Métaphore

Il fait froid dehors

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Anecdote routière

N'espérez rien de cette notule sans intérêt, je veux juste écrire une anecdote qui ne rentrait pas dans mon compte-rendu, histoire de ne pas l'oublier.

Sur la route de Milford Sound, au dessus de Te Anau, nous nous sommes arrêtés au milieu de la route parce qu'un feu temporaire indiquait une circulation alternée, à cause de travaux. Déjà, c'est exceptionnel : d'habitude en Nouvelle-Zélande, c'est plutôt un gars avec un panneau double face ("go"/"stop") qu'il retourne à intervalles réguliers. C'était justifié ceci dit parce qu'il n'y avait pas de visibilité.

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Après quelques minutes d'attente, un pick-up est arrivé dans l'autre sens, et s'est arrêté près du feu. Un gars en est descendu qui a commencé, tranquillement, à démonter le feu. Il a fallu qu'il explique au chauffeur de la première voiture que les travaux étaient tout juste terminés, le malheureux n'osait pas démarrer à ce feu qui venait de passer au vert mais allait disparaître avant de repasser au rouge.

Milford Sound

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Réveil assez tôt une fois de plus : Nous pensions hier avoir à faire ce matin la route vers Te Anau -Deux heures quarante cinq d'après notre tableau des temps de parcours- mais je me suis souvenu hier soir tard qu'en réalité c'était juste un peu plus haut et que la table sus-mentionnée indiquait plutôt cinq heures de route, et nous devons y être en tout début d'après-midi.

Franz Joseph

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La nuit sur les graviers a été parfaite ; Ces matelas de randonnée sont bougrement efficaces. Après le petit déjeuner, nous nous rendons au point de rendez-vous d'où nous partirons avec le guide sur le glacier.

Le glacier Franz Joseph a deux particularités : Il se jette dans une vallée recouverte de qu'on appelle techniquement une forêt tempérée humide (à savoir une forêt tropicale mais sans la chaleur) d'une part. D'autre part, depuis 2003, à l'inverse de la quasi totalité de ses congénères, il avance, il reprend du volume, aidé en cela par sa proximité d'une grande étendue humide : c'est l'un des glaciers le plus proche du niveau de la mer, laquelle se situe à moins de vingt kilomètres.

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Équipés de pied en cap (des crampons pour les pieds, un bonnet pour le cap, et tout ce qu'il faut entre les deux,) nous entreprenons l'ascension (avec courage, malgré les avertissements.) Et impressionnant est encore une fois le mot le plus faible qui vient à l'esprit : je n'ai jamais vu un aussi gros glaçon de toute ma vie.

Sur la route toute la sainte journée

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Au réveil, Julie déplace la voiture (c'est la première fois qu'elle prend le volant depuis le début des vacances) de deux mètres. Moi, je fais un petit tour par le chemin de randonnée, histoire de me dégourdir les jambes, parce qu'aujourd'hui, ça sera surtout de la route.

J'ai mesuré plusieurs fois depuis le début du séjour à quel point j'avais de la chance d'aimer conduire. Oh, pas forcément sur toutes les routes : l'autoroute Lille/Bruxelles par exemple m'emmerde royalement ; Je la connais par cœur et c'est désespérément tout droit. Par contre, sur des routes inconnues, avec des virages, je ne m'ennuie jamais. Mieux que ça même, puisque dans les petites routes de montagne où il n'est pas question de lâcher un instant le volant ni le levier de vitesse, je prends mon pied comme rarement.

Rivendell & Wellington

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J'ai connu de meilleures nuits. D'abord parce qu'hier soir, sur ce terrain au bout du monde, nous n'étions pas seuls : une voiture s'est mise à faire du rodéo juste au dessus de nous, nous l'avons encore entendue une fois couchés. Ce n'est que ce matin que je me suis rendu compte que ce n'était qu'un autre campeur qui faisait son kéké.

