Métaphore

Il fait froid dehors

Résultats de la recherche pour le tag souvenirs

Fil des billets - Fil des commentaires

You set the standards for me...

Pavlov's Dog - Pampered Menial

J'ai oublié un souvenir

Quand je parlais de souvenirs et de bouffe, j'en ai oublié un (ce qui est d'autant plus idiot qu'à la base, c'est celui qui m'a donné envie d'écrire sur le sujet) : Le chocolat au lait Milka dans de la baguette beurrée. Normalement, j'aime pas le Milka; mais ça, c'est un goût qui remonte du fond des ages.

Souvenirs, souvenirs ...

Mes recherches récentes à l'intérieur de ma tête m'amènent à tempérer une de mes affirmations usuelles : En réalité, j'ai quand même quelques souvenirs qui traînent d'avant mon adolescence. Il y en a peu, mais parfois ça remonte comme des bulles.

D'abord, il y a ceux que je savais : Un cauchemar de quand j'étais tout minot. Ou un jour à l'école en fin d'année où la grosse brute de la classe avait décidé que mes jouets - nous avions eu exceptionnellement le droit d'en amener - lui appartenaient. Et des lieux ; J'ai par exemple une vague image de chacune de mes salles de classe de primaire. Juste le lieu, aucun souvenir en mouvement (Quoi que. Au moment où j'écris ça, je revois la tête d'un camarade de classe qui venait de subir une humiliation.) Je me souviens aussi de chez ma grand-mère, mais encore une fois, je me souviens du lieu, je ne me vois pas m'y déplacer. Le seul souvenir d'un évènement que j'ai là bas, c'est l'annonce de la mort de Claude François.

Tiens, à propos de mort, j'ai un souvenir très net de l'endroit où nous étions en vacances quand j'ai demandé à mon père de quoi Joe Dassin était mort et qu'il m'a répondu Il ne faisait pas assez de sport. Ça m'a hanté longtemps.

Taillé pour les études

J'étais l'autre jour en train de tailler une bavette avec Samantdi (ou était-ce un filet ? C'est égal, elle mangeait tout autre chose de toutes façons) qui me racontait qu'elle avait mordu dans ses études à belle dents parce qu'elle avait eu l'impression tout au long de celles-ci qu'elles étaient la clef vers une vie meilleure.

Ça m'a rappelé un détail que j'avais complètement oublié : on le sait, j'ai foiré mes études dans les grandes largeurs (mais grandes alors) et je me souviens qu'une des raisons pour lesquelles je n'ai jamais réussi à m'y intéresser, c'est que jamais je n'ai réussi à me convaincre que ma vie future en dépendait. Il m'arrivait assez régulièrement d'y réfléchir, de me dire Bon allez, fais un effort : tu n'es pas idiot et ta vie entière dépend de ta réussite à cet examen.

Ciel de Flandre

Je suis allé faire hier avec quelques camarades un tour en Flandre, juste histoire de prendre l'air. Mais en allant simplement prendre l'air, je me suis retrouvé un peu chez moi.

J'aime ces paysages, et j'aime surtout ce ciel, qui est magnifique quand il fait beau, et qu'il l'est d'une certaine façon encore plus quand il est bas. Il jouait hier à cache-cache et laissait passer par moment le rayon de soleil nécessaire pour sécher le trois gouttes qui étaient tombées la minute précédente.

Nous sommes partis sans destination plus précise qu'un rendez-vous plusieurs heures plus tard, et la voiture a pratiquement choisi la route toute seule. Plus exactement, c'est sans doute directement mon inconscient qui a guidé mon volant, puisque je me suis retrouvé dans l'estaminet où j'ai passé les plus belles heures de ma jeunesse.

J'veux d'l'amour

Putain, c'est quand même dur à écrire, ces mots là.

J'ai parlé il y a quelque temps du syndrome de l'imposteur. Il ne m'est apparu que récemment qu'il n'était pas limité à ma vie professionnelle : Je ne sais pas jusqu'où il peut s'étendre, ma seule certitude à ce stade de mes réflexions, c'est qu'il est bien présent dans ma vie amoureuse. ce Elle est trop bien pour moi, qui m'a été reproché lors de ma dernière relation mais qui est une vieille connaissance, cachait sans doute plus prosaïquement un Un jour, elle va se rendre compte que je ne suis pas aussi bien qu'elle l'a cru au départ.

