Je te la fais courte : tu es la source (émettant un spectre qui te définit, donc), l'autre est un filtre. ça c'est le postulat de départ, commence pas à discuter là-dessus sinon ça va être le bordel (j'ai décidé ainsi de la distribution des rôles ; sans déconner, qui c'est qui commande ici ??! )

L'autre est donc un filtre, avec, comme tout filtre, une fréquence de résonance (la fréquence "idéale" qui provoque la mise en résonance, c'est à dire l'amplification énergétique maximale à partir d'une petite stimulation qui est dans ton spectre à toi ; en réalité c'est toujours une gamme de fréquences), et une bande passante plus ou moins large. Cette bande passante définit vos affinités : la largeur de bande passante est l'étendue de ce qui peut résonner entre vous et elle englobe donc les composantes de ton spectre à toi que l'autre va laisser passer et amplifier (puisqu'elles sont dans sa bande passante) : c'est son pouvoir énergisant, son pouvoir stimulant, ce qui te rend vivant. C'est la beauté des vibrations que vous partagez. A l'inverse, tout ce qui n'est pas dans sa bande passante sera atténué : c'est son pouvoir anxiolytique, apaisant. Il te permet de dissimuler tout ce que lui et/ou toi ne voulez pas voir...

Lorsque l'autre part, ton spectre n'a pas vraiment changé : il ou elle ne t'a en réalité pas transformé sur le fond, il t'a juste filtré le temps de sa présence. Et lorsqu'on enlève le filtre, la source se remet à rayonner avec son spectre initial : les composantes feues-amplifiées et mises en résonance par le filtre se pètent soudain la gueule sur le plan énergétique (petite dépression donc) et celles qui étaient atténuées reviennent en force (les crises d'angoisse se ré-expriment : c'est le retour de bâton du passé qu'on croyait abusivement dépassé ou guéri). On est donc juste à nu lorsque l'autre part, pas vraiment démuni (puisqu'il n'a rien enlevé à notre spectre) ; juste fragile parce qu'on n'a plus l'habitude de rayonner de la sorte. Et par comparaison, on devient alors conscient de tout ce qu'on a à accomplir pour soi, pour être vraiment bien.