneurs. Pitaing, avec une seule répète, c'est assez balèze même, chapeau !

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