Mot-clé -

Fil des billets

lundi 28 juillet 2008

Du rock avec du bruit

Je suis allé voir Rubin Steiner sur scène, je dois avouer qu'en tant que musicien, je suis très intéressé par la démarche : Du gros rock, grosse batterie, grosse basse, guitare qui fait du bruit, et par au dessus des tas de bruits, des machines qui déforment les voix, des boucles, et mille autre petites choses électroniques. Du rock électro, quoi. C'est vraiment un format que j'ai envie de jouer. J'avais tendance à avoir envie que notre claviériste, djeunz habitué aux machines, pousse un peu plus les expérimentations, mais il devait trouver que ça cadrait peu avec la musique du début des seventies que nous jouions.

Pourtant, merde, je suis sûr que ça peut donner quelque chose : un vrai gros bon groupe de rock, à l'ancienne pour ainsi dire, mais épaissi de gros bidouillages électronique, ça, ça sonne bien. Je devrais aller plus souvent voir de ces groupes qui collent un ordinateur entre la batterie et la guitare. Il y a de quoi faire. Je suis sûr qu'il y a moyen de faire mieux d'ailleurs : Rubin Steiner, sur disque, c'est intéressant, sur scène, il manque quelque chose. Je ne saurais dire à quoi c'est dû d'ailleurs, c'est peut-être bien le côté rock qui n'est pas assez lâché, pas assez brut. Quand ils lancent par exemple Your life is like a Tony Conrad concert, on tend l'oreille, mais on se dit que le disque est meilleur. Pour un gars comme moi qui ai toujours considéré que la valeur d'un groupe se mesurait sur scène, c'est dommage.

Lire la suite...

dimanche 27 juillet 2008

trop

En ce moment, trop de bières, trop de clopes, trop de sorties, pas assez de sommeil, mal aux doigts à force de trop jouer de guitare.

Je n'ai jamais beaucoup aimé la vie sage. Ces dernières années, je m'étais assagi pour plaire à une demoiselle, qui a fini par me dire qu'elle avait envie d'excès.

Dont acte. Remettez moi une cuite.

samedi 26 juillet 2008

C'est dommage

J'aime beaucoup Paris en été, mais j'étais l'année dernière bloqué plus haut avec mon plâtre et je ne ferai cette année qu'y passer...

Les bords de Seine sous le soleil, c'est quand même magique.

jeudi 24 juillet 2008

un échec

J'allais relativement bien depuis quelques temps et je me demandais ce que ça cachait. C'était vraiment une question idiote parce que ça cachait la même chose qu'à chaque fois précédente : une rechûte.

Elle est en permanence dans ma tête. Je fais des efforts pour que ça s'arrête, mais j'ai l'impression que je pourrais aussi bien donner des coups de poings dans le brouillard. Je voudrais pouvoir lui proposer de faire un ciné, un week-end ou un voyage ensemble, je voudrais pouvoir profiter de ce plaisir là sans éprouver de douleur à l'idée de n'être que de passage.

Lire la suite...

Firefox trBOUM !

ProductName: Firefox
SecondsSinceLastCrash: 74

Firefox 3, il est trop classieux. Mais sous Windows, je le trouve un rien instable : J'en suis à un crash toutes les minutes et demie. Même punition sur deux machines différentes. Je n'avais pas le problème avec les version béta, c'est ballot.

mercredi 23 juillet 2008

Tags

C’est joli, on dirait de l’art contemporain.

(Merci Roy Tanck & Gwénaël Després)

mardi 22 juillet 2008

il y a un an

Il y a un an et quelques jours, pour être vaguement précis, je me cassais le poignet. J'entamais deux mois pas drôles où m'étaient interdits la plupart de mes loisirs, le boulot, et pas mal d'autres choses. C'était l'été, tout le monde était en vacances, et je me retrouvais seul alors qu'il m'était plus que problématique de me faire à manger, de faire des courses, du ménage ou simplement ma toilette.

Il y a un an, la fille dont j'étais amoureux m'a bien signifié que tout ça n'était pas une raison suffisante pour qu'elle accepte de me laisser passer une partie de cette période là avec elle. Et tout le reste a perdu son importance à côté de la tempête dans ma tête que ça a déclenché. Après des années de paix, les crises d'angoisse ont fini par se réinstaller et j'ai fini l'été dans un état lamentable, à essayer de me convaincre que ces idées là étaient idiotes et que c'était ma tête qui n'allait pas et imaginait des choses qui n'existaient pas. J'y étais presque arrivé d'ailleurs, quand quelques mois plus tard elles se sont brutalement confirmées.

Aujourd'hui, je réapprends à vivre avec cette absence là, la dame des questions m'aide beaucoup. Mais le creux est toujours là. J'étais ces derniers jours en train de bosser sur des projets perso, le genre qui ne l'aurait jamais intéressée, mais j'avais envie, comme avant, de me lever pour aller la déranger dans ses projets perso à elle, juste le temps de l'embrasser et de s'y remettre.

