Métaphore

Il fait froid dehors

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EEG overload

Toujours en train d'essayer de comprendre. Refait la chronologie. Frappé hier par une évidence. Chimie à la rescousse. Potentialisons les récepteurs GABA.

Pas niais : Piano

Hier, c'était ma fête (bande d'ingrats) et en rentrant chez ma maison après une dure journée de travail et une séance de remuage du dedans de la tête chez la Dame des Questions, j'ai eu un beau cadeau : un message de la maison chez qui j'ai commandé mon piano pour me dire que celui-ci est disponible.

Ah oui, j'ai décidé d'acheter un piano.

Bon d'accord, pas un vrai : un numérique. Mais un qu'il est top bien. J'en crevais d'envie depuis des années, alors que je n'avais chez moi qu'un clavier assez large, certes (77 touches, nous ne sommes pas loin des 88 du piano) mais aux touches d'orgue, donc légères, et c'est absolument pourri pour jouer du piano, du coup, je n'en jouais pas, du coup, mon niveau n'a fait que baisser ces dernières années.

Sale nuit

Yesterday, all my troubles seemed so far away
Now it looks as though they're here to stay
Oh I believe in yesterday...

Retour brutal de la mauvaise nuit, des cauchemars et des larmes.

Suddenly, I'm not half the man I used to be
There's a shadow hanging over me
Oh yesterday came suddenly

Retour brutal des calculs qui m'expliquent que pour ma vie, il est trop tard. Il sera trop tard quand j'en serai capable.

Now I need a place to hide away.

Tempête

Parce que j'ai été obligé de faire un énorme travail sur moi-même ces six derniers mois, aussi par la grâce de quelques amis qui ont su me soutenir, par quelques lectures prodigieusement éclairantes tombées au bon moment dans ma besace, par la dame des questions qui sait pointer les endroits où je refuse de regarder, il y a un très grand mieux dans mon état général. Je me sens plus en accord avec moi que je ne l'ai jamais été, je sais qui je suis et comment je fonctionne plus que je ne l'ai jamais su.

Mais certaines nuits, comme celle-ci, j'ai encore des tempêtes abominables dans le crâne.

il y a un an

Il y a un an et quelques jours, pour être vaguement précis, je me cassais le poignet. J'entamais deux mois pas drôles où m'étaient interdits la plupart de mes loisirs, le boulot, et pas mal d'autres choses. C'était l'été, tout le monde était en vacances, et je me retrouvais seul alors qu'il m'était plus que problématique de me faire à manger, de faire des courses, du ménage ou simplement ma toilette.

Il y a un an, la fille dont j'étais amoureux m'a bien signifié que tout ça n'était pas une raison suffisante pour qu'elle accepte de me laisser passer une partie de cette période là avec elle. Et tout le reste a perdu son importance à côté de la tempête dans ma tête que ça a déclenché. Après des années de paix, les crises d'angoisse ont fini par se réinstaller et j'ai fini l'été dans un état lamentable, à essayer de me convaincre que ces idées là étaient idiotes et que c'était ma tête qui n'allait pas et imaginait des choses qui n'existaient pas. J'y étais presque arrivé d'ailleurs, quand quelques mois plus tard elles se sont brutalement confirmées.

Aujourd'hui, je réapprends à vivre avec cette absence là, la dame des questions m'aide beaucoup. Mais le creux est toujours là. J'étais ces derniers jours en train de bosser sur des projets perso, le genre qui ne l'aurait jamais intéressée, mais j'avais envie, comme avant, de me lever pour aller la déranger dans ses projets perso à elle, juste le temps de l'embrasser et de s'y remettre.

Il y a du travail, pourtant je suis en train de chasser tout doucement les ombres dans ma tête. Ça va mieux.

Mais elle est toujours absente.

J'veux d'l'amour

Putain, c'est quand même dur à écrire, ces mots là.

J'ai parlé il y a quelque temps du syndrome de l'imposteur. Il ne m'est apparu que récemment qu'il n'était pas limité à ma vie professionnelle : Je ne sais pas jusqu'où il peut s'étendre, ma seule certitude à ce stade de mes réflexions, c'est qu'il est bien présent dans ma vie amoureuse. ce Elle est trop bien pour moi, qui m'a été reproché lors de ma dernière relation mais qui est une vieille connaissance, cachait sans doute plus prosaïquement un Un jour, elle va se rendre compte que je ne suis pas aussi bien qu'elle l'a cru au départ.

