modèle acoustique "source-filtre" de la relation à deux
Par pensées irréfléchies - Lien permanent
Je te la fais courte : tu es la source (émettant un spectre qui te définit, donc), l'autre est un filtre. ça c'est le postulat de départ, commence pas à discuter là-dessus sinon ça va être le bordel (j'ai décidé ainsi de la distribution des rôles ; sans déconner, qui c'est qui commande ici ??! )
L'autre est donc un filtre, avec, comme tout filtre, une fréquence de résonance (la fréquence "idéale" qui provoque la mise en résonance, c'est à dire l'amplification énergétique maximale à partir d'une petite stimulation qui est dans ton spectre à toi ; en réalité c'est toujours une gamme de fréquences), et une bande passante plus ou moins large. Cette bande passante définit vos affinités : la largeur de bande passante est l'étendue de ce qui peut résonner entre vous et elle englobe donc les composantes de ton spectre à toi que l'autre va laisser passer et amplifier (puisqu'elles sont dans sa bande passante) : c'est son pouvoir énergisant, son pouvoir stimulant, ce qui te rend vivant. C'est la beauté des vibrations que vous partagez. A l'inverse, tout ce qui n'est pas dans sa bande passante sera atténué : c'est son pouvoir anxiolytique, apaisant. Il te permet de dissimuler tout ce que lui et/ou toi ne voulez pas voir...
Lorsque l'autre part, ton spectre n'a pas vraiment changé : il ou elle ne t'a en réalité pas transformé sur le fond, il t'a juste filtré le temps de sa présence. Et lorsqu'on enlève le filtre, la source se remet à rayonner avec son spectre initial : les composantes feues-amplifiées et mises en résonance par le filtre se pètent soudain la gueule sur le plan énergétique (petite dépression donc) et celles qui étaient atténuées reviennent en force (les crises d'angoisse se ré-expriment : c'est le retour de bâton du passé qu'on croyait abusivement dépassé ou guéri). On est donc juste à nu lorsque l'autre part, pas vraiment démuni (puisqu'il n'a rien enlevé à notre spectre) ; juste fragile parce qu'on n'a plus l'habitude de rayonner de la sorte. Et par comparaison, on devient alors conscient de tout ce qu'on a à accomplir pour soi, pour être vraiment bien.
Commentaires
Sans vouloir vexer l'auteure, je trouve le premier texte inutile (je ne l'ai pas lu, d'ailleurs), celui-ci se suffisant à lui-même.
Je trouve ta vision juste, et cela me confirme ma croyance dans le fait de devoir s'accomplir pour soi même en couple. Surtout en couple...
Si tu ne l'as pas lu, tu ne peux pas savoir s'il était inutile :-)
Quant à cette histoire de couple, et à supposer qu'on puisse filer la métaphore, pourquoi un seul filtre, et pas plusieurs ? Pourquoi pas des trouples, des quadrouples ?
À part ça, je trouve que cette vision des choses nous rend un peu plus figés que nous ne sommes, car on peut changer au contact d'autrui. Il y a donc un effet de feedback, si je puis me permettre. J'espère que ton prochain billet traitera du larsen amoureux...
martin...: inutile pour comprendre celui-ci puisque je l'ai compris sans avoir lu l'autre ;)
Le "larsen amoureux"... sounds interesting ! Pourquoi tu t'y collerais pas ?
(Xave...: tu valides les commentaires maintenant ???)
T'as qu'à pas utiliser des mots anglais que les spammeurs aiment bien. :)
Hé, Martin, je confirme l'invitation !
Ben c'était parce que ça sonnait mieux en anglais, le jeu de mots. Mais j'aurais pu dire "ça sonne bien", remarque :p
PT et Xave invitent Martin...
Ce qui est bien avec cette histoire ...
C'est que quand Emma poste un billet, elle laisse de la place dans les commentaires. :-p
Alors je suis un spectre et l'autre est un filtre ?
...
ça m'étonne, quand même...
PT> Xave filtre
Xave> Quitte à filtrer, tu aurais pu également filtrer mes grossièretés !!