Oui, l'idée est la même, il s'agit toujours de se déprécier, mais ça a quelque chose de plus vicieux. Hors le fait que la rupture semble entériner cette vision des choses, on comprend bien l'effet épée de Damoclès qui me fait merder complètement dès que j'ai l'impression qu'en face de moi il y a le moindre doute.

Jusqu'où vais-je devoir remonter pour comprendre l'origine de ce dysfonctionnement ? J'ai cru pendant des années qu'il fallait remonter à ma pré-adolescence, quand j'étais un gamin délicat plus copain avec les livres qu'avec les enfants de son age, partant cible idéale pour les petites brutes de l'école.

Stéphanie

J'étais en train de fouiller mes CD d'archives pour retrouver des vieux documents, lorsque je suis tombé sur cette photo :

Stéphanie

fin de dimanche pluvieux

Quand j'étais gamin, il n'y avait rien de mieux pour me donner le blues : une fin de dimanche après midi avec un ciel qui a l'air de sortir d'un film. La pluie tombe à verse verticalement et mon moral est retourné trente ans en arrière.

2006 : rien

Pour paraphraser Louis XVI, je dirais bien 2006 : rien.

Je n'ai pas de souvenir marquant de cette année là, dans ma mémoire, elle est grise. Il y a bien eu le voyage au japon, mais c'était tellement court. De plus, si le Japon m'a vraiment plu, alors même que je n'en attendais rien, le voyage lui même reste, pour des motifs personnels, un souvenir très mitigé.

Rah, c'est marrant, quand même ! (2007)

Le cerveau humain est une machine formidable : il refoule comme s'il avait été créé exclusivement pour ça. Il y a encore peu de temps, j'étais en train de hurler à la face du monde à quel point j'étais l'homme le plus heureux de la terre. Forcément, il y a eu un net ralentissement sur ce front là depuis quelques jours, mais ça ne change rien au passé, pas vrai ?

L'autre soir, privé de mes habituels interlocuteurs en ligne et rendu inopérant par une fatigue qui m'écrase depuis quelques nuits, j'ai profité de la nouvelle pagination que j'ai mise en place en page de garde pour parcourir à rebours les mois qui viennent de s'écouler. À relire ce que j'ai écrit, ce que j'ai sous entendu et les quelques indices qui ne vous disent rien mais qui servent de support à ma mémoire, je me suis rendu compte d'une vérité que j'avais complètement occultée.

2007 a été une année de merde.

Je vous dis que je l'ai vu

Je dis ça, c'est pour m'en débarrasser, mais comme je l'ai déjà dit : je n'ai pratiquement pas de souvenirs d'enfance. À l'inverse, j'ai une cervelle idiote qui retient n'importe quelle connerie pourvu qu'il y ai une mélodie dedans. Ce qui permet à mes collègues de me prendre pour un fou quand je me mets à chanter un cantique que j'ai entendu à la messe quand j'avais dix ans. Ça les amuse aussi beaucoup de chanter trois mots sur autant de notes pour me lancer sur un chanson idiote des années quatre-vingt (mais ne l'étaient-elles pas toutes, à l'époque ?)

Cinq choses

Allez va, c'est pas tous les jours qu'on participe à une chaîne, mais là, ça m'est envoyé par mon copain le gros nââze, à qui je ne peux rien refuser. D'ailleurs si, je peux, mais là, je suis d'humeur. Voici donc cinq choses que vous ne savez pas de moi, et tant qu'à faire, on va repartir loin :

Souvenirs d'enfance

J'ai un déficit en souvenirs d'enfance, et ça n'a même pas été évident de m'en rendre compte. Un jour, il y a une douzaine d'années, mon amoureuse de l'époque m'a demandé des précisions sur certains comportements que j'avais eu petit et que ma mère lui avait racontés. Il s'agissait de comportements tout sauf anectodiques ou triviaux, et pourtant, je n'en avais pas le moindre souvenir.

