Métaphore

Il fait froid dehors

pensées irréfléchies

Réflexions diverses et variées sans rapport direct avec moi, partant sans intérêt.

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Gamin !

Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adulte…

Brel

Ah ça oui, je suis très gamin. Ça m’a beaucoup été reproché. Nan parce que tu comprends, à mon âge, il faut quand même penser à être raisonnable, tu vois ?

Non, je ne vois pas bien. D’ailleurs, je n’ai jamais très bien vu. Ça veut dire quoi, d’ailleurs, être raisonnable ? Être sérieux ? Oh putain, jamais ! Moi, j’aime bien courir dans les flaques, j’aime bien tirer les couettes des filles, j’aime bien me coucher trop tard après avoir trop bu, j’aime bien claquer du fric pour acheter des conneries, j’aime bien regarder des dessins animés à la con.

Et j’ai comme l’impression que la raison qu’on essaie de me vendre (depuis tout petit) est la négation de tout ça : s’habiller proprement et marcher droit, montrer à la gent féminine qu’on est un éventuel futur père de famille responsable, se coucher à 23h parce que demain on travaille, se priver de mille petits plaisirs parce qu’on est économe (euh .. radin ?) et se débarrasser de sa télé pour montrer son indépendance d’esprit. Et tout ça me fait bien chier, parce qu’au final, ça donne quoi ? On ne s’amuse plus.

Féministe

Une fille que j’ai fréquentée était tellement féministe qu’elle en arrivait à me faire la gueule lorsque ce n’était pas mon tour de faire la vaisselle, soupçonnant que je cherchais à la cantonner au rôle traditionnel de la femme -Chacun(e) sait effectivement le macho inattentif que je suis-. Bon, ça marchait aussi quand je ne faisais pas la cuisine, mais là, c’était du perdant-perdant, parce que quand je fais la cuisine, il y a aussi de quoi faire la gueule.

J’ai pu pourtant constater, à l’occasion de la rediffusion un jour d’un magazine télé féminin du début des années soixante, qu’elle n’avait pas réellement conscience du chemin parcouru dans le domaine de la libération de la femme ce dernier gros paquet de décennies. C’est donc un peu à son attention, si elle venait un jour à me lire, ainsi qu’à l’intention de toutes celles qui manqueraient de cette culture là, que je voudrais faire partager deux documents que j’ai dans ma besace.

Bas du franc ?

Je repassais hier dans mes archives, réécoutais la Blanche Hermine par MaRDyCk et relisais l'article en même temps. Et je me suis posé une question qui ne m'étais pas venue à l'esprit à l'époque :

Si les scouts d'Europe[1] ont décidé de chanter Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre au front plutôt que la guerre aux francs, outre leur inaptitude crasse à la compréhension du concept de rime, est-ce que ça signifie qu'ils estiment que faire la guerre au Francs est finalement tout à fait légitime ?

Cons de scouts.

Notes

[1] Haro ! Haro !

Papa

Dans quelques heures arriveront chez moi les gamins que je veux voler depuis des années, accompagnés de leur parents. Et j'ai en tête une réflexion sur le sujet qui me traîne depuis la dernière fois que je les ai vus (j'en profite parce que dans une semaine, ils m'auront sans doute tellement épuisé que j'aurai changé d'idée.)

J'ai eu envie d'avoir des enfants deux fois dans mon existence : d'abord après quelques années passées avec la première femme de ma vie, ensuite après quelques années passées avec la seconde. Pour moi, ça avait toujours été clair : il ne s'agissait absolument pas d'une envie d'enfants per se, mais d'une étape logique dans l'histoire d'amour ; je n'avais pas plus que ça envie de me reproduire, plutôt de reproduire la fille que j'aimais (d'ailleurs, je voulais des filles.)

Pas que "pratique"

On m'a fait une ou deux réflexions en privé, donc je voulais juste dire : mon billet intitulé Le célibat, ça craint était une boutade. Ça m'est venu à peu près comme ça sur la route, et ça m'a fait du bien de me rendre compte que j'étais capable d'avoir ce genre de réflexion idiote, c'est quand même un net progrès pour mon état général.