Martin> C'est bien entendu réducteur : plus que "modèle", j'aurais dû le nommer "modélisation". Mais quand j'évoquais le fait de ne pas être changé par l'autre, je ne traitais pas de l'alchimie amoureuse (qui ne peut évidemment pas nous laisser "en l'état"), mais plutôt du versant blessé ou "pathologique" de nous-même, plus ou moins accentué et profond selon notre histoire de vie. C'est celui-là qu'on aime à croire "guéri" par la puissance de l'amour partagé et contre lequel on ne peut pourtant qu'agir seul.
Sinon, l'idée du larsen est géniale, en effet !
Samantdi> On s'ennuie parfois beaucoup au CNSM... alors on a l'esprit qui divague pendant les cours... fais pas attention :-)
Bon, entre le coup du GPS et mes élucubrations, le lectorat de ce blog est décidément malmené :-p
Je m'inscris en faux.
En effet, dans la théorie générale des filtres, la bande passante et la fréquence de résonance ne sont pas définie de la même manière (A moins que l'on parle d'un filtre passe-bande, et encore, pas toujours). D'ailleurs, de nombreux filtres ne font pas état de phénomène de résonance dans de nombreux domaines (électronique, mécanique, optique), j'imagine que ça peut également arriver en acoustique.
A part ça, ne comptez pas sur moi pour faire montre d'un peu d'esprit et d'accorder à la métaphore de ce texte l'attention qu'elle mérite.
Martin> Une source d'inspiration pour alimenter ton idée de larsen amoureux : les instruments augmentés. Pour le même prix, tu vas pouvoir traiter de l'alchimie entre deux individus et de l'interaction entre l'individu et son milieu !
Notre Conscience> Arrête, tu m'excites.
Nan, hum, bon : j'ai pas dit tout ce que tu dis que j'ai dit (en tous cas, je ne le pense pas) et j'ai pas compris tout ce que tu as écrit. Et le pire, c'est que ça m'intéresse.
Un filtre acoustique qui ne résonnerait pas ? Sérieux ? Tu peux développer (ou ce serait trop long) ?
Pep> Encore raté ! :-) A la demande générale, je paie ma cote-part de l'hébergement de ce blog !
Emma> Bon, OK, mais c'est toi qui l'aura voulu :
En fait, ce qui m'a gêné c'est le début de ton papier où tu sembles mélanger les termes "bande passante" et "fréquence de résonance".
De mon côté, je connais surtout la théorie des filtres en électronique et automatique. Dans ce cadre, on appelle "bande passante" la gamme de fréquence que le filtre atténue peu ou pas ; et "fréquence de résonance" la fréquence où le signal est amplifiée (nuance), la résonance n'existant pas dans tous les filtres.
D'ailleurs, en électronique, on essaie en général d'éviter les phénomènes de résonance.
Par contre, j'imagine que les objectifs sont tout autres en acoustique : par exemple, en musique, le but est de privilégier une fréquence en atténuant les autres (filtre de type "passe-bande"), et si cette fréquence résonne, c'est encore mieux !
Cependant ça n'est pas systématique. Si par exemple tu approches d'une fête, tu entendras d'abord les basses fréquences (atténuées) de la musique, même si sur place tu te rendras compte que toutes les fréquences sont globalement au même niveau de puissance. C'est parce que le milieu se sera comporté comme un filtre passe-bas et atténue donc moins les basses fréquences que les hautes (bande passante = basses fréquences), sans les amplifier pour autant (pas de résonance).
Notre Conscience> Ah ah, vu !!! Toi non plus tu n'as pas lu le papier de la veille, sinon tu ne dirais pas que je confonds !! ;-)
Merci pour ces explications en tous cas. Mais je suis désolée, je ne trouve pas l'exemple de la fête pertinent pour évoquer le phénomène de non-résonance : en effet, pour percevoir s'il y a résonance, il faut être dans le milieu évidemment. Et lorsqu'on y est, ce que tu perçois n'est pas la réalité de ce qui est diffusé, mais bel et bien l'interaction entre le signal et le milieu... donc tu ne sais pas s'il y a ou non résonance simplement en écoutant et en te disant que toutes les fréquences semblent d'égale intensité (il faudrait comparer l'analyse acoustique du signal émis et du signal capté sur place pour le savoir).
