Métaphore

Il fait froid dehors

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Faust

J'apprends via LeOum que William Finley est parti hanter ailleurs, alors je recolle un vieux truc en petit hommage....

Lilypond

J'ai deux ou trois vidéos qui traînent en ligne qui me voient en train de massacrer l'un ou l'autre morceau. Il m'arrive parfois d'y recevoir un commentaire, et même pas forcément méchant, comme quoi les gens sont bons.

Le dernier commentaire que j'ai reçu disait "Je veux la partition! Je veux la partition! Je veux la partition! Ah oui! S'il vous plait!", et moi je suis toujours prêt à faire plaisir, mais là, j'étais bien embêté, parce que quand je joue quelque-chose, au mieux, je pars d'une grille d'accord, et sur le morceau en question ça n'était même pas le cas, c'était du d'oreille d'un bout à l'autre (avec les approximations que ça implique.)

Gris-bleu

Un petite impro au piano vite faite en trois accords basiques, histoire de m’entraîner à accompagner à la contrebasse. Mais finalement, je la garde telle-quelle, elle décrit bien mon humeur.

Ajoutez juste la pluie qui tambourine au carreau.

Space bizzarerie

Tiens, ils ont passé C.R.A.Z.Y. hier, alors je me suis dit que hop :

(ici, normalement, il y a une vidéo. rendez-vous sur le site pour la voir.)
Space Oddity

Fier de mon mauvais niveau

Gru me disait en commentaire de mon dernier billet Tu es fier de ce que tu fais, sinon tu le montrerais pas. Une idée déjà présente dans une conversation avec une amie il n’y a pas longtemps, alors ça m’a fait réfléchir.

Et après avoir dormi deux nuits dessus, je crois que j’ai compris : je ne suis pas fier de mon niveau en lui-même, et je suis prêt à parier que ça n’arrivera jamais d’ailleurs, parce que je viserai toujours le niveau supérieur. Par contre, je crois bien que je suis fier de la progression : depuis bientôt un an que j’ai ce piano à la maison, alors que j’avais stagné, voire perdu, pendant une bonne décennie, je fais des choses dont je ne me serais pas cru capable l’année dernière à la même époque.

Et ben c’est cool.

La multiplication des pains

Il m’arrive de jouer du piano, ça donne quelque-chose comme ça (avec du McCartney dedans pour Ophélie si elle passe dans le coin, ainsi qu’un morceau dont il fut question il y a loin dans mes commentaires, inclus ici pour faire sourire une amie) :

(ici, normalement, il y a une vidéo. rendez-vous sur le site pour la voir.)

Alors entendons-nous : pour le coup, c’est du brut de décoffrage, je n’avais pas révisé les morceaux (c’est flagrant sur le Higelin), ça n’avait pas prétention à être publié. Voilà pourquoi on retrouve un tas de fausses notes, d’approximations rythmiques et d’hésitations. C’est qu’après une ou deux discussions sur le sujet, je voulais montrer comment je joue : approximativement.

Ce petit montage vite fait a été fait après une soirée à jouer en filmant quelques morceaux avec un petit appareil photo, histoire de voir à quoi ça ressemble en tant que spectateur. Aucun narcissisme là dedans, c’est juste que j’ai toujours été fasciné par les mains des musiciens, et depuis que je joue, il m’arrive régulièrement de le faire devant un miroir, simplement parce que de tous les musiciens que je connais , il n’y en a aucun qui a la patience de me laisser vraiment regarder ses mains en rejouant vingt-sept fois le même morceau.

Fun is the one thing that money can't buy

Bon, alors j’étais fatigué, mais genre couverture de Fatigué Magazine, tu vois ? il était 22h30, dimanche soir, et je me disais que pour une fois, j’allais me coucher tôt, histoire de récupérer le sommeil en retard, c’était nécessaire : j’étais en train de tomber, les yeux qui piquent, le cerveau brumeux. Juste, avant d’aller au lit, un truc, un dernier, histoire de m’offrir une douceur, on va dire. Va savoir pourquoi, il m’est revenu à l’esprit une conversation avec Mitternacht, pendant laquelle nous avions parlé, entre autres, de Kate Bush, qu’elle était quand même d’une sensualité rare quand elle était jeune. Et je m’étais fait la réflexion pendant cette conversation qu’il y avait fort longtemps que je n’avais pas essayé de jouer ”Wuthering Heights”.

Donc, avant de gagner le lit, je m’assoie au piano, juste histoire de voir si cet arpège qui commence la chanson accepte de me tomber sous les doigts. Bon.

Grandeur et décadence d'un morceau des Wings

Je vivais ma vie tranquillement lorsque brusquement le dimanche est arrivé. Et comme la veille je n'avais rien trouvé à la Braderie, je n'y suis pas retourné. Et comme j'étais seul dans une grande maison vide, je me suis fait un peu chier. Alors j'ai passé le temps comme je le fais souvent : avec les instruments de musique qui traînaient par là.

Je me suis assis au piano et j'ai joué un vieux morceau des Wings que j'aime bien :

(ici, normalement, il y a une vidéo. rendez-vous sur le site pour la voir.)

