Métaphore

Il fait froid dehors

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Surenchère de mauvais esprit

Eclairer les nuages

Juste parce que moi aussi, j’ai dans mes cartons des lampadaires dans les nuages, et que moi aussi, ça me fait rire que les transports mondiaux soient bloqués par un volcan dans un tout petit pays là-bas. (Non, ne cherchez pas, private joke inside.)

(Photo prise à Paris au printemps 2010. en grand / Flickr)

Un signe sur le canal

Ain’t got no home
Ain’t got no shoes
Ain’t got no money
Ain’t got no class

Bon, je l’ai déjà dit, je le re-précise pour qu’on n’aille pas imaginer des choses : le destin et les conneries de ce genre, c’est pas ma came. N’empêche que quand je vais me balader avec des amis bien dans des endroits qui me sont fort sympathiques mais que je n’ai pas vus depuis deux ans parce que je n’étais pas forcément prêt à affronter le souvenir de la personne qui y était associée et que le premier truc que je remarque, ce sont des paroles de Hair taguées sur les murs, ben ça va.

I got my heart
I got my soul
I got my back
I got my ass!
I got my arms
I got my hands
I got my fingers
Got my legs
I got my feet
I got my toes
I got my liver
Got my blood…
I got life
Life
Life
LIFE!

Ça va.

Bande de tarés (ou "MER IL SON FOU!")

Or ça. Ce week-end, j’étais à Caen (ce week-end, je viens de vous le dire.) Et histoire de profiter de la prodigieuse météo locale, nous avons fait l’une ou l’autre sortie. Permettez-moi de garder l’une par devers moi mais l’autre nous a mené au Musée de Normandie pour, entre autres, une exposition sur la reconstruction de Caen après la guerre.

Ça fait maintenant quelques années que je fréquente régulièrement la ville aux cents clochers (non, pas Prague, l’autre) (non, pas Montréal non plus) (ni aucune des autres à l’exception du chef-lieu de la Basse-Normandie, ça suffit maintenant) et je commence à avoir une certaine familiarité avec les lieux, les lieux en l’état, je veux dire, parce que je sais que la ville au sortir de la guerre ressemblait vaguement à ma cuisine : un champ de ruines fumant où tout était rasé (ce qui est un peu con pour un patelin qui a une telle histoire.)

Cette familiarité n’était pas suffisante jusqu’ici pour que je m’intéresse à l’histoire de la ville : moi, j’aime bien retrouver des traces que les siècles de vie ont laissé dans le bâti des cités, et je n’imaginais guère pouvoir trouver quoi que ce soit d’intéressant dans une ville dont des quartiers entiers ont l’air d’avoir été importés en l’état de Berlin Est. Et puis j’ai vu cette expo ce week-end.

Paris ?

J'ai passé des années à cracher sur Paris. Et puis j'ai rencontré Paris.

Et Paris m'a immédiatement plu, a immédiatement parlé à mon côté citadin, mais aussi, et surtout, au côté de moi qui aime voir le passé des choses et des gens. Paris, c'est de l'histoire tous les cinquante centimètres. Autant j'ai pu mépriser cette ville pendant les trois quarts de mon existence, autant il n'a pas fallu longtemps pour que je me rende à cette simple évidence : Paris est tout simplement la plus belle ville du monde. Pleine de crottes de chiens, mais la plus belle ville du monde quand même. Je n'ai jamais été dupe de la course permanente, de la fermeture sur soi généralisée, de la pollution, du snobisme et du parisianisme, mais les grandes qualités ne vont jamais sans les grands défauts ; J'aime aussi Paris pour ses défauts, ce qui est la marque de l'amour.

C'est pour ça que quand je me suis rendu compte que la fille que j'aimais resterait parisienne pour encore un bon bout de temps par la grâce d'un boulot trop la classe mais qu'il était nécessaire à ce stade de notre relation de nous rapprocher l'un de l'autre, je n'ai pas eu trop à me tordre la tête pour me dire qu'il était temps que je rentre au pays et que je m'installe à Paris, quelque part pas loin d'elle.

J'aime bien quand même...

Pourquoi ces prochains jours
Où je devrai penser
À ne plus m'habiller
Que d'une moitié d'amour ?

Jacques Brel

passage d'aliens

J'ai secoué beaucoup d'arbres ces derniers mois pour voir ce qu'il en allait tomber, je vois des beaux fruits un peu partout et je n'ai pas encore la moindre idée de ceux que je vais choisir. Parce qu'à un moment, tout de même, il va falloir.

J'ai passé un bon week-end.

Je l'ai commencé en voyant des amis à Bruxelles, puis en en passant le reste avec une demoiselle à Paris, où j'ai eu ensuite un entretien professionnel lundi matin avant de refaire 350 bornes pour retourner au boulot.