Oui, l'idée est la même, il s'agit toujours de se déprécier, mais ça a quelque chose de plus vicieux. Hors le fait que la rupture semble entériner cette vision des choses, on comprend bien l'effet épée de Damoclès qui me fait merder complètement dès que j'ai l'impression qu'en face de moi il y a le moindre doute.

Jusqu'où vais-je devoir remonter pour comprendre l'origine de ce dysfonctionnement ? J'ai cru pendant des années qu'il fallait remonter à ma pré-adolescence, quand j'étais un gamin délicat plus copain avec les livres qu'avec les enfants de son age, partant cible idéale pour les petites brutes de l'école.

pas de Coué

C'est une méthode Coué qui porte en elle les germes de son propre échec : chaque pas en avant est une déchirure, qui m'éloigne un peu plus de tout ce que je ne peux me résoudre à quitter. Toute volonté de ma part d'avancer et d'aller vers un mieux m'enfonce un peu plus. Je pense qu'il ne me reste que le temps, mais qu'est-ce qu'il est lent depuis quelques mois.

Les oscillations se font de plus en plus fortes : Je crois que je pourrais dans la même phrase vous convaincre que personne au monde ne la vaut et en dire pis que pendre. A dix heures, je vais relativement bien, à midi, je suis en pleurs, à quinze heures j'ai un mieux, à dix huit, j'étouffe, je me couche de bonne humeur, je me réveille en pleurant. Je suis épuisé.

Je suis écrasé par toutes ce que nous ne découvrirons pas ensemble, par tout ce que nous ne ferons plus ensemble.

J'aimerais bien que ça s'arrête.

Rah, c'est marrant, quand même ! (2007)

Le cerveau humain est une machine formidable : il refoule comme s'il avait été créé exclusivement pour ça. Il y a encore peu de temps, j'étais en train de hurler à la face du monde à quel point j'étais l'homme le plus heureux de la terre. Forcément, il y a eu un net ralentissement sur ce front là depuis quelques jours, mais ça ne change rien au passé, pas vrai ?

L'autre soir, privé de mes habituels interlocuteurs en ligne et rendu inopérant par une fatigue qui m'écrase depuis quelques nuits, j'ai profité de la nouvelle pagination que j'ai mise en place en page de garde pour parcourir à rebours les mois qui viennent de s'écouler. À relire ce que j'ai écrit, ce que j'ai sous entendu et les quelques indices qui ne vous disent rien mais qui servent de support à ma mémoire, je me suis rendu compte d'une vérité que j'avais complètement occultée.

2007 a été une année de merde.

Et ben comme ça, c'est clair.

Il y a deux ans, Hellgy faisait un lien vers un site de santé où l'on pouvait évaluer son niveau de stress. Par curiosité, j'étais allé voir ce que ça donnait pour moi. Mes résultats donnaient respectivement un profil et un niveau de stress de 7 et 138. Dans un cas comme dans l'autre, c'était vraiment bas et j'allais extraordinairement bien (vous pouvez faire les tests pour vous faire une idée -ils sont rapides, ou considérer comme un panel les commentateurs du post dont je parle plus haut.)

Obéir à ce qui n'existe pas

Je me suis souvent demandé ce qu'il se passait dans la tête d'un schizophrène sain, quelqu'un qui se sait malade, qui sait que les voix qu'il entend dans sa tête n'ont pas d'existence réelle et qui pourtant se laisse guider par elles. J'ai toujours pensé que ça devait être fortement désagréable, mais enfin, il n'est pas difficile de faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas : Je sais parfaitement distinguer, heureusement, un flash d'information réel d'un flash d'information dans un film.

Alors quoi ?

Économies de train

Tiens, la dernière fois que j'ai été seul à la Saint Valentin, c'était en 2002. J'aime pas les anniversaires.

Ça commence à faire beaucoup

Avertissement : Ce qui suit est un exposé, absolument pas une plainte.