C'est à partir de cette discussion que j'ai commencé à réfléchir à ce problème là. Il m'a fallu plusieurs années (bon, j'ai été distrait entre temps) pour que la conclusion s'impose à moi : je n'avais pas de souvenirs d'enfance. Ce qui m'avait empêché de m'en rendre compte jusque là était une imitation : oui, je me souvenais d'images de quand j'étais petit, je n'avais juste jamais remarqué qu'il s'agissait presque toujours de photos que j'avais vues ou revues plus tard. Mes souvenirs d'enfance étaient des photos revues à l'adolescence. En fouillant, mes premiers vrais souvenirs semblaient remonter à mes onze ou douze ans.

Non, ce n'est pas vrai : j'ai un souvenir plus ancien très net : un cauchemar. Un rêve ou je me levais avant tout le monde le matin de Noël. J'allais au toilettes avant d'aller voir mes cadeaux, mais au lieu d'un comportement normal de la chasse d'eau, l'eau était aspirée brutalement dans un gargouillis affreux. Ensuite, une fois arrivé près du sapin, je voyais la couverture écossaise à franges sur laquelle il était posé, histoire d'en recueillir les épines, tenter de ramper vers moi, retenue seulement par le poids du conifère en question.

Voilà, c'est mon premier souvenir net.

Rencontre de jeunesse

Du côté de mon adolescence, quelque part entre les premières pensions alimentaires de mon père et les premières traites de ma mère pour racheter sa part de la maison, nous avons eu de l'argent. Pas suffisamment pour être riches peut-être, mais assez pour se permettre des vacances un peu plus longues et un peu plus loin que nos habituels quinze jours en camping dans l'Hérault. Ça a quand même presque duré trois ans...

Les deux premières années, ma mère a trouvé le truc idéal quand on est une jeune divorcée avec trois enfants : le club de vacances. Du temps libre pour elle (et quand ce n'est que quelques jours sur une année, ça compte) et des activités à ne plus savoir qu'en faire pour nous. J'en ai gardé de très bons souvenirs (aaaah, les buffets gargantuesques pour le petit déjeuner, aaaaah, ma découverte de la voile...) et d'autres moins bons (j'étais déjà plutôt handicapé socialement à cette époque, et personne parmi mes petits camarades n'aimait le gars bizarre avec sa coiffure de Dave.) mais dans l'ensemble, c'était plutôt positif.

Grand-Père Arthur et Grand-Père Raymond

Grand-Père Arthur, je ne l'ai pas connu, il est mort avant même le mariage de mes parents. Mais c'était un grand bonhomme : Le genre de patriarche qui fait taire toutes les conversations en ouvrant la bouche, personne jamais n'avait l'idée saugrenue de le contredire, personne de mentalement sain en tous cas. Dans la famille, c'était encore plus flagrant : c'était lui le centre, tout lui tournait autour... Sa femme elle même trouvait tout à fait naturel qu'une épouse soit entièrement soumise à son mari. Dans les mois qui ont précédé sa mort, alors qu'il était très malade, c'était encore lui qui faisait la pluie et le beau temps.

Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?

Ce n'est qu'en le sortant au grand jour, après en avoir mangé une bonne partie, que je me suis rendu compte que le fromage était plein de vers...
Gigi.

Il y a belle lurette que je ne vous ai parlé des petits malheurs de ma vie... Vous savez, pas les gros malheurs qui rendent malheureux, mais tous ces petits malheurs qui rendent énervés (au début, après ça rend philosophe.) Ça doit être une prédestination, je suis persuadé que je dois ça à Gigi et à Jean Lefebvre.

Cancre

ils ont dit :

N'arrivera jamais à rien dans la vie
la plupart des profs que j'ai eus

ils avaient presque raison.

Parfois, il faut faire du rangement. Partant ce ce sain principe, ma mère a demandé à ses enfants (dont je fais partie, donc) de bien vouloir trier les sacs contenant à peu près tout ce qu'il reste de leur scolarité. Ça représente un ou deux mètres cubes, on ne peux que gagner de la place. Je m'y suis donc attelé.

Ouille.