Paris sans elle

Si je ne m'embrouille pas totalement dans les dates et les évènements, c'est la première fois que je viens à Paris en dehors de notre histoire. J'ai découvert la ville avec elle, et je ne l'ai jamais vue sans elle. La dernière fois que je suis venu, c'était la dernière fois que nous nous sommes vus. Est-ce que j'ai envie de cette ville sans elle ?

La tristesse, la colère et l'impression de gâchis stupide se mélangent en une grosse boule de sentiments qui ne sait pas par où sortir.

presque bonne idée

Les hotspots wifi gratuits de la ville de Paris dans les parcs, c'est vachement cool, mais c'est dans les parcs. Et il pleut.

Violet

Jardins de la Villette, Paris, juillet 2006.
Jardins de la Villette, Paris, juillet 2006.

la goutte au nez

Paris, juillet 2006.
Paris, juillet 2006.

Été indien

Paris, juillet 2007.
Paris, juillet 2007.

le dôme

Cité des Sciences, Paris, 2007.
Cité des Sciences, Paris, 2007.

Gougouleursse

Je viens de réinstaller Google Earth, j'aime vraiment bien beaucoup, je suis en train de revivre mes voyages. On découvre aussi des choses amusantes : J'ai retrouvé ma voiture, celle de ma mère, et -il me semble bien- ma mère en train de bronzer. Ça devient vraiment précis, ces petites choses.

ma voiture vue d'en haut

Incidemment, je me suis rendu compte aussi que finalement, Hausmann , c'était un gars sympa, parce qu'il a laissé beaucoup de Paris historique entre ses percées. C'est la réflexion que je me suis faite en regardant le centre-ville de Rennes : en essayant d'avoir une vue d'ensemble, on distingue encore vaguement l'ancien découpage coincé sous un quadrillage américain assez monstrueux. À Paris, il n'y a guère que la Cité qui ait été massacrée à ce point.

J'y retourne, je vais essayer de retrouver Julie.

2400 kilomètres

Festival de l'affiche de Chaumont, mai 2007.

Voilà ce que j'ai parcouru en impro ce week-end. En impro, parce qu'avec Julie, après avoir fait l'un ou l'autre plan sur la comète pas réalisables au final, nous avons juste pris la voiture et nous sommes partis en n'ayant jamais plus d'une étape d'avance dans notre planning : en finissant une activité ou une visite, nous rentrions dans la voiture consulter la carte pour déterminer où nous allions ensuite. Nous nous sommes donc retrouvés en train de :

Non aedificandi

Zone non aedificandi : Zone inconstructible. À Paris, au XIXème, c'est la zone militaire fortifiée, à savoir les remparts de Thiers[1] qui ne servaient plus à grand chose après la défaite de 70. Là va s'installer toute une population pauvre qui y construira des abris de fortune, des bidonvilles, dirions nous maintenant. On appellait ces gens des zoniers ou zonnards[2].

photo: Zoniers de la porte d'Ivry, Eugène Atget

La prochaine fois que votre mère rentrera dans votre chambre et décrétera que c'est vraiment trop la zone, vous pourrez lui clouer le bec grâce à votre culture sans bornes.

Notes

[1] Oui, le Sarkozy de l'époque, celui qui a réprimé la Commune dans le sang.

[2] Je vous conseille très fort les photos de Zoniers d'Atget (actuellement exposé à la BNF.)

Pfffiiiiiiiiououou ... (part 1)

Bon, il y a eu un creux dans mes mises à jour déjà pas forcément fréquentes, mais c'est pas ma faute ma'ame, j'ai couru.

Or ça, quel week-end !

Récapitulons : Mercredi, je buvais mon aggrégateur en lisant mon café, et sur un rappel de Laurent, je me fais la réflexion que le Paris-Carnet du soir est peut-être à ma portée. J'avais prévu de profiter de mon congé du lendemain pour aller faire quelques courses sur Bruxelles, j'avais même prévu de passer la soirée tranquillement devant la Nouvelle Star (je sais qui va gagner, mais il y en a deux ou trois dont le parcours m'intéresse.) Basta, après quelques heures de réflexion, je me décide. Aussi en sortant du boulot, je prends ma voiture, le temps de faire quelques centaines de kilomètres, et d'aller voir les gens (et aussi de passer la nuit avec Julie.)

La France, c'est triste. (ceci n'est pas une fête.)

Ce week-end, Julie est moi sommes allés voir les vaches : la Cow Parade a débarqué à Paris. Comme il y a quelques années c'était à Bruxelles[1] et ça nous avaient bien plu, il me semblait tout naturel, ayant vu des choses drôles à une Cow Parade d'aller en voir d'autres à une autre.

Ben non.

photo : une vache

Les vaches Bruxelloises, c'était joyeux : il y avait des vaches à facettes, des vaches fusées, des vaches toréadors, des vaches qui faisaient du surf ; les artistes avaient rivalisé d'idées saugrenües, il y avait des vaches un peu n'importe où, c'était drôle.

