Métaphore

Il fait froid dehors

Résumé impossible

La nuit a été bien meilleure que la précédente. À peine mon café avalé, je tente de joindre le marchand de pneus le plus proche et miracle, ça répond. Je démarre presqu'aussitôt pour confier ma voiture à leurs bons soins, et sur place, j'apprécie leur amabilité et surtout leur diligence. C'est qu'ensuite, j'ai quelques bornes à faire pour être à mon rendez-vous de ce midi.

Parce que ce midi, j'ai rendez-vous avec mon mythe fondateur, et la situation est un peu particulière ; nous ne nous sommes plus vus depuis douze ans. Il n'est pas facile de poursuivre une conversation après une telle interruption, mais c'est aussi bien : la dernière conversation avait été houleuse. C'est vraiment une impression étrange, d'autant que parce que nous savons que nous allons manquer de temps, il ne nous est pas possible d'aborder quoi que ce soit d'important. En restera une impression d'étrange mêlé de plaisir, il faudra vraiment que je réessaie, histoire d'affiner. Ce que j'en dis ici n'est pas grand chose au regard de ce que ça représente, mais j'ai le droit d'avoir un reste de pudeur, quand même. (Et pourtant, je vous assure, j'ai essayé d'en dire plus, mais ça refuse de sortir.)

Un nuage

Le temps ensuite de retourner en bord de mer, la journée est déjà bien avancée, j'ai eu raison de ne rien prévoir d'autre aujourd'hui. Ceci-dit, rester sur place, ce n'est pas vraiment le concept du voyage. Du coup je me dis que je mangerais bien une soupe de poisson. Ça tombe bien, Sète n'est qu'à une heure de route. Et tant qu'à faire, ça me permettra de faire un tour par lEspace Georges Brassens. Moui. C'était sans compter la circulation sétoise ; Je ne sais pas si c'est toujours comme ça, mais c'est bloqué de partout : Une heure pour arriver à Sète certes, mais une heure encore pour accéder à la destination prévue, qui du coup ferme pour fêter ça, j'ai à peine le temps de dépenser encore de l'argent à la boutique.

Qu'à cela ne tienne : le vrai but, c'était de manger une soupe de poissons. Il ne faudra cette fois qu'une quarantaine de minutes pour traverser la ville dans l'autre sens et accéder au port. Tous les restaurants sont là, alignés, ne reste plus qu'à choisir. Celui-là, tiens, qui propose, en plus de la soupe, de la friture, et j'adore ça également. ah oui mais mon bon monsieur, je ne travaille qu'avec des produits frais et les pécheurs font le pont. À la place de la friture, je peux vous proposer des sardines grillées. Soit.

Au moins, la soupe était bonne, je ne sais pas pourquoi je n'en mange pas plus souvent. Ça a peut-être un rapport avec le fait que je ne viens à Sète qu'une fois toutes les quelques années. Allez, retour par les petites routes de la côte (ces sagouins sont en train d'éloigner la route de la plage de la Corniche, je prie pour que ce ne soit pas en prévision de constructions, en attendant, on ne voit plus la mer en conduisant.)

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