Métaphore

Il fait froid dehors

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"Sachons mourir en beauté" (l'industrie du disque)

Bon, alors, résumons :

Dans un peu moins de trois semaines maintenant sort la version Immersion de Dark Side of the Moon (pour les béotiens, rappelons-le : il s'agit du plus grand album de tous les temps), c'est à dire un joli coffret contenant l'album bien sûr, mais également la version 5.1 qui était sortie il y a quelques années, et la beaucoup plus intéressante version quadriphonique qui était sortie à l'époque. Il y aura aussi en vrac une version live de 1974, une version préliminaire de 1972, des vidéos, des démos, des trucs un peu légendaires et jamais entendus (un bout de Household Objects, pour les connaisseurs), des bouquins et des conneries diverses et inutiles (oh, cool, des billes !) Bien évidemment je bave, bien évidemment, ça va coûter des sous.

Il est fort, quand même.

Au début des années nonante, en pleine découverte des Beatles, j’ai acheté Tripping the live fantastic, le touffu premier album live solo de McCartney. Parmi les chansons que je ne connaissais pas (un paquet, à l’époque) se trouvait celle-ci : We got married.

And now for something completely different

Quand Pink Floyd a sorti son premier album, plein de comptines psychédéliques, ils ont perdu un paquet de fans, qui jusqu’alors allaient les voir sur scène pour leur explorations musicales avant-gardistes. Quand ils sont sorti leur deuxième album, les fans des comptines psychédéliques ont repoussé ces envolées planantes qui ressemblaient si peu à ce qui les avaient séduits dans le précédent. Quand ils ont sorti le troisième, ceux qui avaient accroché au précédent n’ont pas compris l’intérêt de ces chansons folk et rock basiques. À la sortie du quatrième…

Bon, je pourrais faire toute leur discographie comme ça. C’est une des choses que j’admire le plus chez eux : cette façons qu’ils ont eu au long de leur carrière de perdre systématiquement des fans à chaque album (tout en en gagnant encore plus à chaque fois.) Alors bien sûr, on trouve un peu partout des gens qui estiment que The Wall est indigeste d’auto-indulgence et absolument pas à la hauteur de Wish You Were Here, à l’inverse, certains considèrent que ce The Wall est le summum de leur carrière et que les disques précédents sont chiants. On trouve même des gens se disant fans absolus absolument persuadés que Dark Side a marqué la fin ultime de l’intérêt que pouvait avoir le groupe, voire (j’en connais) qui expliquent à qui veut l’entendre que seul leur premier album mérite de n’être pas oublié, tout ce qu’ils ont sorti après le départ de Syd Barrett étant de la merde sans intérêt.

Mozart (est là) - MaRDyCk

En attendant de revenir (ou pas) sur mon coup de mou, il me semblait important de participer à l’élévation des masses. Voici donc, tiré du fantastique double ablum grandiloquent La Palissade (The Wall en bois) de MaRDyCk, l’inoubliable Mozart (est là).

Et pour mieux suivre, en voici les paroles, emplies d’une subtilité dont il fut peu fait montre dans le monde de l’art auparavant :

Spidermains

Tant qu'on est dans la thématique arachnéenne : j'étais en train de massacrer l'un ou l'autre morceau au piano et je n'ai pu m'empêcher de trouver que les mains qui dansent sur le clavier ont quelque-chose d'une araignée en train de courir, non ?

Bordel de putain de merde !

Richard Wright est mort

Richard Wright

J'ai eu l'occasion, à huit reprises, de le voir sur scène. Je ferai tout ce que je peux pour ne pas oublier ça.

Merde.

Merde.

Merde !

Pink Floyd est officiellement mort aujourd'hui.

nouveaux jouets

Hier, en sortant du supermarché pour des courses bêtement alimentaires, il m'a pris l'idée d'aller faire un tour dans le magasin de musique pas très loin de chez ma mère, histoire de voir ce qu'ils avaient en stock. Je me souvenais que la dernière fois que j'y étais passé, ils avaient un banjo qui coûtait à peine le prix d'un eeepc, mais c'était juste avant la sortie du eeepc, j'avais préféré garder mes sous.

