Métaphore

Il fait froid dehors

Maha-ha viiiiie...

Ma vie, mon oeuvre, mes aventures, mon nombril.

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Dernier chapitre

...Et de sa plus belle plume, en tâchant de s'appliquer, en bas de la page, il traça le mot

FIN

Et il referma le livre.

Libre comme un feu qui danse
Encouragé par le souffle du vent,
J'ai retrouvé mon errance
Qui m'attendait sous un ciel criblé d'étoiles,
Sanglée de ténèbres et le mors aux dents,
N'attendant qu'un signal !

livret médical

Je n'ai vraiment ouvert les yeux qu'à midi aujourd'hui. Ça fait un peu plus de six heures de sommeil.

Une heure après, j'arrivais à me lever pour me faire un café.

À quinze heures, j'essaie de me lever. Oreille interne inefficace, perte de l'équilibre, gueule dans le mur, crispation brutale et généralisée. Je ne suis plus qu'une crampe.

À seize heures, poussé par le vice, je vais fumer la deuxième cigarette de la journée.

Le piano me nargue, mais il impose de n'être pas couché.

Nausées, envie de vomir. C'est au moins aussi efficace que le xanax pour mettre la pâtée à ce connard de cerveau.

Un ami arrive dans une heure qui parcourra 300 bornes pour me babysitter. Gêné de ce que je vais lui montrer, gêné de le voir faire ça pour moi, mais reconnaissant. Mes amis sont beaux.

J'ai faim. Pas de boites ici, incapable de cuisiner. Menu de la journée : un café, et un reste de mini crumble industriel.

Il faudrait que je lance une lessive, que je ramasse ces fringues, ces mouchoirs, ces emballages... Une semaine de décalque de la tête et la maladie qui s'enchaîne, ça commence à se voir.

18:15 : ce mouchoir est différent des précédents, jolie couleur. Qu'allais-je faire de tout ce sang de toutes façons ?

Ce billet sera mis à jour en fonction de l'avancée du délire. Ou pas.

Bulletin de santé

Le docteur a dit : une semaine. C'est bien, j'ai besoin de repos plus que de toute autre chose. Je ne sais pas pourtant si c'est la meilleure période pour me retrouver en face à face avec moi en réduisant les interactions sociales à la portion congrue.

Enfin, ça va faire avancer.

"C'est vraiment pas ta semaine !"

Écroulé dans mon lit, dans la brume, le corps lâche. Les nuits de trop courtes heures ont baissé les défenses physiques et pour une fois, je n'ai pas résisté aux saloperies en goguette en ce moment.

Service minimum. Je me sens tellement assommé que même les angoisses n'arrivent pas à percer le brouillard. C'est toujours ça de pris.

L'esprit m'épate : je ne suis jamais malade, physiquement, sauf dans les périodes où la tête ne va pas.

épuisé

4h30. encore une heure plus tôt. est-ce que tout ça ne pourrait pas me laisser un répit au moins la nuit ? Au moins une nuit ?

Karma

Yin

1996

Parmi les copains de la fille que j'aime depuis des années, il y en a un qui la regarde de façon un peu plus appuyée que les autres. Elle ne s'en rend pas compte, ne me croit même pas lorsque je lui en parle et n'a de toutes façons aucun sentiment autre qu'amical pour lui. Ce n'est pas important, j'ai entière confiance en notre relation et du coup je suis même flatté. Quelques mois plus tard, l'amour n'étant pas éternel, elle me quitte. Oh, elle n'a rien à me reprocher, mais elle a besoin de temps pour elle, pour se retrouver, elle a toujours été très indépendante. Nous nous voyons encore régulièrement après la rupture et nous passons du temps ensemble. Ça finit par ne plus être tenable et nous nous éloignons. J'apprends que trois mois plus tard, alors que mon cadavre est encore chaud, elle a cessé de professer son besoin d'être seule : le copain sur lequel, paraissait-il, je me faisais des idées avait su se rendre disponible au bon moment.

Le numéro que vous avez demandé...

