Du XL au M
Pendant ce temps, notre héros s'étonne qu'en octobre, en Belgique, alors que le jour n'est pas encore levé et qu'il est en t-shirt, il ait aussi chaud. C'était l'automne, un automne où il faisait beau. Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique. Et aussi à Bruxelles, des fois. (Lâ, lâlâââ...)
En classant des documents pour passer d'une machine à l'autre, je suis retombé entre autres sur des photos des vacances en Nouvelle-Zélande, il y a moins d'un an. J'étais gras. La première pensée qui m'est venue à l'esprit en les voyant est qu'eussé-je été une fille qui sortait avec ce gars-là, je l'aurais quitté, il ne faisait pas envie.
Ce matin, je me battais avec ma garde-robe pour trouver un t-shirt : On dirait qu'il n'y a là dedans que du XL. C'est confortable, mais j'ai l'air de porter un sac. Je ne portais que ces sacs là jusqu'à il y a trois mois, c'est fou quand même la différence que peuvent engendrer quelques exercices idiots. Parce qu'évidemment; je me sens totalement idiot en faisant de l'exercice, moi qui ai toujours été allergique au sport (mais ce n'est pas du sport, je pourrais le faire devant la télé (si je regardais la télé.)
Il y a fort longtemps (des années) que je me dis que je devrais prendre soin de mon petit corps, faire de l'exercice, et manger plus sainement. Je savais qu'un jour je devrais me forcer, je ne savais pas que j'allais y prendre goût : J'ai envie de faire mes exercices parce que je trouve que suer est agréable. Quand je ne les fais pas, ça me manque.
Pour la bouffe, même topo : j'ai toujours été un carnivore presque exclusif, fan de viande rouge saignante, de charcuterie, en accompagnement ? Des féculents. En dessert ? Du fromage ! J'ai toujours pris grand soin de mon cholestérol chéri. Les mêmes goûts, les mêmes menus que ceux qu'aimait mon grand-père, dont le crabe a fini par bouffer les entrailles. J'ai toujours su qu'un jour, je devrais me forcer à manger mieux.
Je ne savais pas que j'allais y prendre goût. Moi qui étais incapable de considérer un repas autrement que comme un grignotage insatisfaisant s'il n'avait pas une proportion importante de protéines animales, je ne mange plus de viande que deux ou trois fois par semaine, je me cuisine des légumes, je petit-déjeune avec des fruits, pire que tout : je me régale en remplaçant la viande par des galettes de soja. Je ne suis plus que l'ombre de moi-même.
Bon, je ne deviens pas psychorigide pour autant, j'aime la viande, j'aime le sang, et le gras, c'est la vie ! Juste plus systématiquement à chaque repas,
J'aime toujours le gras, mais à ne plus le trimballer sur moi tout le temps, je me sens bien.
Publié le 15/10/08, dans la rubrique Maha-ha viiiiie....
Commentaires
1. Par gilda, le 15/10/2008 à 20:28
2. Par Amazone, le 15/10/2008 à 21:10
3. Par Gru, le 17/10/2008 à 10:24
4. Par presque tjs juke box, le 17/10/2008 à 15:54
5. Par xave, le 17/10/2008 à 17:58
6. Par PT, le 17/10/2008 à 18:26
7. Par xave, le 17/10/2008 à 18:38
8. Par PT en 2, le 17/10/2008 à 18:44
9. Par xave, le 17/10/2008 à 18:53
10. Par presque toujours en forme, le 17/10/2008 à 18:56
11. Par xave, le 17/10/2008 à 19:00
12. Par Peut-êTre, le 17/10/2008 à 19:04
13. Par xave, le 17/10/2008 à 19:14
14. Par PT, le 17/10/2008 à 19:37
15. Par emma, le 18/10/2008 à 01:40