Métaphore

Il fait froid dehors

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Reaching for the...

2012-12-16_16.00.47

Phantasia

Portemanteau

portemanteau

MOMA, NYC, Décembre 2009.

(en grand / Flickr)

MoMA, et la neige, enfin.

of Modern Art

Aujourd’hui, on prévoit de la neige. #doigtscroisés
Saturday, 19 December, 2009 08:10

Face à face

Depuis avant même mon arrivée, on prévoit de la neige pour après-demain, mais le lendemain, c’est toujours pour après demain. Je vérifie tous les jours parce que si je suis venu en sachant que j’allais affronter des températures polaires, c’est parce que je rêve de voir New York sous la neige. Je n’ai toujours rien vu, mais il y a du changement : si avant-hier on en prévoyait toujours après-demain, donc aujourd’hui, hier on en prévoyait pour demain, donc aujourd’hui toujours. Et aujourd’hui, on en prévoit toujours pour aujourd’hui, ça commence à devenir intéressant.

En attendant, en sortant ce matin, on continue à se les peler sévère. je commence à m’y habituer, cela-dit. C’est un peu comme mes pieds qui commencent à être un peu douloureux après plusieurs jours à dix heures de marche par jour ; au bout d’un moment, c’est juste un fait, on n’y prête plus attention.

Musées et blues (la musique, pas le sentiment)

Plus que quelques jours et encore tout ça à faire ? je n’y arriverai jamais…
Friday, 18 December, 2009 08:29

Lafayette St.

Réveillé une fois de plus à cinq heures du matin, les lunettes sur le nez, l’iPod posé devant moi ; je me suis visiblement endormi en sursaut. Le vrai réveil, ça sera pour deux heures plus tard, une bonne occasion de démarrer tôt, enfin, je le croyais. De discussion en discussion, je finis par démarrer à 9h30, direction l’Upper East Side (si j’arrête de prendre le métro à l’envers.)

J’ai prévu une journée studieuse : aujourd’hui, c’est musées. Parce que je me suis rendu compte que c’est bien sympa, ces petites flâneries dans les rues, mais à ce train-là, je n’aurai pas le temps de voir tout ce que j’avais prévu.

Guggenheim mist

Au Guggenheim comme partout dans le monde, les vieilles franÇaises, c’est bruyant et souriant comme une porte de prison.
Friday, 18 December, 2009 12:28

Commençons à rattraper le retard. Première étape, donc, le Guggenheim, inratable avec sa drôle de tête (et pourtant nous l’avions raté en 2003, sans doute parce que nous ne l’avions même pas cherché.) Il n’y a pas vraiment ici de collection permanente, et l’expo temporaire est une rétrospective Kandinsky. Ce n’est pas vraiment ma came, à la base, mais en caricaturant un peu, il est de ceux dont les recherches ont abouti à l’abstraction, et je suis toujours attiré par le côté recherche, même si l’œuvre elle-même ne me plaît pas plus que ça. (Surtout en l’occurrence que certaines visiteuses m’amènent la réflexion que le figuratif, quand même, ça a du bon.)

Blue Lines

Dunedin

Achtuce : En cliquant sur les parties gauche ou droite d'une photo, vous pouvez passer à la précédente ou à la suivante. (les touches P & N fonctionnent aussi.)

[photo]

Un camping un peu évolué, c'est bien : il y a des douches, une cuisine, de quoi se détendre et toutes choses qui rendent le séjour agréable. Par contre, il y a aussi d'autres campeurs. Lors de notre dernière nuit à Queenstown, il y avait un ronfleur sur l'emplacement d'à côté. Ici il y a des voisins qui mettent la radio trop fort le matin et une colonie de vacances ou quelque chose d'approchant dont ls gosses hurlent jusque tard dans la nuit.

[photo]

Ce matin, nous allons jeter un coup d'œil à deux musées de Dunedin : D'abord le musée des immigrants, où l'on ne peut guère que survoler les collections tellement il est riche. Non pas les collections elles-mêmes d'ailleurs -encore qu'elles n'aient pas à rougir- mais le matériel didactique ne doit pas pouvoir être parcouru dans son intégralité en moins de trois jours.

Rivendell & Wellington

Achtuce : En cliquant sur les parties gauche ou droite d'une photo, vous pouvez passer à la précédente ou à la suivante. (les touches P & N fonctionnent aussi.)

[photo]

J'ai connu de meilleures nuits. D'abord parce qu'hier soir, sur ce terrain au bout du monde, nous n'étions pas seuls : une voiture s'est mise à faire du rodéo juste au dessus de nous, nous l'avons encore entendue une fois couchés. Ce n'est que ce matin que je me suis rendu compte que ce n'était qu'un autre campeur qui faisait son kéké.

