Beaucoup de boulot au boulot, beaucoup de boulot sur les projets persos, beaucoup de centaines de kilomètres dans les pattes, beaucoup de bière dans les veines et trop trop peu de sommeil[1] Collez par au dessus un sommeil pas terrible à cause de quelques cauchemars qui dérangent un futur révolu[2] qui ferait mieux de sédimenter et vous l'aurez compris : je suis fatigué.

Oui, ça change.

J'ai naïvement cru que le célibat allait me permettre de me reposer, puisque je n'aurai plus à faire des centaines de kilomètres chaque week-end pour la rejoindre. Visiblement, la bougeotte est intrinsèque : il m'arrive parfois de rester chez moi le week-end, ce qui n'était pas le cas auparavant, mais c'est quand même relativement rare, et je suis sur les routes plus souvent qu'à mon tour. Finalement, j'avais imaginé que la fin de la relation marquerait la fin de ma vie sociale, mais elle en a plutôt marqué le renouveau : maintenant j'ai le temps de voir mes amis. Sauf qu'ils habitent tous loin, ces nazes.

Alors voilà, tout ça n'arrange rien à mon état de fatigue, mais puisque j'ai découvert grâce aux archives de ce site que c'était un état assez constant chez moi depuis de longues années, je ne m'inquiète pas plus que ça. Après tout, nous avons toute la mort pour nous reposer...

Ah oui, et puis ça explique que j'ai peu le temps d'écrire aussi.

Notes

[1] Samedi, je me suis un peu pris les pieds dans mon agenda, chaque rendez-vous prenant plus de temps que prévu et décalant le suivant. Mon rendez-vous de la fin d'après-midi m'ayant fait de l'usage jusqu'à 23h30, j'ai commencé ma soirée ensuite, grâce à d'excellents camarades qui m'avaient attendu pour faire un sort à une toute nouvelle collection de bière belges. Bien entendu, ça nous a mené à très tard (ou tôt, c'est selon.)

[2] sic.