Métaphore

Il fait froid dehors

Résultats de la recherche pour le tag Jordanie

Fil des billets - Fil des commentaires

Souvenirs de Jordanie

Ces derniers temps, j'ai pris pas mal de retard dans mes mises à jour (j'essaie depuis des années de m'en tenir à au moins une mise-à-jour par semaine, même si j'ai cessé depuis longtemps de m'engager à le faire.) mais il faut dire que j'ai pas mal écrit : les comptes-rendus de mes vacances en Jordanie, ça représente pas mal de temps passé à taper le clavier, parce que dites vous bien que je n'ai aucune facilité : je sue sur mon clavier et ça me prend trois heures pour taper deux phrases.

N'empêche, avec tout ce que j'ai tapé sur ces vacances, il y a encore des tas de choses que je n'ai pas eu l'occasion de placer, sur la Jordanie, sur les jordaniens, sur les routes, sur les bâtiments, l'ambiance, l'accueil... Maintenant que j'ai terminé mes compte-rendus et eu l'occasion de mettre en ligne ce que j'avais tapé qui n'avait aucun rapport avec ça, je peux essayer de caser mes impressions manquantes...

Ciel bleu, cheveux rouges

Julie au sommet. Petra, Jordanie, premier janvier 2005

Ça vient, ça vient...

Oui, bon, ça traîne un peu, mes compte-rendus de vacances, mais c'est pas si facile à écrire. Surtout le désert.

I'm back !

Me voilà de retour de sous le soleil (et la pluie) de Jordanie. Un peu naze à cause du décalage des horaires (sic.) À bientôt pour le récit différé de mes aventures.

Amman

Chapitre dernier, où nos héros font du trek urbain

Sorry, no, we do not have french baguette...

le théâtre antique Dernier jour en Jordanie ! Aujourd'hui nous restons à Amman, à pieds (j'ai été catégorique : je ne vais pas me promener en ville en voiture ! Mais de toutes façons, il n'en a jamais été question ...) Après tout, nous sommes en absolu centre-ville, pas besoin de faire des expéditions extraordinaires.

Balade à deux pour la journée, Odette est partie se promener de son coté et nous la retrouvons ce soir. Premier arrêt : le théâtre antique, histoire de compléter notre collection (deux (dont un tout petit, soit) à Pétra, Deux à Jerash, deux (dont un pas tout à fait déterré, ok !) à Um-Qaïs, un à Amman, bonnes vacances pour la collec !) C'est facile à trouver : c'est juste en face de l'hôtel. Julie est en overdose et reste à l'extérieur, moi, bien entendu, je ne peux pas m'y résoudre... Hop dedans ! Celui-ci semble extrêmement bien conservé, mais il est difficile de savoir ce qui est conservé et ce qui est remonté. Sympa parce qu'assez grand, mais finalement le moins intéressant de ceux que j'ai vus jusque là, un petit tour dans les mini-musées attenants et je suis vite sorti.

En sortant, direction les autres vieilles pierres de la ville : la Citadelle. C'est facile à trouver : c'est sur le promontoire qui domine tout ici, donc juste au dessus de nos têtes, il n'y a qu'à grimper. La route semble faire beaucoup de virages pour arriver jusque là, donc nous trouvons un passage entre les maisons, dans ce qui est un vrai quartier populaire. Mmmh, rien à voir avec les coins à touristes, pas le coin le plus joyeux, quoi... D'ailleurs, au retour par la même route, nous trouverons des gamins un peu trop entreprenants. Il est des endroits plus agréables à fréquenter.

Jerash & Um Quais

Chapitre huit : Go West ! Ah non, North, merde...

désireriez vous un guide ?

le théâtre romain Malgré les klaxons intempestifs qui ne se sont calmés que fort tard, nous avons quand même à peu près bien dormi. Nous avons décidé aujourd'hui d'aller dans le nord, histoire de voir encore quelques vieilles pierres. Quitter Amman ne sera pas trop difficile : tout est calme. Le vendredi ici est presque l'équivalent de notre dimanche, donc ça n'avancerait pas trop de rester ici, tout sera fermé.

