Qui me connaît l'aura compris : le relatif silence qui s'est emparé des lieux est le signe indéniable que je vais bien, mieux.

Relatif puisque j'écris encore un mot tous les quelques jours, mais par rapport à la fréquence de ces derniers mois, c'est absolument ridicule. Et c'est tant mieux, pour moi. J'ai encore des tempêtes dans la tête, mais elles sont différentes : Est-ce que je ne vais pas trop bien ?

J'ai envie d'apprécier le beau temps qui s'offre à moi. J'ai envie qu'il ne soit pas gâché par ma méfiance.

J'ai envie qu'il soit vrai et que je puisse le hurler.