Évidemment qu'on ne peut pas la résumer à ça. Même si je me rends bien compte aujourd'hui des différences énormes qu'il y a toujours eu entre elle et moi que je n'ai pas voulu voir, je parle quand même de la fille dont j'ai été totalement raide dingue pendant sept ans. Pendant presque quatre ans, ça a même été la seule période un peu prolongée de ma vie où je me suis senti vraiment heureux, alors non : pratique n'est même pas un résumé de ce qu'elle était pour moi.

Même si je sais maintenant à quel point cette relation était mortifère pour qui je suis vraiment, je continue à me réveiller le matin en n'admettant pas l'anormalité de sa disparition totale de ma vie.

J'émascule un lama

L'autre nuit, une fois n'est plus coutume, ma vessie m'a tiré du sommeil en pleine nuit. Encore que ça soit un rien exagéré : j'étais toujours presque entièrement endormi, fors quelques vagues fonctions motrices. Et vagues n'est pas un vain mot, puisque qu'après avoir descendu l'escalier dans le noir et la tête toujours dans mes rêves, j'ai raté la dernière marche.

Oh, dis, quelle brutalité !

Chûte, décharge d'adrénaline, rattrapage de justesse à la rampe. Résultat physique : la peau du poignet complètement râpée et un coup dans le genou. Le résultat dans la tête était plus intéressant.

Parce que brutalement, mon cerveau s'est réveillé. Je connais les décharges d'adrénaline, j'en ai parfois au boulot, c'est pratique : d'un seul coup toutes les ressources neuronales fonctionnent à 100%, l'acuité est décuplée. Sauf que là, j'étais en plein rêve quand c'est arrivé. Je me suis retrouvé avec des images, des impressions, des sensations, des histoires tournant à toute vitesse dans la tête et essayant de se raccrocher les unes aux autres. Je ne sais pas à quoi comparer ça, peut-être la mosaïque sur le câble où on aurait en plus le son de toutes les chaînes à la fois (et qui ne passerait pratiquement que du fantastique.) Je rêvais éveillé et c'était fascinant à observer.

Pas moyen ensuite de me rendormir avant d'avoir fait ce qu'il faut pour éteindre la tête (depuis quelques mois, j'ai toujours ce qu'il faut pour ça sur moi.) Le lendemain, il n'en est plus rien resté de tangible, juste que depuis la Grande Crise, il est bon d'afficher sa rupestritude en réussissant son exosquelettation[1]. Et surtout cette phrase, que je ne réussis à rattacher à rien, qui est la première qui est venue, énorme, au moment de la chûte et que je ne comprends pas :

J'émascule un lama.

Notes

[1] Ça, ça devait avoir un rapport avec l'état dans lequel je venais de mettre mon avant-bras et une photo que j'avais prise récemment , je me revois regarder mon poignet et trouver plutôt joli l'aspect patte d'insecte une fois appliqué à la taille être humain.

Le célibat, ça craint...

Fut un temps, une fille était amoureuse de moi que j'aimais. Parfois, histoire de s'offrir un peu d'aventure, nous partions pour des vacances à l'itinéraire mal défini, mouvant, et imprévu.

C'était vachement bien ; nous avions la tente dans le coffre, des cartes dans la voiture et assez peu d'idées préconçues quant aux routes que nous allions emprunter et à l'endroit où nous allions dormir. J'aimais beaucoup faire ça.

vue sur le camping

Réappropriations

Ça m'a frappé récemment, dans les rayons d'une librairie.

Voilà des mois que j'ai des piqûres de rappel régulières, souvent de la même forme : Elle aurait vraiment aimé ce film, Cette expo l'aurait à coup sûr intéressée, Ces paysages lui auraient fait briller les yeux ou Elle aurait voulu lire ce livre. Ce jour-là, je me retrouvai entouré de bédés indépendantes, de bouquins d'art ou de voyages, de papeterie un peu folle, de jeux pour enfants et de littérature décalée, et je commençais, une fois de plus, à penser que c'était sa place quand j'ai compris brutalement que non, c'était la mienne.

