un grand sourire, en petit

Je me rendais compte ce matin qu'une des victimes de toute cette histoire, c'est mon sourire. J'avais l'habitude d'être un garçon souriant dans la vie de tous les jours, c'était l'expression par défaut de mon visage, disons. Aujourd'hui, l'expression par défaut, elle est plutôt vide et si encore certains muscles refusent la plupart du temps de rester au repos, ce ne sont pas ceux qui relèvent le coin des lèvres, mais ceux qui plissent le front.

Heureusement, je suis toujours capable de sourire, voire de rire, lorsque que je suis avec des personnes pour lesquelles j'ai de la sympathie. C'est juste ça : je ne suis, par défaut, plus souriant.

Mon sourire est mort d'avoir vu disparaître le sien.