Métaphore

Il fait froid dehors

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Room with a view

Dans le temps, j’avais quatre mètres de balcon qui donnaient directement dans un parc. J’aimais bien. Maintenant, j’ai une grande baie vitrée sur les toits qui donne directement sur un peu de magie de lumière. j’aime bien aussi.

Je suis bien ici.

Feng Shui

The Expedit bookcase is so geometrically solid… Pitagoras himself would liked it in his living room!
Amatheria

studio

Et donc, j’ai acheté des meubles. Pas que, d’ailleurs ; j’ai jeté des choses aussi (et quiconque me connaît ouvre ici des grands yeux étonnés.) Et aujourd’hui, je me sens bien chez moi.

Bouger les meubles

Mon dernier déménagement a été plutôt facile, même si je l’ai fait seul : j’ai eu les deux apparts pendant quinze jours, ils étaient à deux rues l’un de l’autre et surtout, j’avais relativement peu de mobilier. En fait, j’avais passé quelques années à camper chez moi : l’inventaire de mes meubles était constitué en tout et pour tout d’une table pliante et de deux matelas et d’une télé. Mes bouquins et mes CD étaient alignés le long des plinthes, les fringues pliées (ou en boule) dans un coin, et mon espace de travail était un fauteuil qui m’avait été livré avec l’appart à côté duquel j’avais posé la tour du PC, sur laquelle j’avais installé l’écran.

Je déménageais parce que l’appart ne valait guère mieux que son ameublement, et que j’avais une copine qui exigeait du niveau de standing un minimum que tout ça n’atteignait pas, et de loin. Le nouvel appart était effectivement un cran au dessus, et du coup, j’ai fait des folies : j’ai acheté des meubles. Bon, les folies en questions étaient limitées, puisque je me suis contenté d’un canapé convertible bas de gamme, une énorme étagère, un stand pour le PC et ce qu’il est convenu d’appeler un meuble télé quand on n’est pas trop regardant. Et puis plus rien n’a bougé pendant des années : tout ça était bien suffisant quand je rentrais du boulot et nous passions la plupart de nos week-ends chez elle plutôt que chez moi. Du coup, pendant des années, quand j’ai participé à du bricolage, de la décoration ou de l’ameublement, ça n’était jamais pour mon appart.

Faites du travail

C'est donc ça mon appart en plein jour ? Mais il faut absolument que je fasse le ménage !

petite annonce dans le froid

Si vous connaissez un plombier chauffagiste sympa, compétent et pas cher sur Paris, je suis preneur. Le 30 décembre au soir, ce n'est pas le moment idéal pour voir mourir son ballon d'eau chaude.

Investir le nouvel appartement

Mon emménagement va bien.

Par contre, il est loin d'être terminé. Mais les choses commencent à se préciser. Les derniers jours à transporter des cartons d'un appartement à l'autre ont eu pour effet direct un entassement que je n'aurais jamais su par quel bout prendre, heureusement, Julie était là et a aiguillé les débuts.

L'appart en lui-même est plutôt cool. Oh, c'est pas un palais, d'ailleurs, c'est à peine plus grand que le précédent, mais il est plutôt agréable : clair, propre, les volumes sont sympas et la vue est parfaite : une baie vitrée de plus de quatre mètres de large qui donne directement sur le parc (et pas un parc pour faire semblant : le soir, les lumières des fenêtres me permettent de deviner une maison ou deux de l'autre côté, c'est touffu.)

Quitter le vieil appartement

Mon déménagement va bien.

D'ailleurs, il est terminé. Pour l'emménagement par contre, il y a encore du boulot, mais c'est bon, j'ai enfin quitté mon vieil appart. Pour ceux qui ne suivraient pas depuis quelques années, dans mon vieil appart, je risquais de prendre feu à cause d'une installation électrique d'il y a 80 ans, pas aux normes et qui faisait des étincelles quand on touchait aux fils. Je risquais l'inondation parce qu'une des vannes installées à la place des robinets coulait en permanence dans un évier sans trop-plein. Et puis il y avait le chauffe-eau super délicat (c'est froid, c'est froid, c'est froid, ÇA BRÛLE ! C'est définitivement froid) et puis le tuyau d'arrosage non bouché peint en blanc collé sur la plinthe pour servir d'évacuation d'un machine à laver inexistante et qui aboutissait sur le trop-plein inutilisé du siphon de l'évier, ce qui permettait à la moitié de mon eau de vaisselle de se cacher sous le frigo...