L'autre inquiétude, ça a été la pluie. J'adore dormir dans une tente sous la pluie, mais pas quand ladite pluie est susceptible de transformer en champ de boue un chemin qui est la seule route de sortie et que j'ai eu du mal à parcourir sec. Mais cette inquiétude là était également sans fondement : ça passe "aussi bien" qu'hier.

Rafting sur la Rangitikei

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Lever tôt et reprise de la route improbable (mais jolie). Très tôt parce que très improbable. Une fois affronté tous les dangers et une des plus belles collections de virages qu'il m'ait été donné de voir, nous arrivons au River Valley Lodge. Le coin est fort joli, plus en tous cas que le camping où nous avons passé la nuit, et je suis un peu déçu d'apprendre en arrivant que nous aurions pu camper sur place. Je suis aussi un peu inquiet d'être arrivé avec un voyant de carburant qui clignote.

Arrivée en Terre du Milieu

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Excellent réveil à Juno's : L'auberge de jeunesse est un petit chalet sur les terrasses duquel il fait bon prendre son petit déjeuner (0.10€ le café, c'est dans mes prix) tout en regardant la folle activité du court de tennis. Après avoir replié la tente, nous regardons où nous devons nous rendre pour la visite des grottes : Ah, ben c'est juste de l'autre côté de la route, c'est quand même bien organisé !

Apprivoisons la voiture

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Nous ne faisons pas les choses à moitié : nous avons dormi douze heures. J'ai un peu de mal à me réveiller, mais ça va, nous pouvons prendre la route.

Avant de quitter Auckland, nous allons faire un tour au Mont Eden, l'un des multiples volcans au repos qui ajoutent du relief à une ville autrement plutôt plate. Peut-être n'étais-je pas réellement suffisamment réveillé, parce que la conduite est difficile. J'arrive au pied du Mont, pourtant pas bien loin, dans un état de stress avancé : je me suis relâché juste avant de me garer dans une petite rue calme et j'ai massacré les enjoliveurs sur la bordure, je ne réussis à prendre aucun repère sur la largeur de la voiture et je commence à me demander si mon enthousiasme à l'idée de rouler à l'envers n'était pas un peu prématuré. Non, d'ailleurs, je ne me pose pas la question, je suis en train de me dire que trois semaines de ce régime vont être un cauchemar.

Auckland

Avec pour petit déjeuner des gâteaux et un grand chai latte achetés dans une boulangerie italienne, nous nous dirigeons vers le Musée d'Auckland, où nous flânons pendant près de trois heures. Ici non plus, les gens ne voient pas les musées comme nous : on dirait que ça a le droit d'être intéressant. Du coup, on se promène de reconstitution en mise en perspective et on s'ennuie peu (accessoirement, ça veut dire aussi qu'il y a plein de vie, puisque plein d'enfants. Il y a même des salles spécialement conçues pour eux.) Je retiendrai surtout, outre tout ce qui est art maori, une reconstitution d'un moa (sorte d'autruche de trois mètres de haut, cousine du kiwi, dont le côté gros poulet sans ailes a été fatal pour l'espèce quand l'homme, le premier prédateur de son existence, est arrivé en Nouvelle-Zélande,) une simulation d'éruption volcanique (où Julie m'a emmené sans que je sois prévenu que la pièce allait être secouée par le souffle. Je pensais être juste en train de regarder un reportage et je me suis retrouvé en plein milieu de Pompeï,) et un petit bout de XIXème siècle reconstitué et rendu vivant par son ambiance sonore (poussant le souci du détail jusqu'au bruit des mouches dans les latrines.)

Ça commence à faire beaucoup

Avertissement : Ce qui suit est un exposé, absolument pas une plainte.

