Métaphore

Il fait froid dehors

Maha-ha viiiiie...

Ma vie, mon oeuvre, mes aventures, mon nombril.

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J'ai oublié un souvenir

Quand je parlais de souvenirs et de bouffe, j'en ai oublié un (ce qui est d'autant plus idiot qu'à la base, c'est celui qui m'a donné envie d'écrire sur le sujet) : Le chocolat au lait Milka dans de la baguette beurrée. Normalement, j'aime pas le Milka; mais ça, c'est un goût qui remonte du fond des ages.

Chou blanc

Cette année, à la Braderie, je n'ai rien trouvé d'autre que la peur de la croiser.

Il faut dire que j'en ai trouvé en quantité suffisante pour n'avoir pas envie de m'attarder.

Je rajeunis

Il y a quelques années, pratiquement du jour au lendemain, je me suis mis à me lever systématiquement la nuit entre quatre et cinq heures du matin pour aller aux toilettes.

Il y a quelques temps également que mon sommeil est désespérément réglé : quel que soit mon état de fatigue, quelle que soit l'heure où je vais me coucher, je me réveille sept heures plus tard ; C'est très mauvais pour la récupération, puisque j'ai plutôt tendance à avoir besoin de huit heures de sommeil, et les rares fois où je ne fais pas une nuit de sept heures, c'est parce que mon réveil-matin n'a pas la bonne idée de prendre en compte l'heure à laquelle je me suis endormi et qu'il se déclenche beaucoup trop tôt, l'idiot.

Voilà donc quelques années que je passe des nuits de petits vieux, avec des horaires fixes et des mictions nocturnes. Tout cela était fort attristant.

Guide touristique au pair

Je suis joyeusement fatigué après avoir reçu toute une semaine une famille qui m'est fort sympathique (même si le patriarche est un chieur) et c'était bien. Des balades à gauche, des balades à droite, des trucs à la cool et des trucs de touristes, des troquets sympas, d'autres avec de jolis verres, des vieilles pierres et du béton récent, un cheval qui s'appelle Bertje, une promenade en bateau, un Atomium sur les traces de Spirou, des sièges réhausseurs (que je vais laisser dans la voiture, il parait que c'est top pour draguer), un appart qui contient cinq personnes plus facilement que je ne l'aurais cru, un Espace Jacques Brel fermé, un Manneken Piss, une Janneke Piss, un Zinneke Piss, une place Flagey, une place Jourdan, une place De Brouckère, une place Sainte Catherine, une Grand-Place surtout.

Normands à Bruges

Aussi des frites, des sandwiches boulette, du spam, des frites, des croquettes, des moules, des frites, des fricadelles, des boulettes-tomate, et quelques bières tout de même.

Taillé pour les études

J'étais l'autre jour en train de tailler une bavette avec Samantdi (ou était-ce un filet ? C'est égal, elle mangeait tout autre chose de toutes façons) qui me racontait qu'elle avait mordu dans ses études à belle dents parce qu'elle avait eu l'impression tout au long de celles-ci qu'elles étaient la clef vers une vie meilleure.

Ça m'a rappelé un détail que j'avais complètement oublié : on le sait, j'ai foiré mes études dans les grandes largeurs (mais grandes alors) et je me souviens qu'une des raisons pour lesquelles je n'ai jamais réussi à m'y intéresser, c'est que jamais je n'ai réussi à me convaincre que ma vie future en dépendait. Il m'arrivait assez régulièrement d'y réfléchir, de me dire Bon allez, fais un effort : tu n'es pas idiot et ta vie entière dépend de ta réussite à cet examen.

Allez ! Vingt pompes !

Je viens de faire vingt pompes. Enfin, je veux dire, tout à l'heure, d'affilée. C'est ce "d'affilée" qui est important. En réalité, j'en ai fait un rien plus aujourd'hui, j'en ai fait un peu près de quatre-vingt.

Et c'est assez incroyable.

