Nous aurons toute la mort pour nous reposer
Moustaki
Le week-end dernier, sur un coup de tête alors que j’avais prévu de me reposer, j’ai pris la route en sortant du boulot pour aller à Lille voir un ami se produire sur scène, et aussi voir des vieux amis nouveaux parents (j’ai d’ailleurs passé une heure immobile avec une toute petit gamine d’une semaine qui me dormait dans les bras, ça fait bizarre.) Dans quelques jours, je pars passer le week-end à Paris, il y a deux semaines, j’ai une amie qui est venue passer quelques jours à la maison, pour le nouvel an, j’avais un couple d’amis chez moi, dont la présence a chevauché un peu celle d’une famille de quatre personnes que j’aime bien, même s’ils sont normands, et qui ont aussi passé quelques jours à la maison.
Dans les trous de cet emploi du temps, j’étais en France pour des réunions de famille. Réunions qui ont commencé par un réveillon tout juste après deux heures de route tout juste après une quinzaine d’heures de voyage pour rentrer de New York, ou j’ai passé le séjour à marcher dix ou douze heures par jour. Le week-end qui avait précédé mon départ, je m’étais déjà pris mille kilomètres dans les pattes pour aller passer quelques jours en Normandie. À côté de ça, le week-end d’avant où je n’étais allé qu’à Paris aurait été presque reposant si je n’avais qu’à compter les six ou sept heures de route, mais non : quand on a de la bière sur la table, on parle, on parle et on parle jusqu’à faire des nuits très courtes…