Si vous m'avez lu, vous savez que ces derniers temps, j'ai eu un ou deux petits problèmes. Bon, ce n'est pas grave, ça arrive d'avoir des problèmes, on sert les dents et on passe à travers. C'est juste que ça a été un peu difficile parce qu'il y a eu plusieurs choses d'un coup. Si rien de plus ne me tombe dessus, je pense que la tendance est à l'amélioration.

J'ai passé une très mauvaise nuit de jeudi à vendredi, avec cauchemars inclus. De façon générale, je n'ai pas eu une très bonne semaine et je l'ai finie un peu fatigué, j. J'étais bien content de pouvoir un peu décompresser, j'ai commencé vendredi par aller passer la soirée avec des copains que j'aime bien. C'est là que mon batteur préféré (avec qui je joue depuis huit ans et avec qui j'ai un plaisir énorme à jouer) m'a annoncé qu'il quittait le groupe, ce qui met donc celui-ci en parenthèse pour un bout de temps, si pas définitivement d'ailleurs. J'ai accusé le coup. La nuit qui a suivi, j'ai encore fait une série de cauchemars, et puis je me suis réveillé, et puis je me suis rendormi, et puis j'ai fait une deuxième série de cauchemars.

2400 kilomètres

Festival de l'affiche de Chaumont, mai 2007.

Voilà ce que j'ai parcouru en impro ce week-end. En impro, parce qu'avec Julie, après avoir fait l'un ou l'autre plan sur la comète pas réalisables au final, nous avons juste pris la voiture et nous sommes partis en n'ayant jamais plus d'une étape d'avance dans notre planning : en finissant une activité ou une visite, nous rentrions dans la voiture consulter la carte pour déterminer où nous allions ensuite. Nous nous sommes donc retrouvés en train de :

notule de mise à jour

Allez va, cessez de vous inquiéter, ceux qui s'inquiétaient. Cessez de vous réjouir, ceux qui se réjouissaient. Continuez à vous en foutre, ceux qui s'en foutaient : Je vais bien.

Week-end

Le saviez vous ? De xave.org à brols.net, il y a cinq heures de route quand même ...

et je continue ma folle course vagabonde...

Encore 2000 bornes ces deux dernières semaines. Ce week-end, c'est l'Isère, j'ai un Echoes à écouter dans le théâtre antique de Vienne ...

Je suis en pleine forme

mercredi 24

Cinq minutes avant de quitter le boulot pour rejoindre Lille, je me dis que je n'ai pas grand chose à y faire. Je joins Julie qui me confirme qu'elle est chez elle le lendemain, et je prends la route vers Paris. Vers 22h, coup de chance : il y a une place libre juste devant chez elle. N'ayant pas prévu ça, j'ai avec moi un sacré barda à monter à pieds au troisième (non, je ne laisse rien d'une quelconque valeur dans ma voiture.) Julie m'accueille, je suis amoureux.

jeudi 25

Journée tranquille, à bosser chacun sur des projets persos, mais assez proches pour que je puisse l'embrasser quand l'envie m'en prend. J'aime bien.

Week-end outre manche

Big Ben sous le soleil derrière le pare-brise. Vu le retard que j'ai pris pour vous raconter notre week-end britannique, je crois que je vais éviter le compte-rendu chronologique (et puis c'est bien aussi, vous n'en avez pas marre de mes comptes-rendus chronologiques ?) et juste vous donner quelques impressions qui me sont restées depuis.

Un peu de contexte : c'était au début du mois, Julie et mois fêtions un chiffre rond dans notre relation, et je n'avais pas vraiment envie que ce week-end là ressemble à un de nos week-ends habituels. J'ai donc réservé notre place dans un ferry et hop, direction le pays des grands britons, sans aucun itinéraire pré-décidé.