Non parce qu'il y a encore un mois, j'étais absolument incapable de ça : en forçant énormément, j'étais à peu près capable d'en faire ... deux.

mrouf

C'est pas pratique, cette histoire de cigarettes vendues en paquets de plein. Là, j'ai pas fumé depuis lundi mais j'ai envie d'une clope, sauf que si j'achète un paquet, ben j'aurai des clopes, alors je ne vais certainement pas n'en fumer qu'une.

pas inutile

Après ce que j'ai écrit hier, il me semble bien de faire un petit rappel.

Voilà, c'est dit.

trop

En ce moment, trop de bières, trop de clopes, trop de sorties, pas assez de sommeil, mal aux doigts à force de trop jouer de guitare.

Je n'ai jamais beaucoup aimé la vie sage. Ces dernières années, je m'étais assagi pour plaire à une demoiselle, qui a fini par me dire qu'elle avait envie d'excès.

Dont acte. Remettez moi une cuite.

C'est dommage

J'aime beaucoup Paris en été, mais j'étais l'année dernière bloqué plus haut avec mon plâtre et je ne ferai cette année qu'y passer...

Les bords de Seine sous le soleil, c'est quand même magique.

un autre anniversaire

Il y a neuf ans pile aujourd'hui, je débarquais à Bruxelles.

drôle de rêve

réveillé à cinq heures trente ce matin, au sortir d'un rêve que je n'appréhende pas bien.

J'avais rencontré une fille, mais au moment d'aller la retrouver, je préférais aller voir la copine d'un pote, qui me plaisait plus. Dans mon rêve, cette fille était un composite de plusieurs que je connais dans la vraie vie, mais l'aspect copine d'un bon pote et la trahison qui va avec étaient bien présents.

Au moment où les choses commencent à devenir intéressantes, je regarde par la fenêtre et je vois la jeune voisine d'en face sauter depuis quelque chose comme le huitième étage. Je jette un coup d'œil à la fille avec laquelle je suis : elle fermait les yeux, elle n'a rien vu. Pour ne pas gâcher les réjouissances qui s'annoncent, je choisis de ne pas lui en parler. Je n'aurai qu'un regard rapide par la fenêtre pour voir plusieurs étages plus bas les morceaux du corps qui ont roulé dans tous les sens, mais rien ne me détournera de ce que j'avais entrepris.

Et en repensant depuis mon réveil à cette tête, posée à l'écart du reste, des étages plus bas et qui avait presque l'air de me regarder, j'essaie de comprendre ce que tout ça veut dire, mais je suis un peu perdu.

encore un cauchemar

Ce week-end, j'ai encore rêvé que je voyais son nouveau mec. Pire, il voulait que nous ayons de bons contacts. J'ai passé tout un rêve à essayer de refermer les portes derrière moi. Chose étrange : dans ce rêve, il était évident que c'était elle, mais ce n'est qu'à mon réveil que je me suis rendu compte que je l'avais physiquement remplacée par une autre ex très importante, mais d'il y a trèèèès longtemps.

Dois-je analyser ça comme une indication que dans ma tête, tout ça commence à être du passé ?

J'aimerais pouvoir en tous cas. Mais je continue de penser à elle, d'avoir envie de parler avec elle, envie de la voir, envie d'entendre sa voix. Envie de la prendre un peu beaucoup dans mes bras.

pour me narguer

Au hasard de mon ménage, un cheveu rouge ...

carton

Dernier inventaire avant liquidation :

