Un aliment ou produit que je n’aime pas du tout.

L'exemple que je donne toujours, c'est le chicon^[1]. L'amertume, c'est vraiment un truc que je n'aime pas. Par contre, j'en mange parfois, parce que je considère qu'un plat est un équilibre de saveur et qu'on brise l'équilibre en retirant des ingrédients. De manière générale, ce que vous mettez dans mon assiette, je le mange. J'ai vraiment très peu d'inhibitions au niveau manger. Il m'est déjà arrivé de manger des insectes frits par exemple, je n'ai pas trouvé ça terrible, mais c'était marrant.

Mes 3 aliments favoris.

Je suis une brute épaisse : du moment que c'est chaud, mou et salé, je suis l'homme le plus heureux du monde. J'ai donc un certaine prédilection pour tout ce qui est malbouffe. Je pense que dans mon triumvirat personnel, on pourrait trouver le steak haché (mais saisi alors) le saucisson et le chocolat au lait (avec des noisette entières.)

J'insiste par contre sur le fait que je me régale tout autant avec la cuisine asiatique ou un plat végétarien. J'ai passé six ans à fréquenter une mélangeuse forcenée de saveurs bizarres et j'ai adoré ça.

Ma recette favorite.

La meilleure : mettre dans un grand récipient tout ce qu'on a sous la main et faire cuire en grandes quantités. Je pense que c'est comme ça qu'on a inventé les meilleurs plats du monde : Le couscous, le pot-au-feu, la choucroute, la potée, le wok, et toute cette sorte de choses.

Ma boisson de prédilection.

L'eau. Surtout les eaux minérales fortement minéralisées, qui me rappellent l'eau que je buvais dans les ruisseaux, les sources et les fontaines des alpes quand j'étais gamin. Donc je peux boire deux ou trois litres de Contrex ou d'Hépar sur ma journée. J'aime beaucoup le lait aussi, par contre je ne suis pas branché alcool pour un sou. Ou alors la bière, mais la vraie : la belge^[2].

Le plat que je rêve de réaliser et que je n’ai toujours pas fait.

À peu près tout. Je n'ai ni les connaissance de base pour cuisiner, ni la patience de rester à côté du fourneau. Toutes mes tentatives pour aller plus loin que réchauffer un plat préparé se soldent donc par des échecs retentissants.

Mon meilleur souvenir culinaire.

Un seul ? Impossible. Je me suis rendu compte que parmi les souvenirs les plus forts de mes voyages, il y avait les souvenirs de bouffe ; J'aime découvrir des nouvelles saveurs. Peut-être ma première soupe de poisson à Sète quand j'étais gamin, je ne me souviens plus trop du goût, juste que j'ai fait péter la ceinture du pantalon. Ou alors ce resto à Queenstown, où le repas n'était pas une expérience mystique mais ou simplement tout était parfait, rien ne manquait, rien n'était en trop, tout était juste bien, parfait.

Et bien entendu les six dernières années, passées avec une magicienne du mélange des saveurs.

A qui je vais refiler cette chaîne alimentaire ?

Au Kibou !