Métaphore

Il fait froid dehors

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Tentation

Au soir de mes vingt ans, j'irai dans le quartier
Agacé par les poux, t'admirer toute nue :
Alors je humerai les fleurs que vous vantiez
Je laisserai le vent me chatouiller l'anus
Je ne dirai nul mot, je te hurlerai "viens !",
Mais l'amour infini battra le macadam
J'irai par les chemins comme un bohémien
Par Jupiter, - usé comme un chameau sans âme.

Arthur Rimbaud, poème inédit.

Mais qu'il est con !

La vidéo, ça m'impose un rythme, alors je n'aime pas trop, surtout vu les restes déplorables de ce qu'à été ma capacité de concentration. C'est donc sans étonnement que je suis passé à côté du rappeur du 92 sur ioutube, dtfaçons, j'aime pas le rap.


Rappeur du 92

Ah mais c'était sans compter sur mon pote Martin qui allait mettre l'œuvre à ma portée :

Kilim

photo: Julie au marché Non, finalement, pas de grasse-matinée aujourd'hui, nous rejoignons Nadine pour le petit déjeuner dans la cave. rappelons que le petit déjeuner turc est généralement plus salé que le notre. Aujourd'hui, tout de même, nous arrivons à des extrémités que nous n'avons jusqu'alors pas connues : avec le thé, le café, le pain, la confiture, le miel, les tomates et tout ce qui est habituel, voilà qu'on nous sert ... des frites. Julie n'aurait jamais cru manger des frites au petit déjeuner, moi, c'est pire : jamais je n'aurais cru apprécier des frites au petit-déjeuner.

Aujourd'hui, c'est vendredi, jour du marché à Avanos, et nous nous y rendons tous les trois. Julie, bien sûr, est attirée par les si colorés stands de vente d'épices. Elle tient également à acheter des verres à thé d'ici, bien différents de leurs équivalents du Maghreb qu'on voit beaucoup plus facilement chez nous.

photo: stand d'épices

Le marché ici, loin des grosses métropoles, est l'occasion de vérifier une fois de plus que nous sommes à mi-chemin entre ruralité profonde et occidentalisation rapide ; S'y développe une impression de marché de nos campagnes à nous, vers les années cinquante, mais y arrivent en force aussi toutes sortes de merdes clinquantes assez proches de ce qu'on peut trouver chez les vendeurs à la sauvette sénégalais de nos coins à vacanciers. On y trouve également des choses bien plus surprenantes, mais logiques finalement dans un coin où le marché est la source d'approvisionnement principale : des pièces de moteur, des cadres de fenêtre, des drogueries complètes sur un étal, ou des petits culottes affriolantes pour démontrer encore une fois que bien que majoritairement musulman, le pays est bien moins prude que ne le sont les pays du Moyen-Orient (on avait déjà remarqué une ouverture similaire à leur consommation d'alcool : le Turc sait boire.)

Topkapı

phpoto: chat à Topkapi Réveillé comme prévu par le muezzin et la frénésie de mouchoirs de Julie, petit déjeuner ! Nos voisins de petit-déj sont français, évidemment (en plus, j'ai l'impression de les avoir déjà vu quelque part.) Une fois avalé l'œuf dur, direction Topkapı, le palais des sultans... Dans la file d'attente, nos voisins sont .. français ! Très bien, celui qui suit au fond. D'ailleurs, pour être plus précis, ce sont même nos voisins de petit-déjeuner justement.

Le palais du sultan, c'est à nouveau une vraie collection de superlatifs : c'est grand, très grand, et le luxe est partout : dans les jardins, dans les mosaïques, dans les collections, les vêtements, les poils de barbe du prophète (si, si,) la vaisselle, les faïences, les marbres, la vue, l'espace ... On peut dire que les sultans ne se mouchaient pas du coude, ici. Et je ne parle même pas du trésor : des émeraudes, des diamants, des bijoux, des perles, de l'or (la palme à deux chandeliers en or massif. De 48kgs chacun, si, si.)

Sultanhamet

Finalement, mon sommeil a résisté à la maladie de Julie, par contre, j'ai bien été réveillé ce matin très tôt par l'appel du muezzin, si je m'en réfère à mon expérience de l'année dernière, je commencerai peut être à m'habituer à la veille du départ...

photo: chat qui se chauffe au spot à Sainte Sophie

Premier petit déjeuner turc donc, et on sent qu'ils ont fait des efforts pour plaire au touriste, puisqu'il y a du pain, du beurre et de la confiture... avec un œuf dur et des olives ! Le beurre, la confiture et le miel sont tous de la même marque : Pinar. Tant de Pinar au petit déjeuner, ça tourne la tête !