Quant à l'auditeur qui est loin de la fête : on ne peut pas parler de résonance ou s'attendre à une résonance en champ libre, puisqu'il faut un milieu ayant un volume défini (type résonateur de Helmotz, donc : sa fréquence de résonance dépend alors de son volume et du diamètre de son ouverture (nécessaire pour laisser "sortir" le son ! )).
Donc si on entend les basses fréquences en 1er lorsqu'on approche d'une fête, ce n'est pas lié à la résonance : c'est uniquement parce que leur longueur d'onde étant grande, elles ont moins de chance que les hautes fréquences d'être absorbées par les obstacles qu'elles rencontrent : ils sont pour la plupart acoustiquement transparents, donc elles se propagent.
(en effet, si la fréquence du son est par exemple 20Hz, la longueur d'onde sera de 17m en approximant la vitesse de propagation l'onde à 340 m/s dans l'air à 20°C. 17m d'épaisseur, ça fait du mur solide déjà... :-) )
Emma> ... Et pourtant si, je l'avais lu...
... mais j'avais oublié dès le lendemain. Mea culpa.
Concernant ton deuxième paragraphe, voilà comment je comprends ce que tu écris : ce que je perçois en étant dans une fête ne correspond pas au signal véritablement émis car le local de la fête fait lui-même office de filtre, je ne peux donc pas juger de la source. C'est ça où je n'ai rien compris ?
Eh bien disons que je considère que la source, c'est la musique passée à la moulinette du filtre du local de la fête. Tout comme on pourrait dire que le son d'une trompette est une source acoustique tout en étant également le son émis par les lèvres passé dans le filtre de l'instrument. Ca te semble correct comme ça ?
Concernant la suite, moi aussi je me demande si tu as lu mon précédent commentaire. ;-) Car mon but était de répondre à ton commentaire numéro 11 et de montrer qu'il peut exister des filtres sans résonance. D'où l'exemple de la fête, et tu sembles d'accord là-dessus. D'après toi ( si je comprends bien, et je te fais tout à fait confiance là-dessus , car il y a des siècles que je n'ai plus fait d'acoustique), un simple mur en serait un par exemple. On est donc d'accord sur le principe, non ?
Ce que j'aime avec ce genre de dialogue, c'est qu'on
fait chier tout le mondese pose des questions qu'on ne se serait jamais posé tout seul. Merci Ma Conscience de me faire me remémorer des trucs en passe d'être oubliés :-)(tu permets, je te rebaptise à l'aune de cette conversation semi-privée)
C'est ça où je n'ai rien compris ?
You've perfectly understood, dear. Perfectly.
Tout comme on pourrait dire que le son d'une trompette est une source acoustique tout en étant également le son émis par les lèvres passé dans le filtre de l'instrument. Ca te semble correct comme ça ?
Du tout, dear, du tout. La trompette est la source dans ce cas, et même la seule source puisque les lèvres n'émettent aucun son (dans un mode de jeu traditionnel j'entends ; après, on peut toujours renouveler le procédé, comme c'est le cas pour les saxophonistes qui "chantent" en jouant) (mais ce serait alors les cordes vocales qui émettraient le son, pas les lèvres). Les lèvres ne sont ni source, ni filtre : elles jouent tout au plus le rôle du couplage (je ne sais plus s'il est fort ou faible dans le cas de la trompette...) entre l'excitateur (le souffle de l'instrumentiste) et le résonateur (le corps sonore de l'instrument).
un simple mur en serait un par exemple. On est donc d'accord sur le principe, non ?
Euh... non (désolée :-) ). Il n'y a pas de raison pour que ce mur ne possède pas aussi un ou des modes propres de résonance... On est bien capable de faire entrer en résonance un pont, une plaque de tôle ou un verre ; pourquoi le mur échapperait-il à cette possibilité ?