Nous voilà donc en route pour Gerash. Vendredi(dimanche) oblige, il n'y a personne, ce qui, après l'épreuve d'hier, est plus qu'appréciable. Voilà qu'en plus le soleil brille, donc tout va bien. Il y a quand même suffisamment de gens pour qu'il soit dangereux de relâcher son attention, mais on y arrive.

Gerash Gerash (Jerash, Gerasa, c'est pareil...), c'est une cinquantaine de kilomètres au dessus de Amman. Il s'agit du second site touristique du pays après Pétra : Gerasa, Antioche dans l'antiquité, faisait partie du Décapole : les dix plus grandes cités romaines du Moyen-Orient. Aujourd'hui, il reste des pierres, pas encore toutes tombées, mais quand même beaucoup, si.

Ceci dit, ils les relèvent, leur pierres : à l'entrée du site, on est accueilli par l'Arc d'Adrien, construit en ??? et plutôt pas mal en ruine sur les photos des bouquin, mais dans la réalité, il va beaucoup mieux, étrange ! Ils sont fortiches en puzzle ici.

Ici, c'est plein de vieilles pierres, et il n'y a pas grand chose à en dire, surtout si on n'est pas branché vieilles pierres. Quelques détails quand même :

quand La Mer Morte...

Chapitre sept, où l'un de nos héros flotte.

Welcome !

du théÀ Madaba, il y a une communauté chrétienne plus importante que dans les patelins du sud. Et visiblement, il n'y a pas de raison que les musulmans empêchent les chrétiens de dormir et que ceux-ci ne fassent rien : ce matin, pour changer, nous n'avons pas seulement été réveillés par les muezzins, mais également par les cloches des églises. Aaaaah, c'est tout de suite plus joyeux ! Les muezzins et les cloches, c'est pas mal comme mélange.

Contrairement aux craintes que nous avait laissées la pluie d'hier, il fait à peu près beau. Nous en profitons pour nous promener à Madaba : dans les site archéologiques, le musée, les rues... Les sites archéologiques sont dans des arrières cours, un peu comme ce qu'on voit de la fenêtre de notre hôtel... Et c'est plein de mosaïques, car Madaba est la ville de la mosaïque. Autour de la voie romaine, de la mosaïque, au Château Brûlé, de la mosaïque, à l'Église des apôtres, de la mosaïque, au musée, de la mosaïque... C'est bien, la mosaïque, mais au bout d'un moment, ça finit quand même par gaver.

Sous la pluie

Chapitre six, où l'on découvre le vrai hiver jordanien

It is for a wedding, we cook for two hundreds people !

aube sur le désertC'est le matin ! Il est temps de se lever, et de se rendre compte que finalement, personne n'a dormi. Dormir par terre sur une paillasse, habillé et la lumière allumée, ça fait quand même un petit trop de changements d'habitudes pour une nuit. Mais ce n'est pas grave, l'expérience valait bien ça.

tout le monde sur le rocherD'autant que se réveiller le matin dans le désert, c'est peut-être encore plus magique que d'y passer la soirée : le soleil qui arrive lentement sur les sommets des montagnes, puis sur le sable, ça a quand même une sacré gueule. Oui, ça vous vaut une fois de plus quelques photos, mais bon, quand on aime, on ne compte pas votre bande passante. Bon allez d'accord, on va faire des miniatures, ou plutôt des toutes petites photales, mais c'est bien parce que c'est vous, hein ! Et n'y revenez plus.

le désert du Wadi Rum

Chapitre cinq, où nos héros se perdent dans l'immensité

The desert is big !

Julie et un chameauDebout très tôt : nous avons un bout de route à faire avant d'arriver au Wadi Rum et nous y avons rendez vous avec le guide assez tôt. Retour donc dans la voiture et la circulation à la Jordanienne. Le fait du jour à ce sujet ? Un camion roulant à contresens qui klaxonne de ses trompettes pour que je dégage le passage (et bien entendu aucun bas coté praticable !) J'ai gagné, c'est lui qui s'est écarté, mais j'ai perdu quatre kilogs de sueur en quelques secondes.