Et puis je suis dit que c'était bien sympathique, mais imaginons que j'aie des amis, et imaginons qu'ils fassent une soirée. Il n'y aurait peut-être pas de piano chez eux, autant s'intéresser à un instrument qu'on peut transporter :

Spidermains

Tant qu'on est dans la thématique arachnéenne : j'étais en train de massacrer l'un ou l'autre morceau au piano et je n'ai pu m'empêcher de trouver que les mains qui dansent sur le clavier ont quelque-chose d'une araignée en train de courir, non ?

Roland FP-7

Donc, ça y est, j'ai eu mon pianal. Il est beau.

J'ai pris des cours de piano quand j'étais gamin, six ans, j'étais un sombre merde. Ainsi que je l'explique toujours, j'ai fait ma première année une fois, ma deuxième année deux fois, ma troisième année trois fois, et j'ai arrêté parce qu'ils voulaient me faire passer ma troisième année une quatrième fois, ça cassait le rythme. Une vague tentative de reprise quelques années plus tard ayant été encore plus catastrophique que par le passé, je me suis plutôt mis à la basse.

Mais du coup, à la maison, il y avait un piano. Ça m'a bien servi quelques années plus tard quand on m'a expliqué comment fonctionnait cette histoire d'accords (jusque là, j'avais appris à déchiffrer une partition, surtout pas à la comprendre, ça perturberait sans doute les élèves.) Je me suis donc vaguement remis au piano, qui a l'avantage d'être l'instrument parfait pour voir la théorie, et de n'être pas une basse, sur laquelle je n'avais pas le niveau à l'époque pour jouer des accords.

Et depuis que j'ai quitté môman, j'ai aussi quitté son piano, qui me manque depuis des années. J'ai bien divers claviers qui traînent mais rien n'égale le toucher du piano. Une toucher d'orgue, c'est bien pour jouer ... ah ben de l'orgue, tiens. Et ça fait tellement longtemps que je rêve d'avoir mon piano à moi que lorsque que je me suis retrouvé par hasard il y a deux mois dans une boutique spécialisée , évidemment, j'en ai essayé, et j'ai été assez bluffé par ce qui se fait de nos jours en pianos numériques. J'ai su assez vite en posant les mains sur l'un d'entre eux que je le voulais. J'ai quand même pris quinze jours pour être sûr de ma décision, mais finalement, hop.

Le numéro que vous avez demandé...

Bon. J'ai enfin reçu mon piano, du coup je n'allume plus l'ordinateur quand je suis chez moi, ne soyez donc pas étonné si je traîne un peu pour lire vos mails ou si je ne suis jamais là sur messagerie instantanée en soirée.

Par ailleurs, j'ai oublié mon téléphone en France, ne sais quand je le récupérerai. Ne soyez donc pas étonné si je ne réponds pas à vos SMS ni ne décroche à vos appels (mais je peux lire ma messagerie par contre.)

Et puis mes serveurs principaux au boulot sont en train d'exploser sans raison aucune et je suis sur la brèche (enfin, je veux dire, quand je ne suis pas en train de répondre je ne sais pas. aux gens qui viennent me demander d'où vient le problème, ce qui constitue une portion non négligeable de mon temps.) Ne soyez donc pas étonné si je traîne un peu pour lire vos mails ou si je ne suis jamais là sur messagerie instantanée en journée.

Musique !

Quand j'étais petit, en plus de n'être pas grand, j'ai pris des cours de musique. De piano plus exactement... Enfin, de piano : suivant les bonnes vieilles méthodes, j'ai commencé par une année de solfège sans toucher aucun instrument, j'ai donc réagi comme la plupart des mômes à qui on impose ce cursus : j'ai détesté ça.

Et tout à fait logiquement, puisque je détestais ça, j'étais nul. Mais pas nul pour rire, vraiment nul ; entouré de gamins de mon âge qui détestaient ça autant que moi, je mettais la plus mauvaise volonté du monde pour apprendre à lire mes partitions, ce qui m'a valu très vite d'être entouré de gamins plus jeunes que moi et d'ajouter à cette honte là celle de les voir se débrouiller bien mieux que je n'aurais imaginé le faire. Le résultat a été assez fascinant, puisqu'après avoir eu de justesse ma première année la première année, j'ai fait deux fois la deuxième année, trois fois la troisième année et que j'ai arrêté de justesse dès que j'en ai eu l'autorisation parentale au moment où s'annonçait une quatrième troisième année qui aurait brisé cette belle progression.

Je suis en pleine forme

mercredi 24

Cinq minutes avant de quitter le boulot pour rejoindre Lille, je me dis que je n'ai pas grand chose à y faire. Je joins Julie qui me confirme qu'elle est chez elle le lendemain, et je prends la route vers Paris. Vers 22h, coup de chance : il y a une place libre juste devant chez elle. N'ayant pas prévu ça, j'ai avec moi un sacré barda à monter à pieds au troisième (non, je ne laisse rien d'une quelconque valeur dans ma voiture.) Julie m'accueille, je suis amoureux.

jeudi 25

Journée tranquille, à bosser chacun sur des projets persos, mais assez proches pour que je puisse l'embrasser quand l'envie m'en prend. J'aime bien.

Imagine qu'y ait pas d'people ...

photo: sur un piano blanc

Moi, jouant Imagine, le dimanche 22 janvier 2006, à l'expo Ono, pardon : Lennon.

(photo par Mélie Cui)