Bon d'accord,
j'avoue, je n'y connais rien en musique, je ne sais pas ce qu'est un couplage fort ou faible, ni un excitateur (en tout cas pas dans ce contexte) et je n'ai jamais réussi à tirer le moindre son d'une trompette.
(Et l'anche d'un saxo qui serait la source et le corps d'icelui le filtre, ça ne fonctionne pas non plus ?)
Et a propos du mur, j'avais rien compris non plus, mais si je me rappelle de mes cours de mécanique :
Un mur va être caractérisé par différents éléments : ses dimensions bien sur, sa raideur (phénomène capacitif ), sa masse (phénomène inductif ou inertiel), et son amortissement (phénomène résistif ou de dissipation d'énergie). (Ces trois derniers éléments étant définis relativement à un élément de surface ou linéaire (suivant la géométrie que l'on adopte), ils dépendent donc des dimensions.)
Or, le comportement mécanique du mur sera fonction de ces éléments. En particulier, si le phénomène d'amortissement domine (matériau très dissipatif par exemple), le mur aura tendance à ne présenter aucune résonance. Ce qui ne l'empêchera pas de présenter une bande passante...
J'ai bon, là ?
et je n'ai jamais réussi à tirer le moindre son d'une trompette
Forcément, en chantant dedans, ça va marcher beaucoup moins bien :-D
(Et l'anche d'un saxo qui serait la source et le corps d'icelui le filtre, ça ne fonctionne pas non plus ?)
Alors euh... déjà qu'en français c'est parfois difficile de se comprendre, mais là... ;-)
Bon nan, je suis désolée, c'est pareil qu'avec la trompette : le corps du saxo est le résonateur, c'est-à-dire la structure qui entre en vibration/résonance (ou qui contient la colonne d'air qui entre en résonance, plus précisément dans ce cas) et rayonne une onde acoustique d'intensité audible. C'est donc la source stricto sensu.
L'anche, quant à elle, fait simplement partie du système excitateur, c'est-à-dire la structure qui permet de faire entrer en vibration le résonateur. L'anche agit ici comme un robinet (ouvert/fermé en fonction des surpressions ou dépressions régnant dans le corps du sax), qui permet donc de transformer le jet d'air continu issu des poumons de l'instrumentiste en un jet d'air oscillant, nécessaire à la production d'un son audible (il faut un phénomène alternatif, ayant une périodicité entre 20 et 20000 Hz (théoriquement...), pour faire entendre le son ; c'est pour ça par exemple qu'on n'entend pas la pression atmosphérique qui est constante... mais tu dois savoir ça :-) ). L'anche ne joue donc ni le rôle de source, ni celui de filtre.
Le couplage décrit simplement la façon dont le système excitateur transmet son énergie au résonateur. ça a des conséquences sur la longueur de son de l'instrument, sa puissance sonore, ses champs de liberté (son potentiel musical en fonction de qui domine : excitateur ou résonateur)... et bien d'autres astuces encore.
Magnifique passage à propos du mur ! Je ne suis pas non plus mécanicienne mais je connais (à peu près) un seul chapitre, utile aux acousticiens musicaux : celui sur les oscillateurs (à la base de tous les phénomènes vibratoires). Et là, ce que tu décris, c'est précisément un oscillateur modèle (cette fameuse triade masse-ressort-amortisseur). Ce qui prouverait que le mur peut lui aussi entrer en résonance... sous certaines conditions, que tu décris.
Donc... ouais, on est d'accord !!!! Allez, pour fêter ça, on monte un big-band ?
Je proteste : ça n'est pas moi qui chante dans une trompette, c'est Xave (véridique - je l'ai déjà vu faire).
A part ça, si tu avais des documents électroniques sur tes histoires de résonateur, excitateur et autre couplage, je suis preneur ! Je ne suis pas bien sur de tout avoir compris...
Et pour le big band, je peux à la rigueur me mettre au triangle... et encore ! Je compte sur toi pour tous les autres instruments ; c'est toi la musicienne après tout.
A part ça, si tu avais des documents électroniques sur tes histoires de résonateur, excitateur et autre couplage, je suis preneur !