Je me suis complètement planté dans l'interprétation de ces ressentis-là. À chaque fois que j'ai cru être en face de quelque-chose qui lui aurait fait briller les yeux, ce sont en réalité les miens qui s'allumaient. Et c'est d'avoir quelqu'un avec qui partager mes petits bonheurs qui me manque, pas elle.

Les étoiles que je voyais autour d'elle étaient dans mes yeux.

C'est incensé !

Les fautes grossières d'accord des participes me font grincer des dents, mais finalement, je m'y fais. Il m'arrive d'en commettre quand je suis fatigué et j'ai fréquenté longtemps des gens qui en étaient des habitués. Mal orthographier un quelconque mot avec des consonnes doublées, ma foi, c'est un piège dans lequel je tombe régulièrement.

Par contre, je ne parviens à comprendre pourquoi, sous la plume de gens dont la faute de langage n'est qu'exceptionnelle, on retrouve si souvent cette confusion censé/sensé. L'homophonie mise à part (mais il est d'autres chausse-trapes homophones, dont le quota de victimes est bien moindre) je ne saisis pas où est la difficulté.

C'est comme les cochons

Nous savons tous les deux / Que le monde sommeille / Par manque d'imprudence
Jacques Brel

J'ai acheté récemment une feuille de choux au prétexte qu'elle parlait de Brel. À ma décharge, je n'imaginais avant l'achat la "qualité" de la rédaction. Baste.

Hormis l'impression difficile à supporter que ces gens s'écoutent écrire, dès les cinq premières pages, on avait dit par trois fois que Brel haïssait les bourgeois. Il me semble que lorsqu'on se pique d'écrire sur un auteur, il pourrait être intéressant de le lire et de le comprendre.

Parce que déduire de l'écoute des Bourgeois qu'il n'aimait les bourgeois, c'est un raccourci rapide, facile et très énervant. Déduire le sens d'une chanson en en n'écoutant que le refrain, c'est de la paresse. J'accorde à tous le droit à être paresseux, mais merde, qu'on n'écrive pas dans les magazines en se donnant l'air de connaître son sujet !

Cette chanson n'a jamais tapé sur les bourgeois : elle tape sur l'embourgeoisement. Elle s'en prend à tous ces ceusses qui vont refaire le monde à vingt ans et qui un jour en ont trente.

J'ai déjà vu ça.

Je ne peux plus rentrer

Ca fait des années que je vois des pub pour Redbulle et voilà qu'en France ils en font pour Raideboule ? Ce pays m'est de plus en plus étranger.

L'internationale du McDo

Moi, les cultures différentes, j'aime bien. La bouffe aussi, d'ailleurs. Débarquer dans un pays loin et me frotter à la cuisine locale, j'adore ça. Mais partant du principe qu'on peut comprendre des choses en observant les petites différences qu'on peut trouver dans un référentiel relativement fixe d'un pays à l'autre, j'aime bien aller au McDo.

Dans la vraie vie, j'y vais peu (le Qick, c'est tellement meilleur...) mais j'ai goûté le McPoutine à Québec[1], le McArabia à Aqaba, le McTurco à Istanbul[2], le McTeriyaki et le McCrevette à Tokyo[3] et le KiwiBurger à Wellington[4].

Bon ben visiblement, il va vraiment falloir que je retrouve quelqu'un avec qui partir en voyage, parce que j'ai encore tellement de choses à découvrir[5] !

Notes

[1] C'était ma première poutine. Elle ne ressemblait tellement à rien que je suis allé en manger une dans un vrai resto quelques jours plus tard. Elle ne ressemblait à rien non plus.

[2] On notera que le McArabia et le McTurco sont pratiquement identiques.

