Métaphore

Il fait froid dehors

lez'Arts

Arts et culture. Catégorie faiblement utilisée pour des raisons évidentes de déficiences artistiques et culturelles.

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The wait is over

Plus je regarde la bande annonce du prochain Star Trek, et plus je me dis que le casting est finement joué : On a vraiment l'impression d'avoir les vrais, en plus jeunes. Et on ne les entend pas suffisamment parler pour savoir si les voix et les débits vont correspondre (Est-ce que Kirk va faire des pauses en plein milieu des phrases ?) mais Scotty a l'air parfait.

Mais ça n'a pas de sens !

Pourquoi ?!?

Ah ben il y en a qui ...

Pendant que je refuse de parler de ce qui va mal autour de moi, il y en a qui s'y remettent...

The North Wind Blew South

J'avais comme beaucoup été frappé par les photos de Keith Loutit. Voilà que je découvre qu'il fait aussi des vidéos, et je suis bouche bée. (via)

Vicky Cristina Barcelona

Depuis un paquet d'années, j'allais voir le Woody Allen annuel avec mon ex. Cette année, je n'avais pas prévu de me déplacer en salle (mon dernier film, c'était Into The Wild, que j'avais vu avec ... Ah ben oui) mais une autre demoiselle m'a invité.

Bon, c'est Woody Allen, donc c'est bien. Juste deux choses : La petite Scarlett, si charmante dans le temps, continue sa lente transformation en pétasse et c'est bien triste. L'autre, comment dire ? Et ben les mecs, c'est vraiment pas mon truc, mais le Javier, là dedans, il ne faudrait pas qu'il me drague trop longtemps !

Fume, c'est du picard.

Ah tiens, je viens d'apprendre que finir un morceau en mineur sur un accord majeur (genre par un Mi majeur pour un morceau en Mi mineur, comme Atom Heart Mother, ou un Sol majeur pour un morceau en Sol mineur, comme Shine On You Crazy Diamond) ça s'appelle une tierce picarde. Trop la classe.

Bordel de putain de merde !

Richard Wright est mort

Richard Wright

J'ai eu l'occasion, à huit reprises, de le voir sur scène. Je ferai tout ce que je peux pour ne pas oublier ça.

Merde.

Merde.

Merde !

Pink Floyd est officiellement mort aujourd'hui.

Ivan est mort ?!?

Quelle journée remplie en émotions : je viens d'apprendre coup sur coup qu'Ivan Rebroff était mort (bon, fin février de cette année, mais vu le timing, je suis pardonnable d'être passé à côté.) qu'en fait, il était allemand, et que c'est son frère qui a abattu Saint-Exupéry.

Je ne sais pas si je vais m'en remettre.

Rah merde, c'était bien !

Je viens de réécouter ce que nous faisions avec Alwijn, c’était quand même bien…

J’ai commencé à comprendre grâce à la dame des questions que j’étais beaucoup plus dans le contrôle permanent de moi-même que je ne le croyais. Le domaine où je lâche ? Quand je joue de la basse avec la grosse batterie de Boum-Boum derrière.

Il est rare que je sois fier de quoi que ce soit qui vient de moi, voici une des petites exceptions : porté par mes petits camarades, j’aime beaucoup mon jeu de basse sur ce morceau[1].

Note

[1] C’est pour ça que je colle un flac en pièce attachée, le mp3, c’est pourri, on n’entend rien.

The Beatles - Revolver

Il ne m'est pas possible en face d'une quelconque manifestation artistique d'ignorer qu'elle s'inscrit dans un contexte. Ça ne m'est d'aucune utilité dans bien des domaines où mon inculture est crasse, mais c'est bien pratique lorsqu'il s'agit d'une de ces petites choses où j'ai deux ou trois connaissances. La musique pop-rock est une de celles là.

Du coup, j'ai beaucoup de mal à discuter avec les gens qui trouvent les Beatles gentillets, parce que les Beatles (tous les cinq, si j'ose dire, merci monsieur Martin) ont à peu près tout inventé. Il est très facile quarante ans après de minimiser leurs albums en ayant l'impression qu'on est allé beaucoup plus loin depuis, mais s'ils n'étaient pas passés par là, je me demande qui aurait brisé toutes les barrières qu'ils ont massacrées.

Parce que merde, essayez un peu de vous replacer en 65/66, un album, à l'époque, ça a en couverture une jolie photo de l'artiste, et ça contient des chansons au format règlementaire, à l'instrumentation un peu toujours identique et aux paroles essentiellement construites à base de you/me/love/etc. (même si quelques-un commençait à tout doucement essayer de s'écarter parfois de ces formules là. Comme par exemple, l'année d'avant, ce petit groupe, nommé -quelle coïncidence- les Beatles qui avait commencé à utiliser un ou deux instruments bizarres et à intégrer ici où là des éléments extérieurs à la pop, ayant été marqués par leur rencontre avec Dylan qui lui (ça peut paraitre idiot de nos jours, mais à l'époque les frontières étaient plutôt imperméables) naviguait dans le folk et la protest-song, qui étaient résolument à part.)

Voilà donc qu'entre les pochettes de beaux chanteurs souriants, on voit débarquer cette chose :

The Beatles - Revolver

Déjà, je vous jure, sur un étal de disquaire de 1966, ça détonne. Mais bon, c'est un disque des Beatles, alors forcément, on l'achète, on rentre chez soi, et on le met sur la platine.

Et à ce moment là, on se prend une claque.

