Métaphore

Il fait froid dehors

Wellington

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Je suis tout étonné de me réveiller à l'endroit où je me suis endormi ; Les éléments se son déchaînés cette nuit et je me suis même levé, profitant d'un court passage sans pluie, pour aller vérifier les fixations de la tente. Wellington est réputée pour être venteuse, mais sur les pentes du Mont Victoria, c'est encore pire qu'ailleurs. Malgré tout ça et un sol inégal contre lequel le matelas ne peut pas grand-chose, j'ai dormi de tout mon saoûl et suis même surpris de me retrouver seul dans la tente au réveil, Julie étant partie bouquiner depuis longtemps.

Après le petit déjeuner (au café au lait sucré soluble, ce qui est épatant, mais il y a mieux puisque j'ai trouvé un tube de café au lait concentré sucré) et un rapide relevé de mon courrier (la première fois que je touche un ordinateur depuis mon arrivée, je n'éprouve pas le besoin de faire durer,) nous nous munissons de nos pieds et nous allons nous promener en ville.

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La partie culturelle sera courte aujourd'hui : Old Saint Paul's, une cathédrale entièrement construite en bois. Nous avons du mal à la trouver, mais ça valait le coup : imaginez un édifice au croisement de l'église, du pub et de la grange. L'effet est assez magique mais un peu gâché par l'incongruité d'être les seuls moins de soixante ans au milieu d'une troupe du troisième age.

Ensuite, nous profitons pour une fois de trouver une vraie ville sur notre route pour aller nous promener un peu dans les rues commerçantes et faire un peu de lèche-vitrine.

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En fait de ville, le centre de Wellington est un peu particulier : les bâtiments sont nombreux qui datent de la fin du XIXème siècle ou du début du XXème. Ça plus l'ambiance maritime donne un peu l'impression d'être dans un New-York des années vingt, avant que les gratte-ciels (ici encore plus absents qu'à Auckland) n'écrasent tout, l'effet n'est pas du tout désagréable.

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Courses diverses et variées donc, dont nous retiendrons le McDo[1] Les spécificités locales sont le kiwiburger, un hamburger avec œuf/fromage et rondelles de betteraves rouges (Sic, ils sont fans,) ainsi que la possibilité de rajouter du bacon et de l'avocat dans n'importe quel autre hamburger. En dehors du menu, une autre différence est qu'ils ont supprimés les racks censés garder les produits chauds entre leur préparation et leur achat : Tout est fait à la demande, on n'a donc jamais la désagréable impression de mâcher un bazar qui traînait depuis vingt minutes.

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En sortant de là, la suite est toute trouvée : juste en face, il y a une crêperie bretonne, où nous nous fournissons en desserts après avoir discuté un peu avec les françaises qui tiennent la boutique.

Et entre autres choses encombrantes, j'ai acheté ... un ukulélé. Un magnifique ukulélé de concert[2], acheté au moins un tiers du prix où je l'aurais trouvé à Paris à Alistair Cuthill, un joyeux écossais, le genre de vendeur à qui on est heureux d'acheter quelque chose, même si sa première phrase, quand il a deviné que j'étais français[3] a été -en français dans le texte- Je ne peux pas baisser le prix ![4]

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Après être passés à l'auberge pour déposer nos achats, nous nous dirigeons vers un resto de Fusion Food néo-zélandaise très couru. Trop : n'ayant pas de réservations, il n'y a pas de place pour nous. Tant pis, nous repartons vers Cuba Street où nous mangeons dans un resto de "cuisine indienne moderne" pas mauvais du tout, même si Julie se brûle la bouche avec les épices. Mais elle est vengée, puisque les cuisines sont vides du thé qu'elle a commandé, obligeant un des serveurs à sortir en courant pour aller dans un épicerie loin en racheter.

C'est dommage : nous voulions faire un saut en sortant dans un café ou les crêpières de tout à l'heure nous avaient indiqué le déroulement d'une soirée francophone, mais nous le le trouvons pas. Sans doute le destin a-t'il voulu que nous dormions (et il est bien sympathique, finalement, car nous sommes crevés, ayant en gros marché dix heures dans la journée.)

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Notes

[1] Rappel : Quand je suis en voyage, je vais toujours une fois au McDo, histoire de voir quelles sont les petites différences, rien n'étant jamais vraiment uniforme.

[2] C'est pareil, mais plus grand.

[3] Et lillois. Nous en sommes restés complètement interdits. Il nous a expliqué que depuis deux ans qu'il était là, il avait eu sept client français, et que tous étaient lillois.

[4] Ce qui s'explique cette fois par un stage pour vendeur d'instruments qu'il a fait au Québec, il y a appris les phrases en français importantes pour le métier.

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Commentaires

1. Par Kozlika, le 17/12/2007 à 16:35

Tiens, m'sieur. Chez un gars que j'aime bien, surtout à cause de ça, un billet sur la NZ.

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