Les vaches parisiennes sont tristes[2] : d'abord il n'y a rien qui dépasse : pratiquement personne n'a cherché à détourner la vache vierge pour partir dans un délire, la quasi totalité des vaches sont simplement peintes. Voire mal peintes. Beurk. Ajoutez à ça que la façon dont elles sont disséminées est un peu à l'arrache : tiens, on a vingt mètres de trottoir, mettons en quatre de suite. Oh, il y a un trottoire en face ! Faisons exactement même chose !

C'est nul, c'est triste.

On m'a un jour présenté les belges comme étant comme des français, mais en moins prise de tête. Je vous jure que quand on voit comment en France on peut faire très sérieusement (entendre tristement) des choses qui demanderaient avant toute chose un grain de folie, ce n'est pas si difficile à croire. À moi le pays du surréalisme !

Notes

[1] Si, si, je vous assure. Le site de la Cow Parade semble l'avoir complètement oublié, allez savoir pourquoi, mais je les ai bien vues, ces vaches.

[2] Qu'on ne se laisse pas abuser par la photo qui illustre ces quelques mots : Si Julie l'a photograpiée, c'est qu'il s'agissait de la vache qui sortait un peu du lot.

Rive gauche

18h, Bruxelles

Je sors des locaux de madame l'Europe et me dirige vers le métro : aujourd'hui, il y a eu des discussions dans les commentaires des uns ou des autres sur la pertinence d'organiser un Paris-Carnet rive gauche, je réfléchirai au problème une fois que j'aurai parcouru mes trois cent cinquante kilomètres ; Le Thalys me tend les bras, dans deux heures, je suis à Paris.

20h, Gare du Nord

J'ai un rendez-vous préalable avec le patron et la fille de l'équipe. Merveille des télécommunications modernes, il me suffit d'un coup de téléphone pour apprendre que ce n'est pas la peine que je fasse un détour, puisqu'ils sont eux-mêmes déjà en route vers le Panthéon.

20h30, place du Panthéon

Bon, c'est où ? Il n'y a pas le moindre troquet sur cette place... Est-ce une sorte de bizutage ?

et maintenant, repos ! (tu parles ...)

Je suis pas nostalgique, mais je regrette rien !
Stupeflip

Donc oui, voilà, je suis de retour.

Allez, je vous raconte un peu mes vacances - je n'ai rien d'autre à dire, de toutes façons, je ne suis pas encore complètement reconnecté - : Ça commence par un petit séjour à Saint-Chartier, et quoi que j'ai pu en dire, je crois bien que je vais y retourner, c'est vraiment une trop grosse bulle d'oxygène pour que je m'en puisse passer. Alors bien sûr, ça augmente, bien sûr, c'était mieux avèng (sic) mais quand même, c'est un joyeux bordel que j'aime bien.

Lumières

une vitre, des lumières, des reflets

11 Juin 2004, Paris

Un (très) long dimanche de fiançailles...

Chez Jeunet, il ne fait pas jour : il fait jaune.
J. Saint-Marc

Je suis allé au ciné, c'est suffisamment rare pour être noté. Et en plus, ce ni pour un documentaire, ni pour un film d'art et essai : je suis allé voir un film qui fait des entrées. Incroyable, non ? Je suis allé voir le dernier Jeunet+Tautou (maic'estpasaméliepoulainheinc'estautrechose !)

Moi, à la base, j'y vais sans a-priori, en tous cas j'essaie : je n'ai toujours pas vu Amélie Poulain. Ne vous fatiguez pas à me dire que c'est un film extraordinaire et qu'on ne peut vivre sans l'avoir vu : on me l'a déjà dit. D'ailleurs, on me l'a déjà dit aussi pour Le Père Noël est une ordure, les bronzés, Basic Instinct, Matrix ou Titanic et j'ai très bien survécu. Si, si, je vous assure. Bon, j'ai fini, des années après, par voir les trois derniers : Titanic, parce que je me suis rendu compte que j'avais aimé tous les autres films du réalisateur, donc pas de raison, surtout que si le Léonard machin ne m'est toujours pas sympathique, il est de notoriété publique que c'est un bon acteur. Pour Basic Instinct ou Matrix, c'est une autre paire de bretelles : j'ai été pendant des années persuadé que les regarder serait une perte de temps. Et quand j'ai fini par les voir, ben... Ça ne n'est pas arrangé. Matrix est le prototype des films de série B qu'on imagine grandiose parce qu'il y a trois effets spéciaux bien foutus, alors que j'ai vu certains épisodes de StarTrek avoir plus d'épaisseur. Et Basic Instinct, en plus de n'être sulfureux qu'à l'américaine (Oh lala, my god, on voit trois poils !) et aussi typique de ces films abscons où on ne prends même pas la peine de boucler le scénario et on pose dès le départ que celui qui n'a pas tout compris est un imbécile. Et vous voudriez que je regarde Mulholland Drive ?

Mais je m'égare.

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