Où ? Caen.

Je me réveille plus tôt que je ne l'aurai voulu, mais il me faut pratiquement une heure pour réussir à m'extirper du lit. La fatigue accumulée ces derniers jours commence à avoir raison de moi. D'ailleurs, je n'ai rien prévu d'autre aujourd'hui que les cinq cents derniers kilomètres pour rentrer chez moi. Je passe donc une journée tranquille à profiter d'être enfin posé un peu pour me détendre, et à aller distraire LeChieur lors des quelques pauses qu'il s'accorde par rapport au boulot (certaines de ces pauses vont jusqu'à durer quatre minutes, quand même.) Le midi, nous partons sur Caen, toujours histoire pour lui d'abattre un peu de boulot et pour nous deux d'aller manger des cochonneries dont nous sommes friands. Je m'étonne encore une fois de la familiarité qu'à pour moi cette ville, voilà ce que c'est que d'y passer trois ou quatre fois par an.

Caen est quand même une ville étrange : Le punks à chien imbibés de vin du coin n'ont pas d'assimilé berger allemand mais une espèce de rat poilu qui va d'habitude mieux aux mémères au cheveux bleus. Ceci dit, vu comment sa "maîtresse" lui parle et la visible méconnaissance par celle-ci du concept de laisse, puisque celle du rat traîne derrière lui, il n'est pas impossible qu'une mémère aux cheveux bleus se demande en ce moment même où est son petit chéri. À propos de créatures avinées, je ne pensais pas non plus que Caen était si riche : on y fait beaucoup la manche. Traiter les passantes de salopes n'est cependant pas à mon avis le meilleur moyen de s'attirer leur bonnes grâces.

Et surtout, Caen, c'est la Basse-Normandie, et comme le dit LeChieur : La Basse-Normandie, c'est le seul pays où il pleut même quand il fait beau. En effet; le soleil brille de tous ses feux, le ciel est bleu, il n'y a pas l'ombre d'un nuage, donc il tombe des grosses gouttes. C'est assez étrange comme effet.

Une fois de retour à la base, l'après-midi est bien entamé. Je ramasse donc mes affaires parce qu'il est quand même temps que je démarre. Je charge donc la voiture[1] et je quitte mon hôte : J'ai cinq heures de route tout de même. Ce sont les heures les plus longues depuis le début du trajet, je n'ai pas le courage de conduire. Mais elles sont quand même trop courtes : je n'ai pas envie de rentrer.

Belles dents

Notes

[1] En espérant que je pourrais arriver au bout du trajet : je ne vois pratiquement plus rien à travers l'épaisse couche opaque de cadavres d'insectes qui recouvrent la voiture en général et le pare-brise en particulier.

Commentaires

1. Le mardi 3 juin 2008, 22:38 par LeChieur

"En espérant que je pourrais arriver au bout du trajet : je ne vois pratiquement plus rien à travers l'épaisse couche opaque de cadavres d'insectes"

T'es quand même pas chié, de nous la jouer "ouah, quelle aventure, je ne sais pas si je vais rentrer entier". Je te rappelle que j'avais un plein bidon de lave-glace, et que je te l'ai proposé à deux reprises. Et que tu m'as répondu "meuh non, c'est pas le concept !"

2. Le mardi 3 juin 2008, 22:46 par xave

Tu ne comprends rien aux concepts.

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