Métaphore

Il fait froid dehors

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Choucroute verte

Levé tôt donc ce matin (j'aurais du me coucher tôt aussi, tiens) pour accompagner les travailleurs. Hellgy me donne un casse-croûte pour la route et je suis parti.

Hellgy et Biou se partagent la tâche.

Voie touristique Ce matin, Hellgy me fait visiter Metz, qui se révèle beaucoup plus joli quand il fait beau et qu'on vous guide là où il y a des choses à voir (j'étais passé il y a des années et je n'avais réussi à voir que des rues commerçantes assez peu rieuses puisque nous étions dimanche) comme de magnifiques gargouilles ou un recyclage d'une statue de Lenine.

Fresh vitamins

photo: Petit déjeunerMalgré les coqs, le gamin qui pleure dans la chambre d'à côté et le folle des couvertures, j'ai plutôt passé une bonne nuit. Au petit-déjeûner continuent les bonnes surprises : bien sûr, nous ne sommes pas habitués à manger de l'avocat si tôt, mais quand il est aussi fondant et qu'il vient directement du jardin, quel bonheur ! Et le reste des produits est à l'avenant, qui sont pour la plupart également issus directement du jardin, où du cul des poules qui s'y promènent. Dommage que tout ça me soit servi avec du Nescafé, mais visiblement, si le café turc existe toujours (on le peut trouver ici ou là,) le café en Turquie, partout, c'est du Nescafé. La cafetière telle qu'on peut la trouver dans nos contrées a ici complètement disparu.

photo: Petit moi et mes œufs

Avant de partir, nous allons nous promener sur la plage, à 150 mètres de là, ce qui est surprenant quand on est arrivé de nuit par des routes de montagnes, nous ne l'imaginions pas si proche. En janvier et à cette heure-ci, c'est plutôt calme, et je résiste pour une fois à l'impulsion d'aller me baigner (ce que je fais d'habitude quand je vois une mer inhabituelle, histoire de ne pas m'être arrêté juste au bord, mais quoi ? C'est la Méditerranée, non ?) mais j'y ai ramassé force cailloux en forme d'œufs (ça va être pratique à ramener, ça, tiens !)

L'homme qui a vu l'ours

photo: petit déjeuner sur la terrasseEn descendant pour prendre le petit-déjeuner ce matin, on nous propose de la prendre sur la terrasse. Pardon ? Ah ben oui, il fait beau, il fait chaud, alors pourquoi pas ? Et puis un deux janvier, c'est quelque-chose qui ne se refuse pas. Prenons des forces, il va falloir sortir de la ville... Sortir de la vieille ville d'abord, ce qui est plus aisé en plein jour, mais ensuite surtout sortir de la ville elle-même, toujours sans le moindre panneau. Finalement, nous y arrivons, mais sans même comprendre comment nous avons fait.

La première destination du jour, dans les montagnes avoisinantes, c'est Termesos : encore des ruines greco-romaines ou assimilées, encore un lieu conquis par Alexandre (de toutes façons, dans la région, c'est lui ou Hadrien.)

Aphrodisias, Pamukkale & Heliopolis

photo: nappe de brouillardNous voilà en 2006, et pour le coup, notre réveil est vraiment tardif : 9h, avec les interruptions habituelles dûes au muezzin et aux mouchoirs de Julie. Après notre premier petit déjeuner sans Pinar du séjour, nous sortons pour affronter un brouillard à couper au couteau : on n'y voit pas à dix mètres. Dans ces conditions, le visite que je voulais rendre à l'Artémision, à savoir les restes d'une des Sept Merveilles du Monde, est fortement écourtée : Je n'y jette qu'un vague coup d'œil, sans même sortir de la voiture. C'est idiot, il faudra que je revienne.

photo: cuvette de brouillardIl le faut bien : nous affrontons alors le brouillard pour quitter la ville. Juste après que Julie aie pris une photo afin de pouvoir témoigner de la visibilité que nous avons, il disparaît brutalement ! Nous sommes dans le brouillard complet, et dix mètres plus loin, le soleil brille... En nous retournant (après avoir arrêté la voiture quand même) nous nous apercevons que Selçuk est visiblement dans une cuvette : il y a derrière nous un gros nuage de brume parfaitement circonscrit.

Éphèse

photo: départ de PergameDebout ! Petit déjeuner, question médicamenteuses sur un anti-nez-qui-coule (Julie est toujours malade) à la bru médecin néerlandaise du propriétaire de la pension et hop : on se cale le sac sur le dos et on se dirige vers l'otogar, qu'on a quand même du mal à trouver - oui, les plans sont meilleurs sur le Lonely Planet que sur le routard, nous le savons ! Le temps de nous rendre compte une fois de plus que décidément non, tous les turcs ne sont pas multilingues, et nous réussissons à avoir un billet de bus jusqu'à Izmir.