Et puis un banjo, de toutes façons, ça m'a toujours posé un problème : Bien sûr, j'en ai envie depuis longtemps, mais quel type choisir ? Un six cordes, avec un manche que je connais déjà puisqu'il s'agit du même que sur une guitare, ou un cinq cordes, beaucoup plus bizarre (ne serait-ce qu'à cause de cette corde qui ne fait que la moitié du manche) mais qui a le mérite d'être the real thing ?

J'arrive dans le magasin, je flâne un peu et tiens, juste à côté d'une mandoline voilà un fort joli banjo qui a l'air d'attendre quelqu'un. Je le regarde suffisamment longtemps pour que le vendeur remarque mon intérêt et me donne le prix. Bas. Pour la mandoline ou le banjo ? m'enquiers-je. Les deux, me répond-t'il. C'est le même prix pour les deux ?, demandé-je encore. Non, c'est le prix pour les deux. me met-il les points sur les i.

que de souvenirs ...

Je viens de recevoir un DVD amateur du concert de Gilmour à l'Olympia, c'est la classe. Surtout que la bande son principale, c'est l'enregistrement que j'en avais fait.

Du coup, je regarde ça en essayant d'entendre la respiration de Julie, qui était assise à côté de moi.

je veux un iPhone

Encore plus pratique que de trimballer un ukulélé :


iPhone Pocket Guitar: Pink Floyd, Wish You Were Here

le meilleur groupe du monde

Ainsi que le savent les lecteurs fidèles - ou les lecteurs volages tombés sur le bon texte - je fais de la musique, je fais partie d'un groupe. Je joue de la guitare, je joue des claviers, je joue du ukulélé, et je sais à peu près où poser mes mains et comment sortir des notes d'une flûte traversière, d'un accordéon, d'un saz ou de n'importe quoi qui me tombe dans les mains : quand on connaît un minimum de théorie et qu'on a posé ses mains sur des tas d'instruments, l'instrument nouveau qui apparaît à toujours des similitudes avec l'un ou l'autre.

Mais si vous me demandez ce que je fais, la réponse de base sera toujours la même : je suis bassiste. J'aime ça, j'ai commencé par là, je finirai par là. La basse, c'est un instrument très particulier : une blague récurrente à son propos est que c'est l'instrument que l'on n'entend que lorsqu'il s'arrête, ce qui n'est pas faux : personne ne prête attention à ce truc qui joue derrière les autres. Sauf que ce truc derrière les autres, ça a beaucoup plus d'influence sur le groupe qu'on ne l'imagine : un bassiste copain avec son batteur peut diriger assez facilement les morceaux, ça fait un peu éminence grise, homme de l'ombre, et ce n'est pas du tout désagréable.

David Gilmour en concert, au Grand-Rex, à l'Olympia et au théâtre antique de Vienne.

Allez, finalement, vous l'avez bien deviné : c'est Gilmour que je suis allé voir, et plutôt deux fois qu'une.

Dans le petit monde des fans, on se tient au courant, on savait donc depuis longtemps que son album allait sortir et qu'il allait partir en tournée. Quelques jours avant que les places n'entrent en vente, on a appris les dates et les lieux. On savait qu'il fallait se tenir à l'affut, parce qu'il n'avait pas l'intention de faire la tournée des stades, mais bien de se produire dans des salles à taille humaine. Ça veut dire beaucoup de choses, ça veut dire entre autres qu'il n'y aurait pas de places pour tout le monde.

J'étais donc le nez dans le guidon pour acheter mes places dès qu'elles seraient disponibles. J'avais regardé les dates : En France, il ne jouait que deux soirs, tous les deux à Paris : au Grand Rex d'abord, puis le lendemain à l'Olympia. Pour moi, ça a été vite réfléchi : ça serait l'Olympia, parce que c'est l'Olympia, merde !

Pink Floyd (et assimilés) sur scène.

