Métaphore

Il fait froid dehors

J'ai choisi

Il est temps que je me débarrasse de ça, parce que c'est quand même le quatrième dital que j'écris sur un sujet qui n'en devait prendre qu'un. Alors ? Paris ou Bruxelles ?

Ce n'est pas franchement étonnant, ceci dit, que j'ai autant à en dire : ça occupe une place non négligeable dans ma tête depuis des mois. Quand j'ai commencé à voir la dame des questions, les premières séances ont toujours débuté par la même interrogation : Est-ce que je veux aller à Paris ? Je n'ai commencé à attaquer mes angoisses avec elle que par ce biais là. Et j'ai changé d'avis quelque chose comme 7321 fois sur ce sujet là.

Et tout valsait d'un côté à l'autre de ma tête au fur et à mesure : N'est-il pas urgent que je me pose ? Ne dois-je pas redevenir moi-même (c'est qui, ça, d'abord ?) ? Est-ce que je n'aurais pas plus de chance de rencontrer une fille à Paris ? Est-ce qu'une parisienne serait la fille qu'il me faut ? Est-ce que ça ne fait pas trop longtemps que je traîne ce job ? Est-ce que c'est le moment de tenter un autre boulot qui pourrait me déstabiliser encore un peu plus ?

Bon arrêtons le suspens.

Ça sera Bruxelles. Deux choses l'ont emporté : La première, c'est mon boulot, que j'aime, et qui a été le point stable dans ma vie ces derniers mois. La seconde, c'est l'inanité de courir après le passé, d'imaginer me rapprocher d'une demoiselle que je n'ai pas vue depuis de longs mois.

Je ne suis toujours pas sûr d'avoir fait le bon choix, mais ça fait deux mois que je ne suis pas sûr d'avoir fait ce bon choix là ; Deux mois que sans certitude, c'est toujours Bruxelles qui a ma préférence. Il sera bien temps plus tard de changer d'avis, quand j'irai mieux et si j'en sens la nécessité. De toutes façons, tout ça m'a donné l'occasion de me confirmer que trouver du boulot n'importe où n'est absolument pas un problème.

Il y a donc longtemps que j'ai compris que j'avais une nette préférence pour Bruxelles. J'ai pris beaucoup de temps pour l'annoncer parce que je voulais attendre que cessent les aller-retours dans ma tête, je voulais attendre de rester sur la même idée pendant un certain temps...

Et surtout, je voulais attendre de prévenir les gens avant d'en parler en public, en parler à certaines personnes pour qu'elles ne l'apprennent pas ici. Je l'ai dit à mes amis, je l'ai dit à ma famille, je l'ai dit à mes supérieurs, je l'ai dit à mes collègues, je l'ai dit au recruteur qui m'offrait l'autre poste. J'ai même écrit à Julie pour le lui dire. Maintenant, je crois que je peux faire mon coming-out :

Je m'installe à Bruxelles.

Et c'est plutôt marrant, comme idée, quand on y a un appartement depuis neuf ans.

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Commentaires

1. Par Franck, le 25/09/2008 à 14:52

C'est quand la crémaillère ? C'est pour noter et réserver sur mon agenda \o/

2. Par LeChieur, le 25/09/2008 à 21:14

OUÉÉÉÉÉ !

Bienvenue chez toi, mon gars.

3. Par Julika, le 30/09/2008 à 13:58

Tu as fait le bon choix !

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