Deux heures plus tard, nous voilà arrivés à l'otogar d'izmir, et c'est un autre format que celle de Bergama : c'est énorme et nous sommes trèèèès loin du centre. Il existe parait-il un service de navette vers le centre-ville offert par toutes les compagnies de bus interurbaines , mais ici, pas moyen de la trouver, ni d'ailleurs de trouver quelqu'un pour nous aider. Plus d'autre solution que d'essayer de suivre les indications du Routard pour aller dans le centre en bus local, mais ça non plus, ce n'est pas facile : nous avons déjà du mal à trouver le terminal de bus, mais pour trouver le bon, ça a l'air d'être mission impossible !

Pergame

photo: le chat du jourAprès un réveil plus tardif qu'à l'accoutumée et un petit déjeuner aux œufs comme à l'habitude, nous profitons du même taxi avec les mêmes espagnols qu'hier pour monter à l'acropole de Pergame, patelin qui ne vous dit peut-rien, mais qui fût une des très grandes villes de ce monde (et accessoirement le lieu où on a inventé le parchemin lors d'un embargo sur le papyrus,) et dont la bibliothèque, pour le coup la plus grande du monde fut vidée pour emplir celle d'Alexandrie. Si l'abondance de vieilles pierres ne peut que me faire plaisir, je suis quand même déçu que la dite bibliothèque soit le seul bâtiment des plans que je ne réussisse à situer correctement, je sais qu'il n'en reste pratiquement rien hors l'histoire, mais l'histoire, c'est bien, ils pourraient planter une pancarte, pour le moins !

Tandis que je saute de pierre en pierre, ahanant en remontant les gradins du théâtre de 15000 places, m'interrogeant sur ces hordes d'asiatiques déferlant Nikon en bandoulière et caressant le chat du lieu (car il en est toujours au moins un, peu importe l'inaccessibilité du dit lieu) Julie est pensive : La nouvelle année est une bonne période de vacances pour qui veut éviter le tourisme de masse, certes, mais elle est en manque de soleil ; les nuages gris et la bruine intermittente la dépriment. Décision est prise d'y réfléchir à deux fois avant de choisir les dates et lieux de nos séjours futurs. Pourtant, c'est joli, ce temps un peu sombre sur les rochers, on se croirait dans les highlands...

photo: ruines
les highlands en Turquie.

Sultanhamet

Finalement, mon sommeil a résisté à la maladie de Julie, par contre, j'ai bien été réveillé ce matin très tôt par l'appel du muezzin, si je m'en réfère à mon expérience de l'année dernière, je commencerai peut être à m'habituer à la veille du départ...

photo: chat qui se chauffe au spot à Sainte Sophie

Premier petit déjeuner turc donc, et on sent qu'ils ont fait des efforts pour plaire au touriste, puisqu'il y a du pain, du beurre et de la confiture... avec un œuf dur et des olives ! Le beurre, la confiture et le miel sont tous de la même marque : Pinar. Tant de Pinar au petit déjeuner, ça tourne la tête !

Amman

Chapitre dernier, où nos héros font du trek urbain

Sorry, no, we do not have french baguette...

le théâtre antique Dernier jour en Jordanie ! Aujourd'hui nous restons à Amman, à pieds (j'ai été catégorique : je ne vais pas me promener en ville en voiture ! Mais de toutes façons, il n'en a jamais été question ...) Après tout, nous sommes en absolu centre-ville, pas besoin de faire des expéditions extraordinaires.

Balade à deux pour la journée, Odette est partie se promener de son coté et nous la retrouvons ce soir. Premier arrêt : le théâtre antique, histoire de compléter notre collection (deux (dont un tout petit, soit) à Pétra, Deux à Jerash, deux (dont un pas tout à fait déterré, ok !) à Um-Qaïs, un à Amman, bonnes vacances pour la collec !) C'est facile à trouver : c'est juste en face de l'hôtel. Julie est en overdose et reste à l'extérieur, moi, bien entendu, je ne peux pas m'y résoudre... Hop dedans ! Celui-ci semble extrêmement bien conservé, mais il est difficile de savoir ce qui est conservé et ce qui est remonté. Sympa parce qu'assez grand, mais finalement le moins intéressant de ceux que j'ai vus jusque là, un petit tour dans les mini-musées attenants et je suis vite sorti.