Il y a du travail, pourtant je suis en train de chasser tout doucement les ombres dans ma tête. Ça va mieux.

Mais elle est toujours absente.

lundi 21 juillet 2008

Pas assez de mains

Ah, je viens de ressortir le dobro et de l'accorder en open de sol pour faire du blues (tiens, il me rappelle quelque chose, cet accordage) et je me rends compte qu'il y a bien longtemps que je n'ai plus joué du folk en open de ré. J'ai pas assez de mains pour jouer tout ce que j'ai envie de jouer en ce moment.

Ciel de Flandre

Je suis allé faire hier avec quelques camarades un tour en Flandre, juste histoire de prendre l'air. Mais en allant simplement prendre l'air, je me suis retrouvé un peu chez moi.

J'aime ces paysages, et j'aime surtout ce ciel, qui est magnifique quand il fait beau, et qu'il l'est d'une certaine façon encore plus quand il est bas. Il jouait hier à cache-cache et laissait passer par moment le rayon de soleil nécessaire pour sécher le trois gouttes qui étaient tombées la minute précédente.

Nous sommes partis sans destination plus précise qu'un rendez-vous plusieurs heures plus tard, et la voiture a pratiquement choisi la route toute seule. Plus exactement, c'est sans doute directement mon inconscient qui a guidé mon volant, puisque je me suis retrouvé dans l'estaminet où j'ai passé les plus belles heures de ma jeunesse.

Lire la suite...

vendredi 18 juillet 2008

chut

Plus silencieux que ces derniers mois depuis quelques jours … Toute ma matière grise disponible est occupée à essayer de trouver quoi faire des questions que me pose la dame qui m’aide à fouiller dans ma tête une fois par semaine. Encore plus dur : des fois, il y a même des réponses, et ça, ce n’est vraiment pas évident à gérer.

Ça bouge.

En fait, ça n’arrête pas de bouger. On dirait que je ne supporte pas l’idée d’arriver quelque part.

mercredi 16 juillet 2008

mon bureau est plein

Bureau plein

N'en jetez plus !

Bruxelles, et des amis

Ça se mélange bien.

Je connais étrangement mal Bruxelles pour quelqu'un qui la fréquente depuis si longtemps, mais j'y évolue avec grand plaisir, surtout quand j'y vois des têtes que j'aime bien.

Et j'ai vu pas mal de têtes que j'aimais bien, ces derniers temps ; en couples. Un couple qui venait passer le week-end pour écouter la musique et manger un morceau avec moi, un couple qui venait passer la semaine pour trouver un appart avant de venir s'installer, avec qui je me suis perdu dans les petites rues des Marolles avant d'aller admirer la Grand Place, d'aller boire un coup à côté du Manneken Piss, et passer la soirée le lendemain du côté de Saint Gilles.

Lire la suite...

mardi 15 juillet 2008

un autre anniversaire

Il y a neuf ans pile aujourd'hui, je débarquais à Bruxelles.

Où ça va se nicher

Ça fait des années que, sans l'entendre plus d'une fois toutes les quelques années, j'ai ce morceau en tête, régulièrement :


Art of Noise - Moments in Love - (Who's Afraid Of?) The Art of Noise!

Et plus particulièrement un petit bout de l'intro au piano, à savoir les trois dernières phrases :

Lire la suite...

lundi 14 juillet 2008

drôle de rêve

réveillé à cinq heures trente ce matin, au sortir d'un rêve que je n'appréhende pas bien.

J'avais rencontré une fille, mais au moment d'aller la retrouver, je préférais aller voir la copine d'un pote, qui me plaisait plus. Dans mon rêve, cette fille était un composite de plusieurs que je connais dans la vraie vie, mais l'aspect copine d'un bon pote et la trahison qui va avec étaient bien présents.

Au moment où les choses commencent à devenir intéressantes, je regarde par la fenêtre et je vois la jeune voisine d'en face sauter depuis quelque chose comme le huitième étage. Je jette un coup d'œil à la fille avec laquelle je suis : elle fermait les yeux, elle n'a rien vu. Pour ne pas gâcher les réjouissances qui s'annoncent, je choisis de ne pas lui en parler. Je n'aurai qu'un regard rapide par la fenêtre pour voir plusieurs étages plus bas les morceaux du corps qui ont roulé dans tous les sens, mais rien ne me détournera de ce que j'avais entrepris.

