Métaphore

Il fait froid dehors

Pfffou... On a bien joué !

Le printemps est arrivé, vive le printemps !
Michel Fugain

Pfffou... on a bien joué !
Nicolas (Hélène et les garçons)

Pfffou... on a bien joué ! C'est pas pour me vanter, mais mes petits camarades étaient en forme jeudi dernier. C'était étrange, et pourtant je m'y attendais : Nous n'avions pas répété depuis le dernier concert, il y a de cela un mois. Et il n'était pas forcément très bon... Qu'allait-il en être de celui-ci ?

En plus, j'avais un pressentiment qui me disait que ça allait bien se passer. Signe normalement invariable d'une merde imminente : on ne baisse pas sa garde impunément. Combien de fois m'est-il déjà arrivé de ne pas m'inquiéter parce que tout allait bien se passer pour finir par merder par abus de confiance en moi ?

C'est donc finalement plein d'incertitudes que nous avons empoigné nos instruments et frotté la poussière qui s'était accumulée dessus depuis la dernière fois, et nous nous sommes lancés. Bon. Et bien ça s'est très bien passé : ça a été très spontané, très... léger. Nous nous sommes bien amusés et je pense que ça a été le cas pour le public également.

Oh bien sûr, tout n'a pas été parfait : nous avons commencé -histoire de nous chauffer- par une impro d'une dizaine de minutes qui a mis un certain temps à vraiment démarrer, nous n'avions pas les samples habituels qui nous permettent de relever, voire de démarrer un certain nombre de morceaux, et afin de pallier l'absence (encore une fois) de notre chanteuse, j'ai été obligé de chanter pour épauler notre guitariste(les connaisseurs apprécieront l'étendue du problème)...

Mais finalement, même avec ces problèmes là, tout s'est déroulé à merveille : finalement, nous nous sommes rendu compte qu'avec un peu de travail et un peu d'habitude, il était peut-être possible de faire quelque chose avec nos deux voix en cas de besoin. Quant à l'abscence des samples, ça nous a obligé entre autres à improviser un "Speak to me" en live, et au moins, c'était drôle.

Le seul regret qui nous soit resté, c'est que notre claviériste (qui ne connait pas Pink Floyd au départ, rappellons le) ne se souvenait plus suffisamment de Shine On pour pouvoir le jouer. Tant pis, ça sera pour la prochaine fois.

Prochaine fois qui n'est pas encore prévue d'ailleurs. C'est bien, ça va nous donner un peu de temps pour nous retourner et pour savoir dans quelle direction partir. Nous avons tous un peu envie de faire quelque chose d'un peu plus personnel, sans savoir encore s'il s'agira de compositions ou de travail sur le répertoire actuel pour en tirer des choses différentes (acoustiques ? Après tout, sur quatre, il y a au moins trois fans de Brassens.)

La prochaine fois, nous ne jouerons pas de Téléphone.

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