Istanbul, nous voilà !

photo: rideaux du tgvAprès une bruyante soirée de Noël en famille (la mienne, de famille, avec tous ces neveux et nièces.) Julie et moi prenons le train très tôt ce matin, direction Roissy. L'avion ne décolle qu'à midi, mais tant pis, nous attendrons un peu, et nous pourrons nous faire enregistrer avant tout le monde. Pas tout de suite, tout de même : Julie va poser la question, histoire que ça soit fait tout de suite, mais il lui est répondu que ce ne sera pas avant onze heures, tant pis, nous attendrons, en mangeant un Kinder géant même, ça pourrait être pire...

photo: kinder géant

À onze heures donc, après avoir fait plusieurs fois les rayons du marchand de journaux, nous voilà au guichet d'enregistrement : Bon, par contre, je suis désolée, mais je n'ai plus de places côte-à-côte... Pardon ? Mais l'enregistrement vient de commencer ! Non, non, il est commencé depuis deux heures, d'ailleurs, un quart d'heure plus tard et nous ne pouvions plus prendre l'avion. Charmant. Du coup, je suis très énervé dans l'avion, à plusieurs rangées de Julie et j'envisage déjà des vacances désastreuses.

Qu'est-ce que je tribulle !

Une petite tranche de vie ? Allez, c'est parti !

Plaisirs de langues

Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,

Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde,
Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde;

C'est l'ennui ! - l'œil chargé d'un pleur involontaire,
Il rêve d'échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
- Hypocrite lecteur, - mon semblable, -mon frère !

Charles Baudelaire

C'est beau, la langue. Aidé par une connexion pourrite, je suis en train en ce moment d'essayer de rattraper mon retard vidéesque. Là par exemple, en ce moment, je regarde le Retour du Roi... Et c'est un vrai plaisir pour les oreilles.

Je ne parle bien entendu pas de la version française, dont les quelques bouts que je chope bien malgré moi ici et là me font pleurer : c'est d'un ridicule achevé et juste apte à bien laisser croupir le genre dans la case « trucs pour ados mal finis », pour puceaux mal dégrossis, quoi.

Alors que la VO, pardon ! C'est un bonheur total. On sait les efforts qui ont été faits par Peter Jackson et toute son équipe pour faire un film à la hauteur du bouquin et du mythe qui va avec, je vous assure que c'est flagrant dans les voix, les accents, les dictions, les tournures de phrases, les langues employés. Parce que si on remet un petit peu les choses en contexte, on se rappellera que l'ami Tolkien, avant toute chose, était linguiste, et que finalement, sa petite littérature avait pour but premier de pouvoir caser les langues qu'il avait inventé, et qu'il avait particulièrement soigné tout ce qui avait trait au langage dans ses œuvres.

Alwijn revient (et il est tout content)

Hé, il faut jouer le passage où ils font n'importe quoi dans Atom Heart Mother ! Je l'ai bossé, moi...
Martin

Bieng, me voilà de retour car nous voilà de retour. J'ai été assez peu présent sur les différents fronts cette dernière semaine : j'étais occupé dans mon coin à pervertir un DotClear pour en faire le nouveau site d'Alwijn, parce qu'il fallait un nouveau site.

Il fallait un nouveau site parce que les affaires reprennent : alors que nous n'avions pas fait de concert depuis l'été dernier, nous en avons pour le moment six de prévus, et nous en avons même refusé un dont les conditions ne nous satisfaisaient pas. Quel luxe, hein ?

Évidemment, nous avons plein de problèmes, ça serait trop simple sinon. Principalement un manque de temps : il y a quinze jours, nous avions une proposition pour dans quinze jours, et après force hésitations, nous décidons d'accepter, à condition que nous puissions répéter suffisamment d'ici là. Bien.

Sauf que non : d'abord, tout a été bloqué par la neige, pas de répète. Et puis un nouveau concert est venu se greffer une semaine avant, encore plus court. Et puis Adrien, notre claviériste, n'est pas dispo pour ce premier concert, alors je fais appel à Martin, un vieux camarade, pour nous épauler. Bien sûr, ça fait encore moins de répètes avec Adrien du coup... Sauf que ça ne fait pas beaucoup de répètes avec Martin non plus : là où nous avions prévu de nous rencontrer plusieurs fois sur le seul week-end qui nous reste avant ce concert là, finalement, les aléas font que nous ne pouvons jouer ensemble que quatre heures. Ce qui fait quand même assez peu, comme seul entraînement avant de jouer sur scène la semaine prochaine.

Tout pour la musique !

La ma'ame Koz m'a lancé une chaîne, à moi de forger mon maillon avant de la passer à d'autres. Ça cause de musique, un petit questionnaire tout simple, histoire de commencer à apercevoir les goûts du questionné. Alors, hop, petit respondaire (c'est la suite du questionnaire) :