L'autre inquiétude, ça a été la pluie. J'adore dormir dans une tente sous la pluie, mais pas quand ladite pluie est susceptible de transformer en champ de boue un chemin qui est la seule route de sortie et que j'ai eu du mal à parcourir sec. Mais cette inquiétude là était également sans fondement : ça passe "aussi bien" qu'hier.

Un Monet Dégradé au Musée d'Orsay

La gauche est montée au créneau. "Faut-il attendre que la célèbre Joconde soit, elle aussi, déchirée sur 10 centimètres avant que Mme Albanel se décide à faire vérifier l'état des serrures de ses musées ?", grince le député socialiste Patrick Bloche, dans un communiqué. (source: lemonde.fr)

Hé, connard, la Joconde, c'est pas une toile. Tu m'expliques comment tu déchires une planche (qui plus est sous verre blindé.)

J'ai décidément beaucoup de mal avec les déclarations opportunistes des politiques. Allez-y, continuez à aboyer en fonction des gros titres de TF1, ça va faire avancer le monde.

(Oui, je sais, j'appelle facilement les politiques et les journalistes connard, c'est parce que ça m'énerve !)

2400 kilomètres

Festival de l'affiche de Chaumont, mai 2007.

Voilà ce que j'ai parcouru en impro ce week-end. En impro, parce qu'avec Julie, après avoir fait l'un ou l'autre plan sur la comète pas réalisables au final, nous avons juste pris la voiture et nous sommes partis en n'ayant jamais plus d'une étape d'avance dans notre planning : en finissant une activité ou une visite, nous rentrions dans la voiture consulter la carte pour déterminer où nous allions ensuite. Nous nous sommes donc retrouvés en train de :

Flânons.

Note : j'ai récupéré la plupart des photos de Julie. Vous pouvez donc considérer que les plus jolies ne sont pas de moi. (Mais de toutes façons, vous n'êtes pas ici pour voir des photos du Japon, sinon vous seriez chez Karl depuis longtemps, nous sommes ridicules à côté de lui.)

Achtuce : En cliquant sur les parties gauche ou droite d'une photo, vous pouvez passer à la précédente ou à la suivante. (les touches P & N fonctionnent aussi.)

Julie dans le métro

Ce matin, après un petit-déjeuner mixte (du café et des croissants, mais aussi du poisson ou du soja fermenté. On a le droit de choisir, ouf) nous attendons encore une fois Chico et Roberta avant de nous diriger vers la station de métro : ce matin, nous allons au musée.

Le métro, de par chez nous, c'est plutôt simple : on repère où on veut aller, on prévoit son trajet et ses changements, on achète son ticket et on y va. Ici, c'est presque pareil, sauf que pour simplifier, tout est écrit en japonais. Et le japonais, ce n'est pas facile à lire pour nous : ils utilisent principalement trois systèmes d'écriture : D'abord les kanji, qui sont en gros les caractères chinois et sont des des logogrammes : un caractère = un mot (en über simplifié.)

porte parapluie devant le musée

Ensuite viennent les Kana, les systèmes syllabiques, au nombre de deux : les hiragana et les katakana : un caractère = une syllabe. On pourra ajouter pour compléter leur système d'écriture les romaji, qui ne sont rien d'autre que les caractères latins, qui, bien que moins présents que les autres, sont à tous les coins de rue (tous les noms de marque s'écrivent en romaji, c'est plus pratique à l'international.)

les bleus de Miro

photo : les bleus de Miro
Centre Pompidou - Expo Miro, 2004

Week-end outre manche

Big Ben sous le soleil derrière le pare-brise. Vu le retard que j'ai pris pour vous raconter notre week-end britannique, je crois que je vais éviter le compte-rendu chronologique (et puis c'est bien aussi, vous n'en avez pas marre de mes comptes-rendus chronologiques ?) et juste vous donner quelques impressions qui me sont restées depuis.

Un peu de contexte : c'était au début du mois, Julie et mois fêtions un chiffre rond dans notre relation, et je n'avais pas vraiment envie que ce week-end là ressemble à un de nos week-ends habituels. J'ai donc réservé notre place dans un ferry et hop, direction le pays des grands britons, sans aucun itinéraire pré-décidé.

Quand je suis passé prendre Julie à la gare avant de prendre la route, le temps qu'il faisait (brouillard, brouillard, brouillard, et beaucoup d'humidité. Et aussi du brouillard) l'avait un peu refroidie, et je n'ai du qu'à ma place de ferry déjà payée qu'elle veuille bien faire le déplacement malgré tout. Grand bien nous fit, puisque nous avons eu un temps magnifique tout le week-end, et l'Angleterre, c'est parfois joli comme tout, mais les dix jours par an où il ne pleut pas, c'est encore mieux.

Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme : vous êtes suspect.

Si tu traites les gens comme de la merde, il ne faut pas t'étonner s'ils se comportent comme de la merde.
Jamel Debbouze.

note liminaire et bon-enfant : cette râlerie parle de simple connerie quotidienne, ceux qui n'ont pas le courage de lire jusqu'au bout ou l'intelligence de comprendre qu'il ne s'agit aucunement du problème sociétal afférent (et le lecteur de s'esbaudir sur la beauté surnaturelle de mes phrases (Ça demande des sacrifices, sociétal étant un mot qui n'existe pas hors ces médias jmelapête où on dit aujourd'aujourd'hui...)) perdraient leur temps à laisser des commentaires : j'ai ma serpette en main et je suis prêt à élaguer au fur et à mesure.

Ce week-end, entre autres expos, Julie et moi avions prévu d'aller voir celle consacrée au Cantique des Cantiques vu par Kupka au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme à Paris... Dimanche (pas samedi, c'est Shabbat,) après une course, nous voilà dans le Marais, direction rue du Temple pour voir l'expo en question. Arrivés sur place, une file d'attente aux caisses, boah, ça arrive...

Sauf que non, il ne s'agit pas de l'attente aux caisses, les caisses sont beaucoup plus loin : il s'agit du cordon de sécurité. Faites la file dans ce sens là ! Attendez qu'on vous appelle ! Restez derrière la ligne ! Non, pas sur la ligne, derrière la ligne, vous êtes quatre centimètres trop près ! Et on fait passer les dames à droite, les messieurs à gauche, et on fouille les sacs, on vide les poches, on enlève les manteaux pour les faire passer par les rayons X pendant qu'on fait passer leurs propriétaires un par un dans le détecteur de métaux !

Qu'est-ce que je tribulle !

Une petite tranche de vie ? Allez, c'est parti !

Vu ce week-end

Robots

Marrant. À chaque fois on se demande comment ils feront la fois d'après pour caser encore plus de références... Et ils y arrivent. Je me demande quand même qui a commencé à faire des dessins animés pour enfants à double niveau de compréhension, pour plaire aussi aux adultes. Appréciable aussi : un vrai méchant (enfin une méchante) qui peut faire peur aux enfants (sur fond de ... C'est pas Tom Waits quand même ?), comme dans les Disney de la grande époque

Le Péril Jeune.

Ben wuais, faut pas mourir idiot. Pas mal... Toute ma jeunesse, décalée de dix ans, mais toute ma jeunesse quand même. Heureusement que je n'ai jamais trop aimé la drogue.

La nouvelle salle de la Joconde.

Ah ben oui, elle a quand même plus de place, et elle est quand même mieux éclairée. Il était temps d'ailleurs, parce que que petite et sombre comme elle est, elle avait du mal dans son recoin, là bas.

Le porteur de serviette

Le plus effrayant, c'est de se dire que la politique, vu de l'intérieur, c'est exactement ça. À donner envie de tout simplement prendre les armes parfois.

Julie

Le réalisateur a décidément bien fait son boulot, du tout bon. Rien à jeter.

On a marché sur la nappe

une photo de nos pieds sur la moquette nappe

une photo prise à une expo sur le manger au Petit Palais. C'est bien le sol.

souffrir pour la cause

J'ai la rate
Qui s'dilate
J'ai le foie
Qu'est pas droit
J'ai le ventre
Qui se rentre
J'ai l'pylore
Qui s'colore
J'ai l'gésier
Anémié
L'estomac
Bien trop bas
Et les côtes
Bien trop hautes
...
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
D'être toujours patraque,
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
Je n'suis pas bien portant.

Gaston Ouvrard

Et pour terminer, une petite chanson pour titiller la censure, en espérant grâce au scandale faire un peu parler de nous : 'Jouis dans ma bouche (et dis moi que tu m'aimes)'
les Pythons, d'après Monty Python

J'ai passé un bon week-end ... J'ai mal à la tête et mal au genou et mal aux côtes et mal au ventre et mal aux fesses et mal à la tête, mais un bon week-end quand même, avec Julie, dans son antre parisienne et autour.

J'ai mal à la tête parce que nous avons commencé le week-end de manière assez culturelle : nous sommes allés a Beaubourg, voir une expo sur Roland Barthes. Chouette expo, c'était la première fois que je foutais les pieds à Beaubourg (enfin, du coté visiteur en tous cas), et je ne sais pas trop ce que ça peut donner habituellement, mais si ça ressemble toujours à ça, leurs expos, je suis preneur quand ils veulent. J'aime bien retrouver ma copine dans ce genre de contexte, ça me conforte dans l'idée que j'ai quand même de la chance de la connaître ...