[3] Officiellement : le Teriyaki McBurger, au porc, que j'avais pris pour du poulet à l'époque, c'est dire si la viande est goûtue, et le Ebi Filet-O. De toutes façons, les McDo sont bizarres dans ce pays.

[4] À l'œuf et à la betterave rouge. J'ai eu de la chance de pouvoir le goûter, il n'offrait pas assez de bénef et n'a été produit que pas longtemps pendant les années 90, avec un sursaut en 2007/2008. J'ai gardé la jolie boite.

[5] Je suis particulièrement curieux de voir la version indienne, sans la moindre trace au menu de bœuf ni de bacon.

Cool, c'est l'été !

Enfin bon, je parle de l'heure, parce que pour le temps, c'est pas ça (là, il fait beau, mais ça veut sans doute dire que dans trente minutes il fera nuit.)

Oui, je sais, il y a plein de gens qui se plaignent, qui sont décalés, qui n'assurent plus au boulot pendant quinze jours ou qui ont du mal à gérer le décalage de l'heure de la traite, mais pour moi qui suis réveillé par la luminosité, et donc par l'heure solaire, ça va me permettre de dormir une heure de plus, tous les jours.

C'était vraiment très intéressant.

modèle acoustique "source-filtre" de la relation à deux

Je te la fais courte : tu es la source (émettant un spectre qui te définit, donc), l'autre est un filtre. ça c'est le postulat de départ, commence pas à discuter là-dessus sinon ça va être le bordel (j'ai décidé ainsi de la distribution des rôles ; sans déconner, qui c'est qui commande ici ??! )

L'autre est donc un filtre, avec, comme tout filtre, une fréquence de résonance (la fréquence "idéale" qui provoque la mise en résonance, c'est à dire l'amplification énergétique maximale à partir d'une petite stimulation qui est dans ton spectre à toi ; en réalité c'est toujours une gamme de fréquences), et une bande passante plus ou moins large. Cette bande passante définit vos affinités : la largeur de bande passante est l'étendue de ce qui peut résonner entre vous et elle englobe donc les composantes de ton spectre à toi que l'autre va laisser passer et amplifier (puisqu'elles sont dans sa bande passante) : c'est son pouvoir énergisant, son pouvoir stimulant, ce qui te rend vivant. C'est la beauté des vibrations que vous partagez. A l'inverse, tout ce qui n'est pas dans sa bande passante sera atténué : c'est son pouvoir anxiolytique, apaisant. Il te permet de dissimuler tout ce que lui et/ou toi ne voulez pas voir...

Lorsque l'autre part, ton spectre n'a pas vraiment changé : il ou elle ne t'a en réalité pas transformé sur le fond, il t'a juste filtré le temps de sa présence. Et lorsqu'on enlève le filtre, la source se remet à rayonner avec son spectre initial : les composantes feues-amplifiées et mises en résonance par le filtre se pètent soudain la gueule sur le plan énergétique (petite dépression donc) et celles qui étaient atténuées reviennent en force (les crises d'angoisse se ré-expriment : c'est le retour de bâton du passé qu'on croyait abusivement dépassé ou guéri). On est donc juste à nu lorsque l'autre part, pas vraiment démuni (puisqu'il n'a rien enlevé à notre spectre) ; juste fragile parce qu'on n'a plus l'habitude de rayonner de la sorte. Et par comparaison, on devient alors conscient de tout ce qu'on a à accomplir pour soi, pour être vraiment bien.

Quelques définitions acoustiques

En acoustique, une source, c’est un truc qui émet du son, qu’on appelle pompeusement signal (ou onde) acoustique. (Pour les curieux, l’onde acoustique est une variation de pression en fonction du temps. Et à l’instar de toute onde, elle correspond à un déplacement d’énergie sans déplacement de matière. Enfin bref.) Exemples de sources : une voix, une sirène, un moteur, un instrument de musique…

Évidemment, je n’apprends rien à personne en disant que le son (disons le timbre) que la source émet est caractéristique de la source elle-même : c’est en apprenant à associer (par catégorisation perceptive) un son et la source qui le produit qu’on la reconnaît, au bout du compte, les yeux fermés. C’est ce qu’on appelle l’écoute causale, qui intervient inconsciemment à chaque fois que l’on entend un son : on s’interroge et on identifie en une fraction de seconde (pas toujours, mais ça va très vite pour les sons qui font partie de notre base de données, de nos prototypes enregistrés, de nos référentiels) la nature de ce son et donc la source qui l’a produite.