Si vous m'avez lu, vous savez que ces derniers temps, j'ai eu un ou deux petits problèmes. Bon, ce n'est pas grave, ça arrive d'avoir des problèmes, on sert les dents et on passe à travers. C'est juste que ça a été un peu difficile parce qu'il y a eu plusieurs choses d'un coup. Si rien de plus ne me tombe dessus, je pense que la tendance est à l'amélioration.

J'ai passé une très mauvaise nuit de jeudi à vendredi, avec cauchemars inclus. De façon générale, je n'ai pas eu une très bonne semaine et je l'ai finie un peu fatigué, j. J'étais bien content de pouvoir un peu décompresser, j'ai commencé vendredi par aller passer la soirée avec des copains que j'aime bien. C'est là que mon batteur préféré (avec qui je joue depuis huit ans et avec qui j'ai un plaisir énorme à jouer) m'a annoncé qu'il quittait le groupe, ce qui met donc celui-ci en parenthèse pour un bout de temps, si pas définitivement d'ailleurs. J'ai accusé le coup. La nuit qui a suivi, j'ai encore fait une série de cauchemars, et puis je me suis réveillé, et puis je me suis rendormi, et puis j'ai fait une deuxième série de cauchemars.

Yang

C'est marrant comme il suffit d'expliquer que tout va bien pour que ça s'arrête.

Nouvelles du front (le mien)

Ça va ... plutôt mieux. Physiquement, d'abord, si les douleurs au poignet sont toujours là, surtout le matin, je récupère une certaine dextérité et par contrecoup sans doute, il y a belle lurette que je n'avais pas joué autant d'orgue et de guitare. J'ai d'ailleurs l'impression de progresser sur ces instruments plus que je ne l'avais fait depuis longtemps. (Mais bordel, ça va faire un mois ce week-end que je suis déplâtré, quand est-ce que je vais vraiment tout récupérer ?)

Mentalement ensuite, les nuages noirs d'il y a trois semaines s'éloignent, même si le temps au beau fixe n'est pas encore d'actualité.

La meilleure thérapie

Voilà une braderie de passée et pour une fois, j'ai trouvé quoi faire de mes sous (j'en cause dans la semaine.) Je passais juste vous dire que, rapport à l'efficacité des médicaments, il vaut mieux faire des crises d'anxiété que des migraines, les remèdes sont bien plus efficaces.

Bonjour moi, je t'avais oublié...

Exposé : Je me suis donc cassé le poignet, j'ai chopé un très vilain virus et mes interactions sociales sont réduites à la portion congrue depuis deux mois. On ajoute là dessus deux ou trois problèmes qui s'attaquent plutôt au dedans de la tête au moment où celle-ci est, disons, moins protégée que d'habitude, et me voilà dans un état que je n'ai pas connu depuis une autre vie : Une paranoïa que j'ai du mal à faire taire (alors qu'il le faut, pas seulement pour moi, mais surtout parce que je sais par expérience que ça peut me faire devenir un très gros con vis-à-vis de mes proches) et sur le buffet, prêts à prendre, des médicaments dont je me suis tenu éloigné depuis des lustres, mais que j'ai du aller réclamer après avoir fait ma première crise d'angoisse depuis des années.

Et je voudrais être capable d'écarter la prochaine sans ces merdes chimiques, mais la parano refuse de fermer sa gueule.

Incertitude

Quant à l'incertitude, il y trouvait son compte également car l'incertitude est la face cachée du bonheur. Être sûr de l'amour de l'autre, c'est déjà le perdre.
(René Fallet)

Je déteste quand ça arrive.

Arrivée en rase-mottes d'un coup de blues totalement inutile et non fondé.

notule de mise à jour

Allez va, cessez de vous inquiéter, ceux qui s'inquiétaient. Cessez de vous réjouir, ceux qui se réjouissaient. Continuez à vous en foutre, ceux qui s'en foutaient : Je vais bien.

Météo dans ma tête

Much : le Cri

C'est sidérant comme tout peut se mettre à déraper en même temps.

J'ai envie de me prendre une grosse, une énorme cuite, ça fait tellement longtemps que ça ne m'est pas arrivé...

Ça vaut mieux que l'envie de se pendre, non ?

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