J'ai découvert Pink Floyd (et en règle générale la musique) en 1985, ce qui était un très mauvaise année : le groupe, après un dernier album que beaucoup ont jugé décevant, ou en tout cas indigne des monuments qu'ils avaient produits par le passé, était considéré comme mort. Je le découvrais donc sur le tard, sur le trop tard, et j'allais me résoudre à adorer un dieu empaillé, j'avais raté le monument sur scène (car d'une part oui, je suis un adorateur inconditionnel, c'est quand même pratique d'être fan du meilleur groupe du monde. Et d'autre part, mes lectures m'ont vite appris que le Floyd sur scène ne ressemblait à rien d'autre et que ne connaître d'eux que leur œuvre enregistré n'était qu'approcher ce qui les rendait uniques.)

Et puis finalement, j'ai eu plutôt de la chance, pour quelqu'un qui s'était résolu à ne jamais les voir en concert : quelques mois plus tard, les magazines faisaient état de rumeurs qui annonçait un nouvel album malgré le départ de l'auteur compositeur principal du groupe, puis les rumeurs se faisaient annonces officielles, et la tournée allait suivre. Au fil des années, j'ai eu l'occasion de les applaudir en 1988 à Montpellier, en 1989 à Bercy, en 1995 à Montpellier encore, et la même année à Werchter.

et je continue ma folle course vagabonde...

Encore 2000 bornes ces deux dernières semaines. Ce week-end, c'est l'Isère, j'ai un Echoes à écouter dans le théâtre antique de Vienne ...

meeeeeeeeeeeeeerde !

Syd Barrett est mort.

David Gilmour - On a Island

image: la pochette de l'album Fichtre, en voilà un évènement : David Gilmour sort un nouvel album ! Et là vous me dites C'est qui ? Permettez moi de vous escorter à la porte par contact répété des poches arrières de votre pantalon et des semelles de mes chaussures.

David Gilmour, mécréants, c'est le guitariste de Pink Floyd ! Le principal chanteur aussi, et le gars qui a repris l'affaire en main quand l'auteur principal a décidé de se barrer, jugeant qu'il s'en sortirait mieux tout seul. Et pourquoi est-ce un évènement ? D'abord parce qu'il sort un album, tout simplement, ensuite parce qu'en mettant les choses en perspective, on s'aperçoit que c'est quelqu'un d'assez rare : il s'agit là de son troisième album solo (les deux premiers datent de 1978 et 1984) et même à la tête du Pink Floyd, on ne peut pas dire qu'avec deux albums ces vingt dernières années on croule sous les sorties.

Il y a donc un nouvel album, il s'appelle On a Island et j'ai été monstrueusement déçu en l'écoutant.

moumor en vrai !

Je suis au Grand Rex, et c'est l'entracte du concert de Gilmour. je suis tout plein de bonheur...

Quel bel homme !

Tristan Nitot, c'est le chef de Mozilla Europe (donc un peu le chef de mon chef), c'est donc un gars bien (parce que Mozilla, c'est du logiciel libre, et donc, c'est bien, c'est pour vous qu'il se dépense, les gens !) et forcément il m'est sympathique, sans que je le connaisse plus que ça.

Mais maintenant, c'est plus pareil : en un petit article, il confirme Prévert (Quelle connerie, la guerre...), mais surtout il cite Pink Floyd et Brassens (et pas les titres qui passent sur les radios FM.) Cet homme est beau.

j'ai pleuré de bonheur

It's a bit like sleeping with your ex-wife
David Gilmour

There has been a lot of reminiscing. The same old rehearsal jokes have come up again.
Nick Mason

It's actually quite emotional standing up here with these 3 guys after all these years. Standing to be counted with the rest of you. Anyway, we're doing this for anyone who's not here, and of course particularly Syd.
Roger Waters

Samedi, Julie avait fini par s'endormir (nous avions passé plusieurs heures à regarder le Live 8 à la télé et si elle aime bien la musique, les hautes doses sont plus de mon domaine.) et j'essayais moi même de convaincre Morphée que je n'avais pas vu qu'il était en train de toussoter dans un coin de la pièce depuis bientôt une heure. Les Who venaient de sortir de scène (Ils m'ont laissé sur le cul, je ne m'attendais pas à ce qu'ils soient aussi bons, et pourtant, je suis fan.) et je savais qui devait venir ensuite.