Eh bien j'ai mes cours, à ta disposition et avec plaisir (c'est passionnant ! ), mais ça n'est pas de l'électronique... c'est de l'acoustique :-p (ce que je suis drôle...)
Bon, non, je chercherai s'il exsite des sites internets sur le sujet ; sinon il y a toujours des ouvrages mais ils oscillent entre véritable vulgarisation vulgaire et vieilleries dépassées, pas sexy pour un sou. Je ne saurais que trop te conseiller de venir jeter un oeil à ma paperasse :-)
Sinon, mea culpa pour les instruments à anche, le sujet me trottant dans la tête depuis ces échanges, je m'en suis allée vérifier auprès de mes camarades de 3ème année (moi je suis seulement au cours moyen :-) ) et il s'avère que l'anche possède bien ses propres modes propres de vibration. Ce qui signifie qu'elle possède son propre spectre, en plus de jouer le rôle d'excitateur du tuyau. Elle pourrait donc, si on décidait de changer d'échelle (on passe à la "micro-structure" en quelque sorte), être considérée comme une source à part entière. Sauf qu'en réalité, le spectre rayonné par la clarinette (par exemple) correspond seulement aux modes propres du tuyau : en d'autres termes, l'anche peut bien avoir un joli spectre tout complet, il ne ressortira de l'instrument au final que les harmoniques impairs, c'est-à-dire ceux qui correspondent aux modes propres de vibration de la colonne d'air de la clarinette... sélectionnés à partir de l'excitation par le phénomène de résonance. Donc pour en revenir à notre conversation initiale, si filtrage il y a dans ce cas (on peut adopter cette lecture des choses, en effet), il y a avant tout résonance.
Bon, j'ai bien embrouillé définitivement l'histoire, là ? :-)
Et pour le big band, je peux à la rigueur me mettre au triangle... et encore ! Je compte sur toi pour tous les autres instruments ; c'est toi la musicienne après tout.
On l'est tous (même ceux qui postillonnent dans les trompettes), il suffit de laisser libre cours à notre potentiel. Il n'y a pas de meilleur musicien que quelqu'un qui aborde le sujet avec sa personnalité et son intuition, ses envies et sa liberté, non bridées par des modèles ou des exigences techniques qu'on lui aurait inculquées en amont. Je l'ai souvent constaté. Seule la disponibilité importe ; la technique, c'est vraiment un autre sujet.
Et puis je suis pas Shiva, moi ; je vais avoir du mal à jouer de l'hélicon, du trombone et du tuba en même temps (à supposer qu'on délègue la trompette au Xave).
Non j'insiste, j'ai besoin d'un coup de main : c'est ça, une équipe !
il s'avère que l'anche possède bien ses propres modes propres de vibration :
Voilà qui me remonte le moral : j'ai au moins écrit UNE chose correcte sur mes derniers commentaires ! Ce qui n'étanche pas pour autant ma soif d'étendre mes connaissances en acoustique. Mais ça ne va pas être simple :
Eh bien j'ai mes cours, à ta disposition et avec plaisir (c'est passionnant ! )
Je te crois sur parole et rends grâce à ta générosité... cependant tout le monde ne peut pas habiter Paris ! Mes séjours dans la capitale ne sont guère fréquents. A moins que tu ne me les apportes dans ces riantes contrées que sont le Nord ou la Lorraine ? ;-) (en effet, j'éprouve une faiblesse coupable pour les anciens bassins miniers... ce qui fait parfois bien rigoler Xave.)
Non j'insiste, j'ai besoin d'un coup de main
Il va surtout falloir que tu m'indiques un instrument au volume suffisamment fort, et un surtout un filtre susceptible de résonner suffisamment pour que tu puisses l'entendre à 250 km de distance ! ;-)
On l'est tous
Non, "on" n'est pas musicien. Mais ça nous est égal !
Ah la vache, le Xave a dû me jeter un sort : tu ne connaîtrais pas mon père par hasard ?? :-D
(oui je sais, je m'écarte du sujet... mais je suis une fille... à son Papa... un peu Electrisée donc, si Freud n'a pas écrit QUE des conneries... Pardonne-moi pour cette grossière question :-) )
tu ne connaîtrais pas mon père par hasard ?
