Je n'ai vraiment ouvert les yeux qu'à midi aujourd'hui. Ça fait un peu plus de six heures de sommeil.

Une heure après, j'arrivais à me lever pour me faire un café.

À quinze heures, j'essaie de me lever. Oreille interne inefficace, perte de l'équilibre, gueule dans le mur, crispation brutale et généralisée. Je ne suis plus qu'une crampe.

À seize heures, poussé par le vice, je vais fumer la deuxième cigarette de la journée.

Le piano me nargue, mais il impose de n'être pas couché.

Nausées, envie de vomir. C'est au moins aussi efficace que le xanax pour mettre la pâtée à ce connard de cerveau.

Un ami arrive dans une heure qui parcourra 300 bornes pour me babysitter. Gêné de ce que je vais lui montrer, gêné de le voir faire ça pour moi, mais reconnaissant. Mes amis sont beaux.

J'ai faim. Pas de boites ici, incapable de cuisiner. Menu de la journée : un café, et un reste de mini crumble industriel.

Il faudrait que je lance une lessive, que je ramasse ces fringues, ces mouchoirs, ces emballages... Une semaine de décalque de la tête et la maladie qui s'enchaîne, ça commence à se voir.

18:15 : ce mouchoir est différent des précédents, jolie couleur. Qu'allais-je faire de tout ce sang de toutes façons ?

Ce billet sera mis à jour en fonction de l'avancée du délire. Ou pas.