Métaphore

Allez va, cessez de vous inquiéter, ceux qui s'inquiétaient. Cessez de vous réjouir, ceux qui se réjouissaient. Continuez à vous en foutre, ceux qui s'en foutaient : Je vais bien.

J'ai eu un petit passage à vide la semaine dernière, mais un qui ne se justifiait pas : trois ou quatre contrariétés qui me sont tombées dessus simultanément, alors que j'étais dans un état de fatigue fort avancé... Mettons qu'il y a toujours sous la surface une faiblesse qui ne demande qu'à remonter dès que les circonstances s'y prêtent un minimum.

Pour la fatigue, j'ai des circonstances atténuantes : j'ai passé ces derniers week-ends un peu sur les routes : Paris, Marseille, Vienne, Vaison-la-Romaine, Aix, Caen, la Provence, le Berry, la Normandie, le Boulonnais ... La plupart du temps en voiture (sauf pour le sud, quand même, il ne faut pas pousser.) Ça me faut quelque milliers de kilomètres dans les pattes, et si c'est plutôt agréable de voir du pays, c'est aussi épuisant, au final.

D'habitude, je me repose en semaine de mes week-ends difficiles, mais en ce moment, ça n'est pas évident : au boulot, nous sommes une équipe de quatre, ce qui est bien pour ce que nous avons à faire. Sauf en ce moment : nous en avons un en vacances, une malade, et un qui s'en va dans quinze jours et qui se désintéresse de la question. Oui, vous avez bien compté, nous sommes à peu près un pour faire le boulot de quatre en ce moment. C'est amusant, mais c'est aussi complètement épuisant.

Du coup, je n'ai pas trop eu le courage de mettre à jour ici. Déjà que je n'ai pas le courage de faire quoi que ce soit en rentrant chez moi et que mon appart et une vraie porcherie... Dès que je retrouve un minimum de courage, c'est le premier truc dont je m'occupe. Mais pas tout de suite : J'ai encore un paquet de centaines de bornes à faire, ce week-end.

D'ailleurs je vais me coucher.