Métaphore

Je viens de faire vingt pompes. Enfin, je veux dire, tout à l'heure, d'affilée. C'est ce "d'affilée" qui est important. En réalité, j'en ai fait un rien plus aujourd'hui, j'en ai fait un peu près de quatre-vingt.

Et c'est assez incroyable.

Non parce qu'il y a encore un mois, j'étais absolument incapable de ça : en forçant énormément, j'étais à peu près capable d'en faire ... deux.

Non que je sois physiquement débile, je m'en sors à peu près d'habitude^[1], en remerciant Maman de bien avoir choisi Papa, puisqu'à deux, il m'ont donné une base suffisante pour me maintenir en bon état sans avoir à me fatiguer à faire du sport. Tant mieux, c'est sale.

J'ai quand même toujours eu une grande faiblesse : les pectoraux. D'où cette performance extraordinaire : presque deux pompes d'affilée. Balèze.

Et puis je suis tombé l'autre jour sur une méthode progressive pour dépasser un peu ses limites (et pour moi, c'était vraiment limité.) Le but, c'est arriver à en faire une centaine d'affilée, ce qui pour moi relevait totalement de la science fiction.

Ça avait l'air facile : on ne fait rien quatre jours par semaine, et ceux qui restent n'ont pas l'air trop fatiguant non plus, puisqu'il s'agit de toutes petites séries avec des pauses en plein milieu, le tout pour à peine quelques minutes en tout. Ensuite, on augmente les doses, petit à petit^[2].

Et je me rends compte aujourd'hui que ça marche plutôt pas mal, cette progression là, puisqu'en m'esbaudissant de la série de vingt de tout à l'heure, je me rends compte du nombre auquel on arrive en additionnant les séries d'aujourd'hui. Je vais peut-être y arriver à la fin. Dès la semaine prochaine, j'adapte la méthode aux abdos.

Non parce que vous comprenez, il faut que je m'entretienne, je suis célibataire.