Bon. J'ai enfin reçu mon piano, du coup je n'allume plus l'ordinateur quand je suis chez moi, ne soyez donc pas étonné si je traîne un peu pour lire vos mails ou si je ne suis jamais là sur messagerie instantanée en soirée.

Par ailleurs, j'ai oublié mon téléphone en France, ne sais quand je le récupérerai. Ne soyez donc pas étonné si je ne réponds pas à vos SMS ni ne décroche à vos appels (mais je peux lire ma messagerie par contre.)

Et puis mes serveurs principaux au boulot sont en train d'exploser sans raison aucune et je suis sur la brèche (enfin, je veux dire, quand je ne suis pas en train de répondre je ne sais pas. aux gens qui viennent me demander d'où vient le problème, ce qui constitue une portion non négligeable de mon temps.) Ne soyez donc pas étonné si je traîne un peu pour lire vos mails ou si je ne suis jamais là sur messagerie instantanée en journée.

Vrac des étrennes

2008 est morte, et j’ai donné des coups de pieds dans son cadavre, à cette morue ! Rien à dire depuis longtemps qui n’ait pas déjà été dit cent fois ou vaille plus qu’une ligne ou deux. Alors un petit vrac de nouvelle année :

Il y a un an

Il y a un an, c'était le dernier jour avant de quitter la Nouvelle-Zélande.

Il y a un an, c'était le jour où elle me disait qu'elle n'était plus amoureuse de moi.

La Nouvelle-Zélande, c'est le seul de mes voyages d'où je n'ai pas eu envie de rentrer. J'étais bien là-bas, je croyais que nous étions bien. Le pays est magnifique et je m'en suis pris plein les yeux pendant trois semaines, j'étais bien pendant trois semaines.

Noël en avance

Neige en Inde

Une jolie vue du jardin de mes voisins, hier matin. C'est joli, mais sur la route, aujourd'hui, ça donnait ça :

Patinoire

Et ça, c'était au début, après, ça glissait encore plus, la nuit est tombée, et j'étais trop crispé sur mon volant pour sortir l'appareil. Près de quatre heures pour faire cent-vingt bornes, bonheur.

Orage ! Ô désespoir ! Je vais niquer mes pompes !

Tiens, la fin du monde arrive à Bruxelles. Et dire que j'ai failli venir bosser en voiture pour une fois... Le retour va être drôle.

déchéance, la suite

En réfléchissant à la galette de poivrons que je mangeais hier soir, je me suis rendu compte que je n'avais plus mangé de hamburgers depuis la venue des Normands, en août.

Ah si : il y a quinze jours, je m'en suis préparés moi-même : en remplaçant le steak par une galette de soja et les sauces par une petite sauce au yaourt bricolée vite fait.

Mais c'est qui, ce mec, dans ma glace ?

Du XL au M

Pendant ce temps, notre héros s'étonne qu'en octobre, en Belgique, alors que le jour n'est pas encore levé et qu'il est en t-shirt, il ait aussi chaud. C'était l'automne, un automne où il faisait beau. Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique. Et aussi à Bruxelles, des fois. (Lâ, lâlâââ...)

En classant des documents pour passer d'une machine à l'autre, je suis retombé entre autres sur des photos des vacances en Nouvelle-Zélande, il y a moins d'un an. J'étais gras. La première pensée qui m'est venue à l'esprit en les voyant est qu'eussé-je été une fille qui sortait avec ce gars-là, je l'aurais quitté, il ne faisait pas envie.

Ce matin, je me battais avec ma garde-robe pour trouver un t-shirt : On dirait qu'il n'y a là dedans que du XL. C'est confortable, mais j'ai l'air de porter un sac. Je ne portais que ces sacs là jusqu'à il y a trois mois, c'est fou quand même la différence que peuvent engendrer quelques exercices idiots. Parce qu'évidemment; je me sens totalement idiot en faisant de l'exercice, moi qui ai toujours été allergique au sport (mais ce n'est pas du sport, je pourrais le faire devant la télé (si je regardais la télé.)