Quoi d'autre ? Ah oui, la connexion Internet qui merdoillait à cause de travaux mal faits destinés à changer la porte fenêtre du balcon, mon débarras sur le palier réquisitionné un jour par les voisins avec l'autorisation du propriétaire, la moquette naze qui cachait un plancher en pleine décomposition, l'étanchéité des portes assurée à coup de scotch, la cuvette qui ne se souvenait que très vaguement que la faïence, à la base, c'est blanc... Bref, que du rigolo.

Petit inventaire d'emménagement...

Laissez tomber, ça n'a aucun intérêt : je m'apprête juste à tenir une liste de ce que je dois acquérir pour mon nouvel appart...

et maintenant, repos ! (tu parles ...)

Je suis pas nostalgique, mais je regrette rien !
Stupeflip

Donc oui, voilà, je suis de retour.

Allez, je vous raconte un peu mes vacances - je n'ai rien d'autre à dire, de toutes façons, je ne suis pas encore complètement reconnecté - : Ça commence par un petit séjour à Saint-Chartier, et quoi que j'ai pu en dire, je crois bien que je vais y retourner, c'est vraiment une trop grosse bulle d'oxygène pour que je m'en puisse passer. Alors bien sûr, ça augmente, bien sûr, c'était mieux avèng (sic) mais quand même, c'est un joyeux bordel que j'aime bien.

Ça déménage !

Tout ça se goupille bien : J'ai trouvé un nouvel appart, tout beau tout propre, avec balcon qui donne directement sur un parc plein de chats, avec un voisinage propre sur lui (le bâtiment le plus proche est une ambassade, d'ailleurs, il y en a une autre à 50m de l'autre côté,) et puis des proprios à la cool (irlandais, bon contact, on tutoie direct en français, on switche sur sur l'anglais sans faire gaffe, c'est rigolo.)

Du côté de mon proprio actuel, je m'apprêtais à me bagarrer pour perdre le moins de sous possible, vu que je n'ai pas franchement respecté la durée du préavis. J'avais préparé tous mes arguments et quand je l'ai finalement eu au téléphone : Bon, ben normalement, ça ne fonctionne pas comme ça, mais vu les circonstances ... Donc voilà, j'overlappe de quinze jours, histoire de pouvoir faire mon déménagement tranquillement (c'est deux rues plus loin, je peux déménager peinard à pieds.)

Je content.

Je me casse

Bon allez, il était temps : je me barre ! Je déménage !

Je parle de la vraie vie, m'sieurs-dames. Je vis depuis trop longtemps maintenant dans un appart en mauvais état. Moi, je m'en fous, je ne suis pas un garçon difficile, je fais avec ce que j'ai... Mais il y a que je sais que j'y reçois Julie moins souvent que je ne le voudrais parce qu'elle n'y est pas bien, d'une part. Et d'autre part, j'en ai finalement eu marre de me faire prendre pour un con par mon proprio : le système électrique n'est pas aux normes et dangereux, les canalisations ne sont pas aux normes et insalubres, le câblage télé et Internet est abîmé et non fiable, l'électricité des communs est prise sur mon compteur, un débarras dépendant de mon appart a été donné à mes voisins sans qu'on me pose la question, le chauffage et le chauffe eau datent d'avant la première guerre et fonctionnent à leur rythme de petits vieux, la cuisine a été construite à l'économie et entre le robinet d'abreuvoir qui ne ferme jamais et l'évier sans trop-plein, on risque à chaque instant le dégât des eaux, la salle de bain a été carrelée n'importe comment et tombe en pièces... Et surtout, la seule réponse que j'ai eue de mon propriétaire sur tout ça, il a fallu que j'envoie un recommandé pour l'avoir et elle n'était pas piquée des vers : Soit vous faites la moitié des réparations, nous on s'occupe du robinet qui coule et on pense éventuellement un jour à s'occuper de changer les fils électriques de 1912 qui font des étincelles dans la cave, soit on refait votre appart et on augmente votre loyer de manière conséquente...

Donc je me casse.