Quand je suis passé prendre Julie à la gare avant de prendre la route, le temps qu'il faisait (brouillard, brouillard, brouillard, et beaucoup d'humidité. Et aussi du brouillard) l'avait un peu refroidie, et je n'ai du qu'à ma place de ferry déjà payée qu'elle veuille bien faire le déplacement malgré tout. Grand bien nous fit, puisque nous avons eu un temps magnifique tout le week-end, et l'Angleterre, c'est parfois joli comme tout, mais les dix jours par an où il ne pleut pas, c'est encore mieux.

Dernier jour en Capadocce

photo: tunel souterrain Nous n'y sommes pas arrivés : Une fois de plus, la conversation nous a conduit à des heures où toute Julie normalement constituée devrait être au lit (moi, je suis beaucoup plus couche-tard.) Nous arrivons encore une fois bon derniers au petit-déjeuner. Pas de frites aujourd'hui, mais du saucisson cuit, et une fois de plus je me régale.

Aujourd'hui, nous avons prévu de visiter une cité souterraine, mais avant, nous avons quelques courses à faire : j'ai décidé d'acheter un jeu de rami pour ma mère et ce magasin là bas en vend. Nous réussissons une fois de plus à passer la barrière de la langue, le temps ensuite d'aller au supermarché et Julie a décidé qu'un jeu de rami, ça ferait un beau cadeau pour son frère aussi. Retour donc au magasin qui n'a sans doute jamais vendu autant de jeu d'un coup. La barrière de la langue est brutalement devenue beaucoup plus difficile à franchir au moment où Julie a essayé d'obtenir une réduction pour le lot de deux quand même. Mon inquiétude, c'est le poids des sacs au retour : ces jeux en bois massif sont très jolis, mais prennent énormément de place et de poids.

L'homme qui a vu l'ours

photo: petit déjeuner sur la terrasseEn descendant pour prendre le petit-déjeuner ce matin, on nous propose de la prendre sur la terrasse. Pardon ? Ah ben oui, il fait beau, il fait chaud, alors pourquoi pas ? Et puis un deux janvier, c'est quelque-chose qui ne se refuse pas. Prenons des forces, il va falloir sortir de la ville... Sortir de la vieille ville d'abord, ce qui est plus aisé en plein jour, mais ensuite surtout sortir de la ville elle-même, toujours sans le moindre panneau. Finalement, nous y arrivons, mais sans même comprendre comment nous avons fait.

La première destination du jour, dans les montagnes avoisinantes, c'est Termesos : encore des ruines greco-romaines ou assimilées, encore un lieu conquis par Alexandre (de toutes façons, dans la région, c'est lui ou Hadrien.)

Aphrodisias, Pamukkale & Heliopolis

photo: nappe de brouillardNous voilà en 2006, et pour le coup, notre réveil est vraiment tardif : 9h, avec les interruptions habituelles dûes au muezzin et aux mouchoirs de Julie. Après notre premier petit déjeuner sans Pinar du séjour, nous sortons pour affronter un brouillard à couper au couteau : on n'y voit pas à dix mètres. Dans ces conditions, le visite que je voulais rendre à l'Artémision, à savoir les restes d'une des Sept Merveilles du Monde, est fortement écourtée : Je n'y jette qu'un vague coup d'œil, sans même sortir de la voiture. C'est idiot, il faudra que je revienne.

photo: cuvette de brouillardIl le faut bien : nous affrontons alors le brouillard pour quitter la ville. Juste après que Julie aie pris une photo afin de pouvoir témoigner de la visibilité que nous avons, il disparaît brutalement ! Nous sommes dans le brouillard complet, et dix mètres plus loin, le soleil brille... En nous retournant (après avoir arrêté la voiture quand même) nous nous apercevons que Selçuk est visiblement dans une cuvette : il y a derrière nous un gros nuage de brume parfaitement circonscrit.

Mort aux vaches !