Didas

Didas !

Dernière paire. Pas cher !

J'aurais quand même dû vérifier que c'était deux pointures identiques.

Mais qu'il est bête...

C'était une bonne idée de venir au boulot en t-shirt. Le retour sous la pluie va être fun. :)

vaseux, c'est bien.

Hier matin, j'étais un petit peu quand même sévère vaseux.

Voilà ce que c'est que de boire du rhum.

Plein.

Quand on n'en boit jamais.

Sans avoir fait un vrai repas depuis deux jours.

Et à mon âge !

Je devrais faire ça plus souvent.

Non mais il faut arrêter maintenant.

Même taille, même coupe, même couleur de cheveux, même charte graphique... Les filles dans la rue, il faut arrêter de jouer avec mes nerfs, je n'ai pas encore le cœur très solide.

Route, copains, route

-Allo Plouga ? Tu ne devais pas m'emmerder jusqu'à ce que je sois d'accord pour aller avec toi en voiture à Paris à la soirée chez Copain ?
-Ben si, mais c'est la semaine prochaine, j'ai encore le temps de te prendre la tête.
-C'est marrant, je croyais ça aussi. Mais figure-toi que je viens d'apprendre qu'en vrai, c'est tout à l'heure.

Et voilà donc qu'au dernier moment, nous avons pris la route pour aller retrouver les bouchons du périph et aller manger un chili avec les copains. Mais tard, forcément, parce qu'il y avait un bon bout de route, des bouchons sur l'A3 et un départ un peu à l'arrache. Mais c'était bien ; Mon ami Plouga est un GPS un peu particulier mais à la conversation qui fait paraître la route plus courte, je l'emmènerai encore.

Et puis évidemment, c'était bien aussi de voir les copains, et de voir Paris que je n'ai pas vu depuis oulah ! Je ne vais pas namedropper comme un malpropre, mais j'ai eu l'occasion de voir des gens que vous avez tous dans vos agrégateurs si vous êtes des personnes de goût et ça fait bien plaisir.

Un boulot à Paris

J'en étais donc là de mes réflexions, et voyez comme les choses sont bien faites : j'ai trouvé un boulot à Paris. Oh, je n'en attendais pas grand chose ; D'ailleurs, je m'attendais tout simplement à ce que ça soit chiant, loin, strict et avec un salaire pas top.

Manque de bol, voilà qu'on me propose un boulot pas trop loin, super intéressant, cool et très bien payé. Oui, j'ai dit manque de bol, parce que ça s'est passé à un moment où je n'étais plus si sûr de mon choix et que ce jour là, ça m'aurait arrangé que disparaisse une raison de devenir parisien. Et voilà qu'on me propose de super conditions, ça fait vaciller.

Mais j'ai eu la chance de tomber sur un gars qui comprenait ce vacillement et qui m'a encouragé à prendre mon temps pour réfléchir, m'assurant que si je repassait quelques mois après, il me prenait de toutes façons. Dont acte, retour à la case réflexion.

Et la case réflexion a été fort bien remplie, avec des idées contradictoires qui se sont cognées les unes aux autres pendant des semaines. Ce n'était qu'histoire de faire du ménage, parce que l'essentiel, je m'en suis rendu compte très vite, dans les jours qui ont suivi.

Tuez-moi !

C'est la rentrée. Du coup, fini la tranquillité, la circulation est redevenue idiote, je recommence à me déplacer à pieds. Ça veut tout de même dire une heure de marche par jour, sur terrain non plat. Si on ajoute à ça, comme je l'ai raconté il y a peu, que je me suis mis à faire des pompes, je me retrouve dans ma période la plus saine depuis longtemps.

Oui mais c'est affreux, ça ne s'arrête pas là.

Le programme pour les pompes, c'est un jour sur deux, et la dépense s'est mise à me manquer pendant l'autre jour sur deux. Comme il ne faut pas forcer le programme, je me suis mis à faire des abdos sur le même principe, ça commence à faire beaucoup.

Sauf que ça continue !

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