Vicky Cristina Barcelona
Par lez'Arts - Lien permanent
Depuis un paquet d'années, j'allais voir le Woody Allen annuel avec mon ex. Cette année, je n'avais pas prévu de me déplacer en salle (mon dernier film, c'était Into The Wild, que j'avais vu avec ... Ah ben oui) mais une autre demoiselle m'a invité.
Bon, c'est Woody Allen, donc c'est bien. Juste deux choses : La petite Scarlett, si charmante dans le temps, continue sa lente transformation en pétasse et c'est bien triste. L'autre, comment dire ? Et ben les mecs, c'est vraiment pas mon truc, mais le Javier, là dedans, il ne faudrait pas qu'il me drague trop longtemps !
Commentaires
Décidément ! Ma voisine de bureau aussi n'arrête pas de me parler de Javier avec des soupirs énamourés dans la voix... Il va falloir que j'aille voir par moi-même ce qu'il a de si extraordinaire, cet espagnol.
Xave, ton billet m'inspire 2 questions :
La première, c'est : pourquoi "pétasse" ? Je la trouve plutôt à fleur de peau, moi, la Scarlett... Bon, peut-être que si je ne m'étais pas lamentablement endormie passées les 25 premières minutes de ce film (pas parce qu'il est mauvais... de fait, j'en sais rien :-) ), j'aurais la réponse. Mais là, comme ça, je vois pas.
La seconde, un peu plus intime - mais puisqu'on en est à tergiverser autour d'un vocabulaire précieux... - c'est : qu'est ce qu'il y a pour toi derrière le mot de "demoiselle" dont tu affubles si souvent les filles que tu évoques ? Curieusement, si passe-partout soit-il, je ne le trouve pas complètement anodin.
Bon, si ma question dérange, y'a qu'à demander ; je sors.
Emma> Pétasse parce que la jeune fille fraîche dont j'étais tombé follement amoureux il y a des années se péroxyde les cheveux, se tartine la gueule de ripolin et se moule les fesses dans des jeans de serveuse de fast-food texan.
Pourquoi demoiselle ? Ma foi, le mot est fort joli, quand on parle de quelque chose de joli, autant employer le vocable idoine, non ?
Et puis parce que l'adjectif qui me vient avec demoiselle est charmante, et que c'est une constante chez celles que je fréquente, fussent-elles beaucoup, beaucoup plus que ça. (et elles le sont toujours, je n'aime pas les ravissantes idiotes)
Et puis parce qu'aux femmes, je fais mes hommages, aux filles, je fais mes civilités.
Aux demoiselles, je fais la cour.