Julie grave les vacances dans le sableJuste après cette péripétie, nous quittons la route principale pour partir vers l'est, dans le désert. La circulation est moindre, bien moindre, d'ailleurs, il n'y a personne. la route fonce tout droit entre quelques cailloux, quelques rochers, et beaucoup de sable. Ici et là, on rencontre deux ou trois chèvres, un panneau nous invitant à nous méfier des traversées de chameaux, et une voie de chemin de fer solitaire, sans jumelle, à sens unique, donc. Et nous devons être dans les temps, puisque la lune encore présente dans un magnifique ciel bleu nous indique qu'il est encore tôt (et par la même occasion que les craintes que nous avions quant à la météo ne sont pas justifiées.)

du sable. rouge.Au fur et à mesure que nous avançons, nous rencontrons autour de la route des campemements : des gros pick-ups 4x4, des chèvres et de longues tentes comme nous en avons vu quelques unes ici et là sur les bords de la route ces derniers jours, sauf qyu'ici elles sont plus nombreuses. Il y aurait plus de bédouins dans le désert que dans les villes ?

Nous finissons par arriver au Visitor's Center, quelques kilomètres avant Rum, et on se dit que les choses sont quand même bien faites : ce désert est plein de montagnes, voire même est entouré de montagne et n'a pratiquement qu'une seule entrée. On installe à cette entrée le guichet pour vendre les tickets et le tour est joué. Même Disney a été obligé de construire des barrières, ici, c'est du tout naturel.

Aqaba

Chapitre quatre, où nos héros sont touristes balnéaires sur la Mer Rouge.

You are going to the Wadi Rum ? Do you want a guide ?

second jour à Pétra

Chapitre quatre, où nos héros se gèlent les miches.

Taxi, taxi ! Donkey ride ?

premier jour à Pétra

Chapître trois, où nos héros sont tout petits dans les vieilles pierres.

I can make dinner for you !

Petra

En route pour Pétra

chapitre deux, où nos héros taillent la route.

-Where are you from ?
-France...
-Ah, our friends ! Welcome !

C'est donc à 5h du matin que le muezzin de la plus grosse mosquée du pays nous réveille, ouille. N'étant pas concernés, nous faisons de notre mieux pour nous rendormir, c'est pas facile, mais ça finit par venir...

Du coup bien sûr, c'est un peu vaseux que nous finissons pas nous réveiller. Un petit déjeuner au pain d'ici et à la vache qui rit du même endroit (sic.) et hop : il est temps de prendre la route. D'abord, il faut quitter Amman, mais ça, on y arrive encore à peu près : une fois qu'on sait où on est, on a quand même un sacré avantage. Et puis hop, on part à la recherche de la Route du Roi.

Arrivée en Jordanie

Chapitre un, où nos héros débarquent et établissent les premiers contacts avec l'habitant et sa culture (avec quatre roues.)

No problem, you are the second French couple I drive to their hotel today...

Il est très tard quand, après un vol de quatre heures et des, nous arrivons sur l'aéroport d'Amman, il parait que c'est normal : tous les vols arrivant en Jordanie atterrissent en plein milieu de la nuit. Il est donc minuit passé quand nous quittons l'aéroport avec notre plus gros luxe des vacances : la voiture. Un an et demi après le Québec, me revoilà au volant d'une automatique. C'est moins déstabilisant la deuxième fois, mais quand même... Vous saviez qu'ils faisaient des Clio avec un coffre ? En sortant, il faut payer le parking, et Julie s'énerve pour la première fois des vacances : quand on paye une location de voiture plus de 400€, on ne devrait pas avoir à payer un demi dinar de parking !

fermé pour cause de pas là

Ce qui importe, ce n'est pas le voyage, c'est celui avec lequel on voyage.
Jean-Luc Gendry

C'est à partir de toi que j'ai dit oui au monde.
Paul Eluard

Bon allez, on va y aller : je vais m'éloigner quelques temps, pas de retour avant l'année prochaine. Ça veut dire que vous allez devoir vous passer de moi pendant une petite quinzaine de jour, puisque je serai à droite, à gauche, tout près et très loin, mais pas forcément toujours près d'un nateur, et même dans ce cas, j'aurais peut-être bien autre chose à faire.