Et en repensant depuis mon réveil à cette tête, posée à l'écart du reste, des étages plus bas et qui avait presque l'air de me regarder, j'essaie de comprendre ce que tout ça veut dire, mais je suis un peu perdu.

mercredi 9 juillet 2008

les chaussures

J'ai toujours trouvé que, bizarrement, les chaussures mentaient beaucoup moins sur leur propriétaire que tout autre pièce de vêtement. Je ne sais absolument pas à quoi c'est dû, mais j'ai souvent remarqué que je pouvais avoir une idée assez juste de l'adéquation entre une personne et moi juste en regardant ce qu'il porte aux pieds. Évidemment, les mocassins à glands ou les pompes pointues dix centimètres après la fin du pied sont rédhibitoires, mais ça peut être plus subtil, et telle paire de godasses peut aussi m'indiquer que leur propriétaire sera juste de l'autre côté de la ligne qui séparera la relation sympathique du bon pote.

Oh, je n'en fait pas une règle universelle non plus : il s'agit juste d'une grille de décodage, je ne refuse pas de revoir la façon dont je perçois quelqu'un à cause de ça. Mais si je l'inclus dans un faisceau d'indices, ça me permet d'avoir une bonne idée sur les gens dès le premier contact.

Par exemple quand je rencontre une fille ; Je n'irai pas jusqu'à dire que je regarde ses pieds avant tout le reste, mais si le reste m'intéresse, je vérifie ça très vite. Il y a les chaussures qui disent Attention, elle a l'air sympa, mais c'est une façade, celles qui disent Celle là, elle peut faire une bonne copine, mais pas plus et celles qui supputent un Celle là, elle est baroudeuse et/ou un peu folle, elle peut te plaire.

Lire la suite...

mardi 8 juillet 2008

C'est comme les cochons

Quand j'étais jeune (ça m'est arrivé, étonnant non ?) j'avais des tas de copains (ça m'est arrivé, étonnant, non ?) et ces tas de copains étaient des gens très bien ; Le keffieh, les cheveux longs et les baskets, c'était des gens qui avaient des choses à dire, des gens qui ne s'en laissaient pas conter, des qui avaient une saine défiance vis-à-vis du système, des à qui on ne la fait pas, des qui ne rentreront jamais dans le rang, bref, des rebelles.

Et au fur et à mesure que je prenais du retard dans ma scolarité, je les voyais terminer la leur, rester avec celui ou celle, pas vraiment choisi, avec qui ils étaient à ce moment là, se trouver un boulot, prévoir l'achat de leur appartement, se couper les cheveux, s'habiller de façon à ne pas faire peur à un employeur, s'installer. Et moi j'étais derrière et je ne comprenais pas. Aujourd'hui encore, je dois avoir un problème quelque part, un mécanisme mal réglé, parce que je ne comprends toujours pas comment on peut changer d'avis sur des éléments que j'estime constitutifs d'une personnalité.

Je ne comprends pas, mais je suis bien forcé de l'intégrer, vu le nombre de personnes que j'ai fréquentées qui allaient refaire le monde quand ils avaient moins de vingt-cinq ans et se contentaient de refaire le papier-peint du salon arrivés à trente.

Lire la suite...

lundi 7 juillet 2008

humeur du jour

Éteint. Manque.

neuf bougies

Ah merde, allez savoir pourquoi, j'avais en tête que l'anniversaire était aujourd'hui. Non, en réalité, c'est tombé vendredi dernier (il sera dit que je serai toujours en retard pour cet anniversaire là.) Mesdames et messieurs, veuillez entonner avec moi le célèbre refrain :

Joyeux anniversaire !
Joyeux anniversaiiiire !
Joyeux aaaaanniversaiiiire, Métaphorilfaitfroiddehoooooors !
Joyeux aaaaa... nniiiii... veeeeeer ... saiiiiire !

Voilà, vendredi dernier, ça a donc fait neuf ans tout pile que j'ai commencé à raconter ma vie sans intérêt et mes réflexions dont tout le monde se fout en ces lieux (enfin presque, le nom de domaine date de décembre 1999.) Les dix colonnes de ma page d'archives sont là pour en témoigner. J'entame donc ma dixième année d'écrits publics inutiles, ça a un petit côté fascinant, tout ce temps qui est passé. Merde, neuf ans !

Histoire de garder le côté célébration, je ne vais pas vous faire un bilan, mon moral de ces derniers mois ne s'y prêtant pas, alors on va simplement sortir le Champomy et allez, c'est la fête !

encore un cauchemar

Ce week-end, j'ai encore rêvé que je voyais son nouveau mec. Pire, il voulait que nous ayons de bons contacts. J'ai passé tout un rêve à essayer de refermer les portes derrière moi. Chose étrange : dans ce rêve, il était évident que c'était elle, mais ce n'est qu'à mon réveil que je me suis rendu compte que je l'avais physiquement remplacée par une autre ex très importante, mais d'il y a trèèèès longtemps.

Dois-je analyser ça comme une indication que dans ma tête, tout ça commence à être du passé ?

J'aimerais pouvoir en tous cas. Mais je continue de penser à elle, d'avoir envie de parler avec elle, envie de la voir, envie d'entendre sa voix. Envie de la prendre un peu beaucoup dans mes bras.

- page 31 de 87 -

Page top