Je m'apprête à rigoler encore un petit peu avec mon proprio actuel : mon bail se termine en août mais il est tacitement reconductible. Pour être sûr de bien faire, j'aurai du le prévenir il y a deux mois. Et puis j'ai encore l'équivalent de trois mois de loyer sur un compte bloqué que j'aimerais quand même récupérer. Légalement, il peut me demander de payer encore mon loyer jusqu'en septembre, soit. Mais légalement, il est aussi censé respecter un certains nombre de normes de sécurité et de salubrité et ça n'est pas le cas. Je m'apprête donc à lui expliquer que si nos rapports ont été fort peu procéduriers ces dernières années, il serait fort dommage qu'ils le deviennent maintenant.

En attendant, j'ai trouvé un nouvel appart, plus joli, plus récent, plus propre, mieux situé, en bien meilleur état, et pas plus cher que l'actuel. Livraison prévue le 1er août, alors que je reviendrai à peine de vacances. Je sens que ça va être la course.

Le seul truc qui vraiment me chiffonne, c'est que quand j'additionne le loyer de Julie et le mien, je me dis que nous pourrions avoir quelque chose de bien, à deux, quand même...

Rangement

Oh toi, de toutes façons, je bouge un bras et tu as une érection...
Julie

L'autre jour, j'ai fait du rangement : la chambre que j'avais chez ma mère étant appelée à devenir un de ces quatre une chambre d'amis, il m'a été signifié que la vider serait une bonne idée. Hein ? Mais j'ai des milliers de choses dans cette chambre ! Y compris de multiples guitares, des orgues (dont un très gros) et des années, si pas des décennies de trucs et de machins empilés et pas classés. Voyez vous ça : Je ne sais pas encore comment j'ai fait, mais j'ai réussi à pratiquement faire le vide en moins de trois jours.

Pour ce faire, j'ai jeté plus de choses en 48 heures qu'en vingt ans. J'ai fait du classement à toute vitesse (en me tenant aux choses simples : des années de tel ou tel magazine, un gros tas pour les factures) en gardant le plus dur pour plus tard : mon courrier, mes archives, mes vraies, celles avec des vrais bouts de vie dedans. Mais entre le carton dans lequel j'avais transporté ma première basse en sortant du magasin et qui n'avait plus jamais servi depuis et tout un tas d'éléments de décoration dont peut-être friand un ado mais qui est quand même très laid des années après, j'ai réussi à faire une sacrée place.

Comme d'habitude...

Il y avait longtemps : ce dimanche, Julie et moi étions dans mon appart sur Bruxelles. En arrivant samedi soir tard, je remarque un premier détail qui cloche : mon modem cable émet un clignotement qui dans son langage veut dire A pus Internet-euh ! Je décide de ne pas m'en inquiéter : Julie est là, ça fait belle lurette que ça n'était plus arrivé, il est tard, et demain, ça ira mieux. Sauf que le lendemain, ben non. Je soupçonne un problème plus grave, un peu comme la dernière fois, quand ils ont coupé mon accès au câble parce que ma voisine ne payait pas ses factures.

Bah, tant pis, on verra ça plus tard, profitons plutôt de la présence de Julie... Hier matin en nous réveillant, après avoir mis une heure à émerger, je me lève pour aller à la cuisine quand Julie m'appelle pour me prévenir que tout s'était éteint. Après une rapide enquête, il apparaît que depuis la dernière fois, et contrairement aux dires de mon proprio, rien n'a été changé dans le spaghetti informe qui sert de circuit électrique à l'immeuble. Permettez moi de vous faire profiter du courrier que je m'apprête à envoyer chez mon fournisseur de maison (et n'hésitez pas à me faire de commentaires, je ne l'ai pas encore envoyé) :

ne coupez pas !

Dans la série les fantastiques aventures du Xave : tout juste après avoir rempli mon frigo de surgelés, l'électricité n'arrive plus jusque chez moi. Voyez comme c'est drôle : les communs, éclairés sur mon compteur, ont toujours de la lumière.

médisance

Se lamenter sur un malheur passé, voilà le plus sûr moyen d'en attirer un autre.
William Shakespeare

Je suis mauvaise langue, quand même : hier, pendant que je me plaignais de l'absence de travaux dans ma rue, ils sont quand même venus, ces braves gens. Avec des engins. Lourds. Du coup ils ont à moitié défoncé le coté jusqu'ici épargné de ma rue, en ont déduit que c'était fragile, ont donc décidé de couper la circulation complètement en mettant des barrières sur toute une portion (la portion devant chez moi, où j'ai l'habitude de me garer), ont fragilisé un certain nombre d'infrastructures et ont sans doute provoqué de façon indirecte la panne de courant qui a touché ma rue pendant la majeure partie de la soirée, ainsi que les intermittences dans la télédistribution, donc dans la télé (ce qui n'est rien) et dans le Linternet (ce qui m'emmerde déjà beaucoup plus.)

