Métaphore

Il fait froid dehors

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Nouvelles du front (le mien)

Ça va ... plutôt mieux. Physiquement, d'abord, si les douleurs au poignet sont toujours là, surtout le matin, je récupère une certaine dextérité et par contrecoup sans doute, il y a belle lurette que je n'avais pas joué autant d'orgue et de guitare. J'ai d'ailleurs l'impression de progresser sur ces instruments plus que je ne l'avais fait depuis longtemps. (Mais bordel, ça va faire un mois ce week-end que je suis déplâtré, quand est-ce que je vais vraiment tout récupérer ?)

Mentalement ensuite, les nuages noirs d'il y a trois semaines s'éloignent, même si le temps au beau fixe n'est pas encore d'actualité.

petite victoire

Je me suis rendu compte hier que j'arrivais (en grimaçant) de nouveau à fermer le poing. C'est un petit pas, mais il va dans la bonne direction.

tas de petits conforts quotidiens

On ne fait pas vraiment attention en temps normal, mais avoir deux mains, c'est quand même fort pratique. Je me suis rendu compte que quand on vit seul, en être réduit à n'utiliser que sa main gauche (gauchers, inversez,) ça se révélait super chiant à peu près toutes les trois minutes.

D'abord, il y a ce qu'on peut faire d'une main, mais pas de la mauvaise : écrire, évidemment. J'ai du me battre avec la paperasse avec deux emmerdements majeurs : Ne pas pouvoir signer et ne pas pouvoir rédiger une adresse sur une enveloppe. Ensuite, tout ce qu'on peut faire d'une main, mais qui devient délicat de la mauvaise : se laver les dents ou se raser par exemple. Ou alors utiliser les serrures, avec ma tendance imbécile à faire symétriquement les choses en passant d'une main à l'autre, j'ai essayé de fermer beaucoup de portes que je voulais emprunter ces derniers temps.

Et puis il y a le reste, le gros : tout ce qu'on fait habituellement à deux mains sans y penser, tant qu'on en a deux.

Retour à Bruxelles

Bruxelles est la capitale de la Région Bruxelles-Capitale, de la Flandre, de la Belgique, de l'Union Européenne et peut-être un jour du monde.
la Désencyclopédie

C'est absolument crétin : après avoir passé sept semaines à tourner en rond sans pouvoir rien faire, à être de plus en plus amorphe à force de me faire chier et de ne pas dormir, j'ai enfin pu me remettre petit à petit à écrire, à faire de la musique, et d'autres choses qui m'étaient interdites. Dit autrement : après sept semaines de merde, j'ai enfin pu recommencer à vivre et à profiter de mon temps libre. Bien entendu, c'est à ce moment là que je dois repartir bosser.

Bruxelles n'a pas changé en mon absence. J'ai même, encore plus tristement, l'impression de l'avoir quittée il y a une semaine, sauf que je n'ai pas pu profiter des mois d'été et du rythme ralenti de la ville, alors que j'aime ça. Je suis en train de me remettre dans le bain du boulot et les flics du coin continuent à se comporter comme si on était à l'orée d'une guerre thermonucléaire globale.

Bref, rien n'a changé.

(Ah si : mon modem est mort. Disparition totale d'Internet entre 9h et 18h jusqu'à nouvel ordre donc.)

Ça me les brise (marine)

La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres.
Mallarmé

J'ajouterais qu'en ce qui concerne la chair qu'il y a au bout de mon bras droit, c'est vrai que c'est triste à voir : le plâtre semblait excuser l'impossibilité d'utiliser la main. La voir maintenant sans entraves mais toujours aussi inutilisable est déstabilisant (sans même parler de l'esthétique lézard en décomposition gonflé par les gaz de la chose.)

Et j'ai lu tous les livres. J'ai regardé tous les dévédés aussi, ou en tous cas j'ai rattrapé pas mal de retard d'un côté comme de l'autre, et je n'en peux plus : Incapable d'écrire, de jouer de la musique, de programmer ou de faire quoi que ce soit d'un tant soit peu créatif, ça fait six semaines que j'en suis réduit à ingérer passivement des bouquins et des séries. J'ai la tête qui tourne à vide et ce n'est jamais une bonne idée.

Bref, je me fais chier comme un rat mort et ça commence à attaquer le moral.

(en plus, j'ai une angine !)

Je me suis peut-être un peu avancé.

Bon, ça y est, je suis déplâtré. Par contre, ça ne veut pas dire que j'ai deux mains : après six semaines d'immobilisation et de compression, le moindre mouvement est douloureux. Dans la pratique, c'est encore plus handicapant que le plâtre pour l'instant, mais j'espère que la rééducation va arranger ça.

Car rééducation il va y avoir, qui est pour le moment prévue sur quinze jours. Les premières séances diront si on doit revoir cette estimation à la hausse ou à la baisse. Bref, je n'ai pas fini de m'amuser.

Et je vous ai gardé le meilleur pour la fin : d'après le radiologue, qui me précise que le scaphoïde est un petit os délicat pas facile à appréhender pour les hommes de l'art, mes radios ne montrent rien de flagrant et il est fort possible que le plâtrage ait été préventif et qu'en réalité il n'y ait jamais eu de fracture. Ah ah ! Bonne blague !

Bon je vous laisse, il m'a encore fallu plus d'une vingtaine de minutes pour écrire ces trois phrases.

jolie phrase

Si tout va bien, demain, j'ai deux mains !

J'ai une bonne excuse

Avis : Je suis plâtré du coude aux doigts et de la mi-juillet à la fin août. On excusera donc une fréquence de mise à jour de ce site revue drastiquement à la baisse.

Accident du travail

Accident du travail, Bruxelles, vendredi 13.
Accident du travail, Bruxelles, vendredi 13.