Pour user de métaphores, on pourrait donc dire que chaque source émet un son (un timbre) qui fait sa propre personnalité et qu’on apprend à connaître, puis à reconnaître, les sources comme on apprend à connaître les gens qui nous entourent.

Emmacoustique

Vous l'avez croisée dans les commentaires (ou alors vous ne les lisez pas du tout parce qu'elle est bavarde.) Elle avait fait un teasing il y a longtemps et j'ai fini par avoir le fin mot de l'histoire. En privé, mais je ne voulais pas gâcher.

En guest-star aujourd'hui et demain, nous accueillons donc mademoiselle Emma, qui va nous parler de son modèle acoustique "source-filtre" de la relation à deux. Oui, en deux fois, elle a tenu à poser quelques définitions d'abord.

Frustré

Dialogue avec la Dame des Questions :

-Notre truc, c'était le dialogue. J'ai toujours été très fier du fait que nous n'ayions jamais élevé la voix l'un contre l'autre.
-Toutes ces années sans une dispute ? J'imagine la somme de frustrations que ça représente.

Ah oui, tiens, je ne l'avais jamais vu comme ça.

Bile An

M'est venu en tête de rapprocher la sagesse populaire et Mac-Mahon. La première avec son Ce qui ne te tue pas te rend plus fort et le second avec son On en meurt ou on en reste idiot. Et je sais de quoi je parle puisque je l'ai eue. Mon esprit prompt aux raccourcis en a tiré un sympathique Ce qui ne te tue pas te rend idiot. J'espère que ça n'est pas trop applicable à l'année que je viens de passer.

Parce que là, ça y est, c'est officiel : L'anniversaire de la rupture, du jour où elle m'a annoncé que c'était terminé, c'est aujourd'hui. Troisième et avant dernier anniversaire autour de ça sur une très courte période et je me serais fort bien passé de cette propension à bloquer sur les dates et à les laisser influer sur mon moral.

Adieu

Il y a un an donc, après une période d'été indien où elle a été plus tendre et attentionnée que jamais, l'hiver est arrivé brutalement, et me voilà parti pour des mois à avoir la tête brinqueballée dans tous les sens. J'ai compris tout de suite que j'allais en baver, j'ai décidé très vite d'en profiter.

Parce que j'ai vraiment du mal à supporter le principe du Pourquoi ça m'arrive à moi, c'est vraiment injuste ! Se poser en victime, ça me gonfle, chez tout le monde et encore plus chez moi. J'ai fait ça dans une autre vie et le souvenir m'en est insupportable. Je sais que je ne subis rien qui n'ait une raison, des raisons, des explications. Les trouver, les comprendre, ça me permet d'être mieux préparé le jour où des scénarios similaires sont susceptibles de se reproduire. Et de toutes façons, simplement, j'ai besoin de comprendre : comprendre ce qui s'est passé et comprendre le pourquoi de mes réactions.

Subtilité mathématique

me:
tu sais ce qu'on dit : femme qui rit, à moitié dans ton lit.
Alors j'ai appris par cœur l'Almanach Vermot.

Deux fois.

Inquiet pour Fleury Michon

Notre ami Fleury-Michon m'inquiète. Lui jadis si guilleret et primesautier, voilà qu'il affiche à la face du monde un message d'angoisse. Une affirmation de son mal-être :

le mal-être de Fleury-Michon

L'avez-vous vue, cette certitude dans la laideur de la vie ? Et personne ne prend des nouvelles de son moral. Fleury-Michon, mon ami, je t'aiderai à remonter la pente, prends ma main. Et donne moi du saucisson.

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