La prochaine fois, je fermerai ma goule.

Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?

Ce n'est qu'en le sortant au grand jour, après en avoir mangé une bonne partie, que je me suis rendu compte que le fromage était plein de vers...
Gigi.

Il y a belle lurette que je ne vous ai parlé des petits malheurs de ma vie... Vous savez, pas les gros malheurs qui rendent malheureux, mais tous ces petits malheurs qui rendent énervés (au début, après ça rend philosophe.) Ça doit être une prédestination, je suis persuadé que je dois ça à Gigi et à Jean Lefebvre.

loi de Murphy

Un Siphon, phon, phon...

Anything that can go wrong will go wrong.
Murphy's law #3

...les petites marionnettes !

Bon, ok, je suis en retard. D'abord non : je ne suis plus en retard, puisque j'ai arrêté de promettre des mises-à-jour régulières. Cependant, j'ai un certain nombre de choses sous le coude (parfois simplement des idées) qui devraient se trouver ici depuis quelques jours, et puis finalement non.

Je me suis retrouvé mecredi soir avec une contribution pas tout à fait finie, par manque d'inspiration. Je l'ai mise sous le coude en ayant l'intention de la terminer très vite hier matin avant de la balancer sur le site, mais je n'ai pas pu, une agression vile m'en a empêché. Je suis en effet tombé sous les coups conjoints d'un œuf Kinder et d'un moulin.

mon zargent !

Parce que vois tu, l'anglais est une langue aCCENtuée, alors que le français est une langue artiknugnlée...
Toune, prof sous influence

Je vais vous raconter une histoire belge : Il y a un an que j'habite dans mon appart, un an que je paye des factures de gaz et d'électricité. Et c'est un peu énervant, surtout pour le gaz quand on songe que je ne me chauffe pratiquement jamais (enfoncé sous la couette dans une pièce froide, quel bonheur!). Ça fait donc longtemps que je trouve que le forfait mensuel que je paye est un peu excessif pour mes besoins.

Et comme ça fait un an que je paye mon forfait, aujourd'hui est arrivé le décompte précis après relevé de mes compteurs. Au risque de me répéter : quel bonheur.

je suis fatigué

Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain.
Alphonse Allais

Bon, alors je vais vous raconter un peu la forme que je tiens: voici un mois que j’ai dans mon appart deux chats qui ne s’entendent pas et qui sont habitués aux grands espaces. Ceci me permet d’avoir beaucoup de temps libre puisque je ne dors plus que peu d’heures par nuit. Je suis donc plein de forme.

Mais il y a des moments où ça va encore mieux. Examinons un peu mon emploi du temps: le 02 août, j’ai demandé à ma banque de transférer des sous vers mes comptes français et belges, qui en ont bien besoin. Une procédure habituelle. Une semaine après, voulant me nourrir, j’essaye de sortir du liquide, je me fais envoyer balader par une machine qui me dit en substance: Reviens quand il y aura des sous sur ton compte, hé, banane !. Plutôt mécontent, je téléphone à ma banque, où je m’entends répondre que ah ben oui, désolé, ça n’a pas été fait, je m’en occupe tout de suite et je vous rappelle. Bien, mais il ne m’a pas rappelé.

factures

Tu sais ce que c'est le water-polo ? C'est un sport où on est tous assis sur le chiotte et on crie tous: "Paulo! Paulo !"
Toune, ère pré-MaRDyCk

Tout à l'heure, j'ai vu une BMW... Jusque là, rien que de très normal. Ce qui m'a un peu surpris, c'est l'énorme autocollant multicolore qui couvrait presque entièrement la vitre arrière: "Motorhead". Moi je veux bien, mais sur une grosse BM ?

Où alors je n'ai rien vu, ce n'est que l'expression des mes sens abusés. Oui, voilà: mes sens abusés par la fatigue. Parce que je suis fatigué, tout d'abord à cause d'une nuit un peu courte, ensuite d'une journée de course.

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