En sortant, direction les autres vieilles pierres de la ville : la Citadelle. C'est facile à trouver : c'est sur le promontoire qui domine tout ici, donc juste au dessus de nos têtes, il n'y a qu'à grimper. La route semble faire beaucoup de virages pour arriver jusque là, donc nous trouvons un passage entre les maisons, dans ce qui est un vrai quartier populaire. Mmmh, rien à voir avec les coins à touristes, pas le coin le plus joyeux, quoi... D'ailleurs, au retour par la même route, nous trouverons des gamins un peu trop entreprenants. Il est des endroits plus agréables à fréquenter.

Jerash & Um Quais

Chapitre huit : Go West ! Ah non, North, merde...

désireriez vous un guide ?

le théâtre romain Malgré les klaxons intempestifs qui ne se sont calmés que fort tard, nous avons quand même à peu près bien dormi. Nous avons décidé aujourd'hui d'aller dans le nord, histoire de voir encore quelques vieilles pierres. Quitter Amman ne sera pas trop difficile : tout est calme. Le vendredi ici est presque l'équivalent de notre dimanche, donc ça n'avancerait pas trop de rester ici, tout sera fermé.

Nous voilà donc en route pour Gerash. Vendredi(dimanche) oblige, il n'y a personne, ce qui, après l'épreuve d'hier, est plus qu'appréciable. Voilà qu'en plus le soleil brille, donc tout va bien. Il y a quand même suffisamment de gens pour qu'il soit dangereux de relâcher son attention, mais on y arrive.

Gerash Gerash (Jerash, Gerasa, c'est pareil...), c'est une cinquantaine de kilomètres au dessus de Amman. Il s'agit du second site touristique du pays après Pétra : Gerasa, Antioche dans l'antiquité, faisait partie du Décapole : les dix plus grandes cités romaines du Moyen-Orient. Aujourd'hui, il reste des pierres, pas encore toutes tombées, mais quand même beaucoup, si.

Ceci dit, ils les relèvent, leur pierres : à l'entrée du site, on est accueilli par l'Arc d'Adrien, construit en ??? et plutôt pas mal en ruine sur les photos des bouquin, mais dans la réalité, il va beaucoup mieux, étrange ! Ils sont fortiches en puzzle ici.

Ici, c'est plein de vieilles pierres, et il n'y a pas grand chose à en dire, surtout si on n'est pas branché vieilles pierres. Quelques détails quand même :

second jour à Pétra

Chapitre quatre, où nos héros se gèlent les miches.

Taxi, taxi ! Donkey ride ?

premier jour à Pétra

Chapître trois, où nos héros sont tout petits dans les vieilles pierres.

I can make dinner for you !

Petra

Sidaction

Ah tiens, je suis amoureux !
MoiJe™

Un Sidaction de passé, un ! J'ai suivi Julie, mais je n'ai pas bossé autant qu'elle... Pour ceux qui ne le saurait pas, elle travaille pour le moment sur un projet de l'asso qui organise l'évènement, elle a donc fait partie des gens mobilisés pour encadrer un certain nombre de choses ce week-end. Et j'ai suivi.

Je ne suis sûr que bosser avec la personne dont on partage la vie soit la meilleure idée du monde, il n'empêche que j'adore la regarder travailler... Ca fait partie des moments où je me rend encore mieux compte que d'habitude que Julie, quand même, c'est quelqu'un ! Alors quand je la vois organiser des choses, gèrer des gens et être partout à la fois, je suis encore plus impressionné.

je vois des morts

I see dead people ...
Haley Joel Osment - the Sixth Sense

R'garde mémé, j'vois des morts !
Jean-Louis Jossic - le Vaisseau de pierre

Ce week-end, j'ai vu des morts. Plein ! Des millions de cadavres, et moi je marchais en plein milieu. Je vous assure que ça fait un drôle d'effet ...

Ce week-end j'étais à Paris, chez Julie. Je me suis promené un peu sur les quais de Seine, chez les bouquinistes ... Nous sommes allés à la Cité de Sciences de la Villette, où je me suis une fois de plus amusé comme un gamin (normalement, je suis à Londres en décembre, j'espère avoir le temps d'aller voir le musée de sciences de là-bas, j'en ai gardé un bon souvenir.)

Et puis nous nous sommes demandé ce que nous allions bien pouvoir faire de notre dimanche, et alors que je feuilletais l'une ou l'autre revue, un mot s'est brusquement détaché d'une page : "catacombes". Voilà qui sonne bien, allons-y !