  • les bouquins qu'elle m'a offerts.
  • les CD des concerts vus ensemble.
  • les DVD des spectacles vus à deux.
  • des DVD avec six ans d'archives, de mails, de photos ...
  • un tas de documentaires.
  • un tablier de cuisine.
  • des dizaines de bougies.
  • les lettres où elle me dit à quel point la vie est colorée quand nous sommes ensembles.
  • les lettres où elle me dit que je lui manque.
  • un xavurk de bureau et un doudou de poche qu'elle avait faits pour moi.
  • les programmes, tickets et souvenirs divers de nos week-ends à des centaines de kilomètres.
  • les photos de nos vacances.
  • les guides de nos voyages.
  • les cartes de nos trajets aux bouts du monde.
  • une toile peinte à quatre mains.
  • une vache décorée de concert (sic.)
  • la maquette d'un bouquin écrit ensemble.
  • des carnets remplis de notes et de pensées.
  • les souvenirs du Québec, de Jordanie, de Turquie, du Japon et surtout de Nouvelle-Zélande.

Je ne jette rien, tout ça a bien trop d'importance pour moi, mais ça sera stocké très loin de moi. Alors que tout me fait penser à elle, ce n'est pas la peine d'en rajouter en m'offrant des madeleines tous les cinquante centimètres.

Premier rendez-vous

J'ai l'impression que la décision est déjà prise, non ?

Oui, je le crois aussi.

début des grandes manœuvres

J'ai enfin jeté ce yaourt qui refusait de quitter mon frigo depuis qu'elle l'avait acheté. J'ai démarré un train de pensée qui était bloqué en gare depuis longtemps. J'ai cessé de différer un rangement de mon appart qui se faisait attendre depuis des mois. J'ai commencé à supprimer des mois de messages sur mon téléphone. J'ai pris rendez-vous chez une psy. J'ai entamé un réexamen de certains de mes choix parmi les plus importants. J'ai annoncé à mon chef que je songeais à quitter le pays. J'ai savouré le plaisir de l'envie réciproque d'un baiser dans les bras d'une jolie fille.

Et le carton est prêt qui va recevoir les souvenirs que je ne saurai voir avec plaisir avant longtemps.

Adieu Julie

Je l'avais dit ici : J'avais envie de la voir parce que j'avais l'impression que nous étions en train de faire une connerie; Aujourd'hui, j'ai pris le volant, parcouru les trois cent cinquante kilomètres qui ont été notre garantie de non prise d'habitude pendant quatre ans et notre habitude les années suivantes et je l'ai appelée. J'ai entendu sa voix pour la première fois depuis deux mois et nous nous sommes vus pour la première fois depuis autant;

Nous sommes allés nous parler autour d'un verre, je lui ai dit énormément de ce que j'avais sur le cœur, de mes doutes, du bonheur dont nous avons montré que nous étions capables, des milles choses folles que je voulais encore faire avec elle.

Je lui ai dit qu'à Paris il pleuvait, que j'avais une voiture, et que la météo prévoyait un temps magnifique sur la Toscane tout le week-end. Je lui ai dit que si elle n'avait pas envie de rouler, j'avais mon passeport sur moi et nous pouvions prendre le premier avion pour le Vietnam. Je lui ai dit que ce bonheur dont nous sommes capables valait le coup d'essayer, même si ça n'était que pour un week-end, pour trois semaines ou pour six mois. Je lui ai dit que si elle avait le moindre doute, ça valait le coup de nous donner une chance, aussi faible soit elle.

Elle n'avait pas le moindre doute.

Alors j'ai écouté sa voix pour la dernière fois, je l'ai prise dans mes bras pour la dernière fois, j'ai hûmé l'odeur de sa peau pour la dernière fois, j'ai caressé sa joue pour la dernière fois, j'ai posé la main sur sa nuque pour la dernière fois. J'ai même posé mes lèvres sur les siennes pour la dernière fois.

Et tandis qu'elle s'éloignait derrière la grille du métro, je l'ai regardée pour la dernière fois.

Elle était belle.

Adieu Julie. Je t'aime.

Vroum

Réception aujourd'hui de la deuxième voiture temporaire. Elle est française, mais au moins, c'est une vraie voiture (d'ailleurs, ce n'est même pas une Renault.)

Strike !

C'est officiel : ma voiture est bonne pour la casse.

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