Métaphore

Il fait froid dehors

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Papa

Dans quelques heures arriveront chez moi les gamins que je veux voler depuis des années, accompagnés de leur parents. Et j'ai en tête une réflexion sur le sujet qui me traîne depuis la dernière fois que je les ai vus (j'en profite parce que dans une semaine, ils m'auront sans doute tellement épuisé que j'aurai changé d'idée.)

J'ai eu envie d'avoir des enfants deux fois dans mon existence : d'abord après quelques années passées avec la première femme de ma vie, ensuite après quelques années passées avec la seconde. Pour moi, ça avait toujours été clair : il ne s'agissait absolument pas d'une envie d'enfants per se, mais d'une étape logique dans l'histoire d'amour ; je n'avais pas plus que ça envie de me reproduire, plutôt de reproduire la fille que j'aimais (d'ailleurs, je voulais des filles.)

Mon père est une mafia

Les voies d'Internet sont impénétrables : j'ai eu l'occasion il y a quelques mois de rentrer en contact avec une jeune fille originaire du même endroit que moi, et nous avons discuté la possibilité de covoiturer lorsque nous rentrions chez maman le week-end. Aussitôt dit, aussi tôt fait : le week-end suivant, c'était la Braderie à Lille, une bonne occasion d'aller retrouver ses racines, nous avons donc pris la route de concert. Le timing était un peu serré parce que j'avais ce jour-là rendez-vous avec mon dentiste. Nous en discutons un peu, elle me demande de qui il s'agit, je lui explique, elle me dit Oh, c'est marrant, le monde est petit, je suis déjà allé chez lui !

Tout va bien... Mais un truc quand même...

Je dis ça, c'est pour me débarrasser, mais Hellgy faisait un lien, il y a un certain temps (et j'ai commencé à écrire ceci juste quelques jours après), vers l'un ou l'autre test pour évaluer son niveau de stress. Je n'avais pas réfléchi à la question depuis longtemps, mais force m'a été de me rendre compte au vu des résultats que j'allais fort bien. Et ce n'est pas vraiment étonnant : je suis heureux. Je suis raide dingue d'une fille absolument épatante qui a la bonne idée de me trouver à son goût, j'ai un boulot que j'adore et des conditions idéales pour le pratiquer, j'ai des copains qui ont su dépasser mon début d'autisme pour devenir des amis, je passe mon temps à sauter entre deux villes que j'aime, j'ai la chance d'être physiquement en très bon état (je ne tombe pas souvent en panne) et il y a belle lurette que je n'ai pas de fin de mois difficile. Tout va bien.

Pfffiiiiiiiiououou ... (part 2)

Résumé de l'épisode précédent : notre héros se couche, tard, avec quatre Leffe dans la caboche.

Rencontre de jeunesse

Du côté de mon adolescence, quelque part entre les premières pensions alimentaires de mon père et les premières traites de ma mère pour racheter sa part de la maison, nous avons eu de l'argent. Pas suffisamment pour être riches peut-être, mais assez pour se permettre des vacances un peu plus longues et un peu plus loin que nos habituels quinze jours en camping dans l'Hérault. Ça a quand même presque duré trois ans...

Les deux premières années, ma mère a trouvé le truc idéal quand on est une jeune divorcée avec trois enfants : le club de vacances. Du temps libre pour elle (et quand ce n'est que quelques jours sur une année, ça compte) et des activités à ne plus savoir qu'en faire pour nous. J'en ai gardé de très bons souvenirs (aaaah, les buffets gargantuesques pour le petit déjeuner, aaaaah, ma découverte de la voile...) et d'autres moins bons (j'étais déjà plutôt handicapé socialement à cette époque, et personne parmi mes petits camarades n'aimait le gars bizarre avec sa coiffure de Dave.) mais dans l'ensemble, c'était plutôt positif.

Je suis en pleine forme

mercredi 24

Cinq minutes avant de quitter le boulot pour rejoindre Lille, je me dis que je n'ai pas grand chose à y faire. Je joins Julie qui me confirme qu'elle est chez elle le lendemain, et je prends la route vers Paris. Vers 22h, coup de chance : il y a une place libre juste devant chez elle. N'ayant pas prévu ça, j'ai avec moi un sacré barda à monter à pieds au troisième (non, je ne laisse rien d'une quelconque valeur dans ma voiture.) Julie m'accueille, je suis amoureux.

jeudi 25

Journée tranquille, à bosser chacun sur des projets persos, mais assez proches pour que je puisse l'embrasser quand l'envie m'en prend. J'aime bien.

Grand-Père Arthur et Grand-Père Raymond

Grand-Père Arthur, je ne l'ai pas connu, il est mort avant même le mariage de mes parents. Mais c'était un grand bonhomme : Le genre de patriarche qui fait taire toutes les conversations en ouvrant la bouche, personne jamais n'avait l'idée saugrenue de le contredire, personne de mentalement sain en tous cas. Dans la famille, c'était encore plus flagrant : c'était lui le centre, tout lui tournait autour... Sa femme elle même trouvait tout à fait naturel qu'une épouse soit entièrement soumise à son mari. Dans les mois qui ont précédé sa mort, alors qu'il était très malade, c'était encore lui qui faisait la pluie et le beau temps.

Lou

Dans la famille "mes neveux", bienvenu à Lou, le dernier arrivé !

Au revoir...

Je viens d'avoir un coup de fil : ma grand-mère est partie. La dernière année n'a pas été terrible, mais elle a bien profité des 96 précédentes.

ma grand-mère, l'année dernière

Quand je l'ai connue, elle était déjà en retraite depuis un certain temps. Je l'ai toujours connue agée, j'en venais à croire qu'elle le serait toujours, mais toujours là. Il va me falloir un certain temps pour comprendre.

Des fois, c'est nul d'habiter trop loin.

Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?

Ce n'est qu'en le sortant au grand jour, après en avoir mangé une bonne partie, que je me suis rendu compte que le fromage était plein de vers...
Gigi.

Il y a belle lurette que je ne vous ai parlé des petits malheurs de ma vie... Vous savez, pas les gros malheurs qui rendent malheureux, mais tous ces petits malheurs qui rendent énervés (au début, après ça rend philosophe.) Ça doit être une prédestination, je suis persuadé que je dois ça à Gigi et à Jean Lefebvre.

tontontonton

me v'la deux fois tonton dans la matinée !