Métaphore

Il fait froid dehors

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Jehan l'Advenu

Puis il revint comme il était parti :
Bon pied, bon œil, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite,
Aux yeux, toujours la flamme qui crépite.

Mit sur ta lèvre, Aline, un long baiser
Mit sur la table un peu d'or étranger
Chanta, chanta deux chansons de marine
S'alla dormir dans la chambre enfantine.

Puis il revint comme il était parti :
Bon pied, bon œil, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite,
Aux yeux, toujours la flamme qui crépite.

Rêva tout haut d'écume et de cavale,
S'entortilla dans d'étranges rafales.
Puis au réveil, quand l'aube se devine,
Chanta, chanta deux chansons de marine.

Puis il revint comme il était parti :
Bon pied, bon œil, personne d'averti.
Aux dents, toujours la vive marguerite,
Aux yeux, toujours la flamme qui crépite.

Fit au pays son adieu saugrenu
Et s'en alla comme il était venu.
Fit au pays son adieu saugrenu
Et s'en alla comme il était venu.

Norge

"Sachons mourir en beauté" (l'industrie du disque)

Bon, alors, résumons :

Dans un peu moins de trois semaines maintenant sort la version Immersion de Dark Side of the Moon (pour les béotiens, rappelons-le : il s'agit du plus grand album de tous les temps), c'est à dire un joli coffret contenant l'album bien sûr, mais également la version 5.1 qui était sortie il y a quelques années, et la beaucoup plus intéressante version quadriphonique qui était sortie à l'époque. Il y aura aussi en vrac une version live de 1974, une version préliminaire de 1972, des vidéos, des démos, des trucs un peu légendaires et jamais entendus (un bout de Household Objects, pour les connaisseurs), des bouquins et des conneries diverses et inutiles (oh, cool, des billes !) Bien évidemment je bave, bien évidemment, ça va coûter des sous.

Encore une fois...

Avant d'aller conter fleurette
Aux belles âmes des damnés
Je rêve d'encore une amourette
Je rêve d'encore m'enjuponner
Encore une fois dire: "je t'aime"
Encore une fois perdre le nord
En effeuillant le chrysanthème
Qui est la marguerite des morts
En effeuillant le chrysanthème
Qui est la marguerite des morts.

Brassens

J'arrive ! J'arrive !
Mais qu'est-ce que j'aurais bien aimé encore une fois
Prendre un amour comme on prend le train
Pour plus être seul, pour être ailleurs,
Pour être bien...
J'arrive ! J'arrive !
Mais qu'est-ce que j'aurais bien aimé encore une fois
Remplir d'étoiles un corps qui tremble
Et tomber mort, brûlé d'amour,
Le cœur en cendres...

Brel

Le pluriel

D'abord parce que je trouve toujours méprisable d'être fier d'une chose dont on a hérité sans le moindre mérite. On peut être heureux d'être français (parce cela procure tel ou tel avantage, par exemple), mais fier, non. On peut seulement être fier de ce que l'on a accompli, pas de ce que l'on a reçu par hasard, sans effort, gratuitement.
Pascal, Finis Africae

Je ne l'aurais pas pu mieux dire. D'ailleurs, au fil de mes conversations, je l'ai souvent dit, mais moins bien.

Il est heureux que tout ça soit terminé. Parce que voir hier (plusieurs heures avant le match) dans les rues de paris une voiture de police parcourir les rues en lançant des imprécations par haut-parleur avec un énorme drapeau français (le modèle de luxe, avec mat) par la portière, ça a fait grimper très largement au dessus de la normale mes détecteurs apeurés de mélange des genres.

Et il y avait au moins une nana dans cette voiture. Depuis 98 qu'être hurleur de l'équipe de France de balle au pied est à la mode, c'est ce qui m'effraie le plus. Parce que la différence est aussi là : avant, il n'y avait que les amateurs de foot qui regardaient le foot. Maintenant, dès qu'on se fait chier dans la vie, on hurle avec les voisins, comme les voisins. Je pourrais dire beaucoup de choses sur le sujet, mais pourquoi irai-je vous assener mes phrases bancales quand le texte que j'ai repris le plus souvent ici même dit ça tellement mieux que moi ?

Quel bel homme !

Tristan Nitot, c'est le chef de Mozilla Europe (donc un peu le chef de mon chef), c'est donc un gars bien (parce que Mozilla, c'est du logiciel libre, et donc, c'est bien, c'est pour vous qu'il se dépense, les gens !) et forcément il m'est sympathique, sans que je le connaisse plus que ça.

Mais maintenant, c'est plus pareil : en un petit article, il confirme Prévert (Quelle connerie, la guerre...), mais surtout il cite Pink Floyd et Brassens (et pas les titres qui passent sur les radios FM.) Cet homme est beau.

lettre ouverte à RTL

The secret source of humor is not joy but sorrow. There is no humor in heaven.
Mark Twain

Des psychologues Nord-Américains pensent avoir détecté l'un des fondements biologiques de la créativité. Comme les psychotiques, les individus les plus créatifs ont tendance à accorder plus d'attention aux événements banals de la vie. Pour les chercheurs, cette parenté vient d'une particularité cognitive commune : un déficit "de l'inhibition latente", processus neurologique fondamental qui permet aux animaux de faire un tri parmi les stimuli traités par le cerveau.
transfert.net

Aujourd'hui, une espèce de petite lettre ouverte à RTL... Ça défoule et ça m'attriste.

Jimi Brassens

Je suis en train de regarder un reportage sur Hendrix (tiens, un nom flamand !) et je joue du Brassens. Il y a un mélange rigolo dans mes doigts

incongruité

Brassens dans une pub ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?

régularité

Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage.
Henri Michaux

Les gens compliquent tout pour avoir l’impression de vivre.
Patrick Rambaud

J’ai quand même pratiquement tenu deux ans. Deux ans de mises-à-jour régulières, en ne restant pas plus d’une fois ou deux plus d’une semaine entre deux ditos, et même dans ces cas là, pas beaucoup plus. Et ceci même lorsque j’étais en vacances, ce qui veut dire que je n’ai jamais été pendant ces deux ans plus d’une semaine loin de tout ordinateur.

On ne m’en voudra donc pas si depuis quelque temps j’ai du mal à tenir le rythme. D’autant que d’autres affaires privées ne me laissent pas forcément en excellente forme non plus.

Or, il y a quelques années, un moral au fond des chaussures avait tendance à me précipiter sur la feuille blanche pour de magnifiques écrits romantiques que personne ou presque n’a jamais eu l’occasion de lire, eut égard à leur niaiserie et leur misérabilisme. Maintenant, ça ne va pas, mais je suis plus passif créativement parlant. J’ai compris depuis longtemps que je ne suis ni Mallarmé, ni Brassens. Ce n’est pas un petit malheur tout personnel qui va me transformer en grand auteur, et finalement, l’introspection pseudo littéraire n’est qu’une perte de temps.