Désolé de te décevoir (une fois de plus), mais non. C'aurait pu. Et j'aurais bien aimé (impressionnant !) C'est lui qui te racontait des belles histoires de filtres acoustiques pour t'endormir ? ;-)
Tu vois Emma, on a beau partir des sujets les plus abscons, il y a toujours un moment, dans tous les blogs, où on vient à parler de son père.
C'est comme qui dirait un théorème.
Samantdi > Surtout quand le père est lui-même un sujet abscons ? :-)
Je savais qu'on allait récupérer des affinités avec les copains grâce à cette passerelle... ... ...
Merci à toi de m'ouvrir les yeux sur l'utilité d'un blog, alors même que je me demande pourquoi je m'acharne à pourrir celui du très patient et très magnanime Xave :-)
Notre Conscience > "Décevoir" ? "Une fois de plus" ? Mais non, tu ne mérites pas ça, je t'assure !
Non, mon père ne ma racontait pas d'histoires d'humains et d'amour, quelle que soit l'épaisseur du masque métaphorique qu'elles eussent pu revêtir.
Mais par contre, pour les réseaux de Petri, les dioïdes, les commandes stocchastiques, les systèmes à évenements discrets... ça, ça y allait !!!
Pardon, il faut que je lui rende justice ; il m'a quand même raconté L'histoire (avec une apostrophe majuscule), celle qui m'a donné le plus d'espoir - je dirais même les espoirs les plus fous - et m'a le plus forgée, sans même qu'il le sache (oui Papa, je fais mon coming out) : dans l'algèbre Max Plus, 1 et 1 font... 1... J'en frémis encore d'admiration. Quelle folie. Les mathématiciens ne sont pas que des âmes perdues, ils rêvent encore :-)
(mais quitte à rêver Papa, tu aurais pu être moins égocentrique ; je ne sais pas moi, 1 et 1 font 3, ça aurait été quand même moins endogame !! )
Emma> Mais par contre, pour les réseaux de Petri, les dioïdes, les commandes stochastiques, les systèmes à événements discrets... ça, ça y allait !!!
Eh ben dis donc, t'en avais de la chance ! Le rêve !
J'aime aussi beaucoup l'histoire de l'algèbre max-plus. Mais par chez moi on ne connait pas trop, on travaille plutôt sur les systèmes à évolution continue.
Plus sérieusement, je comprends pourquoi tu t'es tournée vers la musique : j'avais une collègue qui affirmait que les musiciens faisaient des maths sans le savoir. Or j'ai l'impression que les maths ne te déplaisent pas, mais que tu ne veux absolument pas savoir que tu en fais. ;-)
Or j'ai l'impression que les maths ne te déplaisent pas, mais que tu ne veux absolument pas savoir que tu en fais. ;-)
Merde, grillée :-)
Evidemment que les maths me plaisent, d'abord parce qu'elles sont infiniment créatives (comment pourrais-je leur en vouloir dans ces conditions, mmm ? ) et puis parce que j'abrite déjà suffisamment de guerres comme ça pour de surcroît ajouter celle avec mon état-major. C'est une base qui m'a construite, c'est indéniable, et j'ai juré à mon psy d'arrêter les maladies auto-immunes :-)
Par contre, les mathématiciens ne me plaisent pas tous... mais laissons tomber les querelles de personnes... :-D
En revanche, concernant le rapport entre maths et musique, je t'avoue être bien plus réservée. Je ne le nie pas évidemment, mais tel qu'il est habituellement établi, disons qu'il ne m'intéresse pas plus que ça (parce qu'il s'attache à des dimensions que je trouve trop réductrices pour dire l'alpha et l'oméga de l'univers musical ; disons qu'il contourne ce qui est pour moi l'essence-même de la musique, donc ça ne peut pas me satisfaire... mais c'est là une opinion très personnelle). Et pour enseigner les 2 disciplines, je n'ai pas du tout l'impression d'enseigner la même chose.