Life on Mars

Je ne suis pas un très grand fan de Bowie ; Je reconnais son importance, mais c'est un peu en dehors de mes centres d'intérêt (à part Space Oddity, que je vénère.)

N'empêche que des fois, j'entre dans un bar, Life on Mars passe à fond dans les enceintes, et je me retrouve avec une chair de poule des familles.


David Bowie - Life on Mars?

Plonk

Quand on découvre un instrument, c'est marrant comme on peut être horrifié par ce dont on était fier deux jours avant.

Qu'ouïe-je ?

Tiens, je viens à peine de faire le rapprochement entre to hear et ouïr ...

Et je viens également de me rendre compte que cette catégorie ne me fait pas assez d'usage. Je vais donc la remplacer par un mot-clef (que j'ajoute aussi sec. Il faudra que je vois où ranger ces articles-ci maintenant.)

Du rock avec du bruit

Je suis allé voir Rubin Steiner sur scène, je dois avouer qu'en tant que musicien, je suis très intéressé par la démarche : Du gros rock, grosse batterie, grosse basse, guitare qui fait du bruit, et par au dessus des tas de bruits, des machines qui déforment les voix, des boucles, et mille autre petites choses électroniques. Du rock électro, quoi. C'est vraiment un format que j'ai envie de jouer. J'avais tendance à avoir envie que notre claviériste, djeunz habitué aux machines, pousse un peu plus les expérimentations, mais il devait trouver que ça cadrait peu avec la musique du début des seventies que nous jouions.

Pourtant, merde, je suis sûr que ça peut donner quelque chose : un vrai gros bon groupe de rock, à l'ancienne pour ainsi dire, mais épaissi de gros bidouillages électronique, ça, ça sonne bien. Je devrais aller plus souvent voir de ces groupes qui collent un ordinateur entre la batterie et la guitare. Il y a de quoi faire. Je suis sûr qu'il y a moyen de faire mieux d'ailleurs : Rubin Steiner, sur disque, c'est intéressant, sur scène, il manque quelque chose. Je ne saurais dire à quoi c'est dû d'ailleurs, c'est peut-être bien le côté rock qui n'est pas assez lâché, pas assez brut. Quand ils lancent par exemple Your life is like a Tony Conrad concert, on tend l'oreille, mais on se dit que le disque est meilleur. Pour un gars comme moi qui ai toujours considéré que la valeur d'un groupe se mesurait sur scène, c'est dommage.

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C’est joli, on dirait de l’art contemporain.

(Merci Roy Tanck & Gwénaël Després)

Pas assez de mains

Ah, je viens de ressortir le dobro et de l'accorder en open de sol pour faire du blues (tiens, il me rappelle quelque chose, cet accordage) et je me rends compte qu'il y a bien longtemps que je n'ai plus joué du folk en open de ré. J'ai pas assez de mains pour jouer tout ce que j'ai envie de jouer en ce moment.

Où ça va se nicher

Ça fait des années que, sans l'entendre plus d'une fois toutes les quelques années, j'ai ce morceau en tête, régulièrement :


Art of Noise - Moments in Love - (Who's Afraid Of?) The Art of Noise!

Et plus particulièrement un petit bout de l'intro au piano, à savoir les trois dernières phrases :

nouveaux jouets

Hier, en sortant du supermarché pour des courses bêtement alimentaires, il m'a pris l'idée d'aller faire un tour dans le magasin de musique pas très loin de chez ma mère, histoire de voir ce qu'ils avaient en stock. Je me souvenais que la dernière fois que j'y étais passé, ils avaient un banjo qui coûtait à peine le prix d'un eeepc, mais c'était juste avant la sortie du eeepc, j'avais préféré garder mes sous.

Et puis un banjo, de toutes façons, ça m'a toujours posé un problème : Bien sûr, j'en ai envie depuis longtemps, mais quel type choisir ? Un six cordes, avec un manche que je connais déjà puisqu'il s'agit du même que sur une guitare, ou un cinq cordes, beaucoup plus bizarre (ne serait-ce qu'à cause de cette corde qui ne fait que la moitié du manche) mais qui a le mérite d'être the real thing ?

J'arrive dans le magasin, je flâne un peu et tiens, juste à côté d'une mandoline voilà un fort joli banjo qui a l'air d'attendre quelqu'un. Je le regarde suffisamment longtemps pour que le vendeur remarque mon intérêt et me donne le prix. Bas. Pour la mandoline ou le banjo ? m'enquiers-je. Les deux, me répond-t'il. C'est le même prix pour les deux ?, demandé-je encore. Non, c'est le prix pour les deux. me met-il les points sur les i.

que de souvenirs ...

Je viens de recevoir un DVD amateur du concert de Gilmour à l'Olympia, c'est la classe. Surtout que la bande son principale, c'est l'enregistrement que j'en avais fait.

Du coup, je regarde ça en essayant d'entendre la respiration de Julie, qui était assise à côté de moi.

Bamboo blues

Pour me changer les idées, Kozlika m'a emmené assister à Bamboo Blues, le dernier spectacle de Pina Bausch. C'est fortement inspiré par l'Inde, mais ça cause aussi pas mal de la violence et des difficultés des rapports homme-femme. J'ai eu l'impression par moments de voir mes sentiments actuels sur scène.


Bamboo Blues (2008 Next Wave Festival)

En tous cas, l'art, des fois, ça touche : c'est la première fois qu'un spectacle de danse contemporaine me fout des larmes dans les yeux.

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