Le temps du changement de scène, on nous montre quelques extraits de peu d'intérêt des autres concerts du jour (Roxy Music, pfff...) et la BBC revient sur la scène londonienne plongée dans la pénombre. Sur les écrans géants, un bip fait écho aux battements de cœur qu'on entend dans les enceintes : Pink Floyd est sur scène, pour la première fois depuis dix ans.

Le plus beau jour de ma vie

Et ben, quatre posts sur la journée, on va dire que je me rattrape, non ?

Je voulais juste vous transmettre une nouvelle. Je vais y aller par paliers :

  • en 1980, Roger Waters virait Richard Wright de Pink Floyd
  • En 1983 sortait Pink Floyd - The Wall, le film. Avec Bob Geldof dans le rôle principal.
  • En 1985, Bob Geldof organisait Live Aid, le plus gros concert de tous les temps, et ce pour une bonne cause.
  • en 1987, Pink Floyd sans Roger Waters et Roger Waters sans Pink Floyd sortaient chacun un album, ouvrant la voie à des années de batailles juridiques, de disputes et de coups de poignard dans le dos entre les ex-collègues.
  • en 1999, Roger Waters partait en tournée, avec un claviériste qui n'était autre que le claviériste additionnel du Floyd sur les dernières tournées.
  • en 1999, Richard Wright vient assister à un concert de Roger Waters
  • en 2001, Roger Waters et Nick Mason se rencontrent pour la première fois depuis 1987, par hasard sur une plage et enterrent la hache de guerre.
  • en 2002, Richard Wright joue sur les concerts en solo de Gilmour. (j'y étais-euh !)
  • en 2002, Bob Geldof chante sur un des concerts en solo de Gilmour.
  • en 2002, Nick Mason joue sur les derniers concert de la tournée de Roger Waters. (j'y étais-euh !)
  • en 2004, Nick Mason sort une biographie du groupe, à la sempiternelle question Quand est-ce que Pink Floyd rejoue ? Quand est-ce que Roger Waters rejoue avec Pink Floyd ? Il répond régulièrement Hé bé ! Mais il faudrait un truc de l'ampleur de Live Aid pour que ça arrive !
  • en 2005, Bob Geldof organise Live-8, cinq continents, cinq villes, cinq concerts.

Bon, vous aviez deviné depuis longtemps ?

Le deux juillet prochain, Roger Waters, David Gilmour, Nick Mason et Richard Wright se produiront ensemble sous le nom de Pink Floyd pour la première fois depuis 1981.

C'est le plus beau jour de ma vie.

(sauf que je n'y serai pas, puisque les places seront distribuées par loterie, mais c'est pas grave, ça sera enregistré et multi diffusé !)

du Waters entre deux tranches de boulot

Poets are the hierophants of an unapprehended inspiration; the mirrors of the gigantic shadows which futurity casts upon the present.
Percy Bysshe Shelley - A Defence of Poetry.

Voilà qu'il pleut à verse. Tant mieux, ça va un peu nettoyer ma voiture. Elle en a bien besoin : elle ne l'a jamais été !

Je l'ai voulu, je l'ai eu : Quand je suis arrivé sur ce job, c'était attiré par les conditions, amis le boulot en lui même n'était pas intéressant, voire chiant comme la pluie. Et puis hop, à force de m'intéresser à ce que je ne devais pas toucher, j'ai fini par avoir le poste que je voulais, u n où il y a plus de responsabilités, et surtout plus de boulot. Ces derniers temps, j'ai un collègue qui va quitter le service et dont je dois reprendre le boulot. Pas simple, d'autant que ça touche à des domaines que je ne maîtrise absolument pas. Je viens d'ailleurs de passer une journée absolument dingue; non : deux. On m'a mis entre les mains un monstre assez incompréhensible et je suis dans cette phase que je n'avais pas traversée depuis longtemps : j'ai la cervelle qui chauffe à force d'ingurgiter des informations et d'essayer de suivre et comprendre moults processus concurrents. J'ai d'ailleurs beaucoup de mal à me sortir à de la tête ce soir et j'en suis presque pressé de retourner terminer ce que j'ai laissé en route... Il faut que je me configure un accès à distance pour pouvoir traiter chez moi ce que j'ai laissé traîner au comité. C'est horrible : je deviens un vrai informaticien.

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