Mon employeur m'a gentiment fourni une voiture dont le compteur est gradué jusque 260Km/h... Avec ce monstre, je roule comme un bon con en dessous de 120Km/h (oui, c'est 120 en Belgique.) Je roule toujours sur la voie de droite, je m'arrète au feu orange, je mets mon clignotant lorsque je m'apprète à tourner (Même pour sortir d'un rond-point, pour les crétins qui ne le font pas !) Je me fais régulièrement dépasser par des utilitaires, voire des camions, des bus, des breaks familiaux qui transportent des gamins et encore aujourd'hui par un utilitaire qui dépassait allègrement les limites alors que son conducteur était en train de taper un SMS !

Je ne supporte pas les gens qui roulent comme des cons.

Bon d'accord, ça m'arrive encore aussi, mais ça commence à se faire super rare. Avant, j'étais un vrai taré au volant, mais j'ai rencontré Julie. Et depuis, je me dis que ça serait vraiment trop con de couper en plein milieu de notre histoire parce que je me serais vautré sous un camion en roulant comme un kéké. Alors j'essaie d'oublier mes vieux réflexes de l'époque où je conduisait une vieille voiture pourrie qu'il fallait pousser à fond pour avancer un tant soit peu.

Et maintenant, je suis calmé, et quand je vois des connards à 150 avec un utilitaire, il m'est trèèèèèès difficile de me laisser dépasser par ces machins là. Je trouve complètement inconscient de faire rouler aussi vite ces trucs qui sont bien incapables de s'arrêter ou de faire une embardée sans se retourner. Non d'ailleurs, pas inconscient : je trouve ça complètement con.

Pour m'énerver, on peut aussi squatter la voie de gauche, surtout quand il n'y a personne. Je rappelle que le code de la route impose qu'on n'utilise la voie de gauche que pour doubler. Quand il n'y a personne sur la route, que je suis tranquillement sur la voie de droite et que je vois arriver au loin un gars qui ne quitte pas celle de gauche (s'il a son clignotant en plus, c'est pire) j'ai longtemps eu tendance à me placer sur la même voie que lui juste avant qu'il n'arrive. Bon d'accord, c'est con... C'est pour ça que j'ai arrété d'ailleurs.

La route, c'est aussi la société, merde, il faut que chacun y mette un peu du sien pour que ça se passe bien pour tout le monde !

Je ne me considère pas comme un bon conducteur : je suis un conducteur à peu près responsable qui s'énerve encore trop. Ceci dit, je respecte le code de la route, merde ! Alors quand je prends une route que je ne prends jamais, qu'à un stop avec visibilité totale je freine, rétrograde en première, ralentis jusqu'à ce que l'aiguille retombe en bas du compteur avant de passer et que parce que je n'ai pas été arrêté cinq secondes je me mange quatre points dans la gueule, qu'est-ce que vous voulez que je ressente d'autre qu'une injustice ?

Merde, j'ai été une jeune con comme beaucoup : j'ai roulé trop vite, j'ai roulé bourré, j'ai grillé des feux, j'ai doublé par la droite, j'ai zigzagué d'une file à l'autre et on attend que je me mette à conduire correctement pour se mettre en embuscade derrière un buisson[1] et me faire chier parce que j'ai eu un comportement non dangereux mais pas conforme à la lettre des lois ?

Ah oui, c'est pas loin de la grande ligne droite limitée à 110 où il n'y a jamais eu un accident et où ils ont installé un radar automatique... Mais naaaaaan, c'est pas pour nous tirer du fric ou faire du bien à leur statistiques, nan, c'est vraiment pour notre sécurité ! Dormez bien braves gens, on ne va quand même pas s'emmerder à essayer de courir après les gens qui sont dangereux, c'est tellement plus facile d'attendre les gens qui roulent normalement là où la signalisation est absconse !

Bande de cons.

Notes

[1] Parce que c'est vraiment ça : c'est un endroit où ils sont régulièrement en embuscade parce qu'ils savent qu'avec la visibilité totalement dégagée, il y a une voiture sur trois qui passe sur ce stop comme si c'était un cédez-le-passage !

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