Mon approche (encore une fois très subjective) me fait sentir des liens bien plus étroits entre musique et physique, maths et inconscient (musique et inconscient aussi évidemment), musique/maths/liberté et émancipation... D'ailleurs, y a t-il quelqu'un qui a écrit un livre de psychanalyse sur les maths ? ça serait passionnant je crois !
euh ... Pep, tu disais quoi ? (ne vous dérangez pas, je ne fais que passer. faites comme si je n'étais pas là.)
Rien... Rien... Je pleure encore d'avoir prématurément émis cette remarque...
Pep...: j'avais éclaté de rire à la lecture de ton commentaire, j'en ai encore plus ri quelques jours après, et maintenant je crois que je vais pleurer avec toi. Si tu permets.
Quoi, quoi, on assure l'animation pendant les vacances du patron et c'est comme ça qu'on est remercié ?!
Quel métier ingrat, intermittent du spectacle...
Allez, encore un p'tit commentaire pour la route ...
Rhaaa, merci pour la solidarité, toi t'es un pote :-)
(au passage, sans faire de mauvais esprit, il faudrait qu'on m'explique pourquoi, alors qu'on est deux à discuter, c'est encore de moi qu'on rit... ou sur ma vanité qu'on se désespère, j'avoue que je n'ai pas bien compris. Otez-moi d'un doute affreux : le contenu de ce que j'écris est à ce point inconsistant ou inutile pour qu'on en soit simplement à commenter la quantité et à en pleurer ? )
Rhaaa, merci pour la solidarité, toi t'es un pote :-)
(au passage, sans faire de mauvais esprit, il faudrait qu'on m'explique pourquoi, alors qu'on est deux à discuter, c'est encore de moi qu'on rit... ou sur ma vanité qu'on se désespère, j'avoue que je n'ai pas bien compris. Otez-moi d'un doute affreux : le contenu de ce que j'écris est à ce point inconsistant ou inutile pour qu'on en soit simplement à commenter la quantité... et à en pleurer ? )
Tiens... ? Il y a de l'écho ici maintenant :!
A force de parler de résonance, ça devait bien finir par arriver.
Emma> Sans doute à cause de cette réflexion sur ton débit avant que vous ayez cette discussion tous les deux, non ? :) Et puis si tu cherches les commentaires de notre ami consciencieux avant qu'il discute avec toi, tu verras qu'il a fallu que tu sois là pour qu'il se mette à être bavard.
Après, sur la consistance de ce que tu as écrit, il est le seul à avoir émis un doute. Je soupçonne par contre que beaucoup des visiteurs habituels ont été un peu dépassés.
Xave : Après, sur la consistance de ce que tu as écrit, il est le seul à avoir émis un doute. Je soupçonne par contre que beaucoup des visiteurs habituels ont été un peu dépassés.
Je proteste. Moi non plus je n'ai rien compris à cette histoire de couplage acoustique.
Bah moi, même en ne comprenant pas tout j'ai bien aimé tant les billets que les commentaires, c'est au moins aussi poétique que quand Xave nous parle du grouik sur le scruntch du sudo.
J'aime bien quand les gens se passionnent pour le sujet dont ils parlent. Et si ça les amène à quelque prolixité, on a le choix de ne pas lire.
Je confirme le dépassement évoqué par Xave, n'empêche j'ai bien aimé cette idée des billets hébergés. Et qu'aussi ça ne me dérange pas si l'on écrit long, après c'est mon problème d'avoir le temps de lire ou pas.
( @Emma : allez, quand c'est-y que tu ouvres le tien de blog ?)
j'aime beaucoup cette image de filtre, c'est un très beau texte, très pertinent. Je ne sais plus comment je suis tombée sur ton blog (à force de sauter de lien en lien,on perd le fil) mais je suis heureuse d'avoir pris le temps de fouiller dans tes articles :)
Au fait Emma, tu es sure que la relation à deux est assimilable à une histoire de filtre ? Ne pourrait-elle pas être plutôt comparée à un couplage ?
(Ou comment essayer de comprendre cette histoire de couplage de façon détournée...)