une fille bien

Il y a un petit quelque chose qui me met mal à l'aise sur ces pages, c'est que je vous parle de mon ressenti par rapport à ma situation, mais par la force des choses vous n'avez que mon point de vue, qui est forcément biaisé.

Je ne voudrais pas qu'au gré de mes (mauvaises) humeurs vous vous fassiez une idée fausse : Julie a géré la situation depuis des mois aussi bien qu'elle le pouvait. Elle n'était pas préparée, je crois, à l'intensité que ça allait prendre pour moi, mais a fait tout ce qu'elle pouvait pour que la situation ne soit pas encore plus difficile qu'elle ne l'a été. Elle n'a pas été parfaite, mais a fait des efforts pour essayer de l'être en affrontant une tempête à laquelle elle-même n'était pas préparée. Elle a essayé de me protéger autant que faire se pouvait, et de protéger ce qu'elle a cru possible de sauver de notre relation, elle n'a reculé que devant la nécessité de se protéger elle même.

Julie est vraiment quelqu'un de bien.

Commentaires

1. Le lundi 23 juin 2008, 23:57 par quine

Ca fait plusieurs mois que je te lis, et que tu m'émeus.
Jamais réussi à traduire cela en mots que je trouvais justes, alors lecture silencieuse.
Mais là ... chapeau !!!
Tu es un mec bien, vraiment.

2. Le mardi 24 juin 2008, 03:07 par Gru

T'inquiète, je pense que tes lecteurs qui la connaissent le savent et que ceux qui comme moi ne la connaissent pas ne vont pas tirer de conclusion hâtivement stupides sur ce qui est clairement *ta* vision des choses en ce qu'elle a de plus personnelle, biaisée et unique.

Ca viendrait à l'esprit de personne de la juger ou d'imaginer quoique ce soit à son propos, encore plus si on est que lecteur de ton blog, voyeur par le trou de la serrure.

Bref elle n'a pas besoin que tu la défendes, surtout contre des moulins.

3. Le mardi 24 juin 2008, 06:52 par gilda

J'ai toujours pensé ça de mon premier amour : parti parce qu'il envisageait son avenir de façon très balisée (j'aurais sans doute eu du mal, 25 ans après, c'est sans regrets) et avec quelqu'un tenant quelques critères que je remplissais très pas. Mais il a été respectueux, autant que possible honnête, n'a pas abusé d'un prolongement de "jouer sur plusieurs tableaux" que la distance géographique aurait rendue aisée.
J'ai morflé déjà à l'époque en plus que c'était vraiment pas le moment (je passais des concours à n'en plus finir, trop fastoche avec un chagrin d'amour à décorner les boeufs). En fait j'ai le chic, je crois, pour être quittée aux pires moments pour moi ...
N'empêche je ne lui en ai jamais voulu. Il avait fait du moins mal possible.

4. Le mardi 24 juin 2008, 10:28 par Kozlika

Au passage, ça serait quand même déprimant de se dire que la personne avec laquelle on vient de passer des années de bonheur était en fait une sale conne, non ?
Tu n'as donc rien à regretter de cette histoire, ça valait le coup. (Et là je ne te laisse pas de choix, je ne mets pas un point d'interrogation ;))

5. Le mercredi 25 juin 2008, 10:58 par gilda

Bah sans aller jusque-là on peut se sentir profondément déçus par les personnes qu'on croyait bien connaître. Le registre est différent et le chagrin bien moindre, mais par exemple je suis tombée de l'armoire quand j'ai reçu le mail de celle qui fut si longtemps une de mes amies les plus intimes et qui m'accusait de pouvoir potentiellement mettre sans son autorisation une photo d'elle sur l'internet. En fait je n'avais jamais perçu combien au fond elle pouvait être rigide et rétrograde. Parfois lors de ruptures ou d'éloignements l'estime qu'on éprouvait pour les personnes concernées en prend un sacré coup.
C'est bon d'être capable de dire que ça n'est pas le cas quand ça ne l'est pas. Non ?

6. Le mercredi 25 juin 2008, 17:21 par Missy'V

Il est surtout très difficile de descendre de leur piedestal les personnes qu'on aime profondément ou/et qu'on admire même si elles débloquent.
Je parle d'un cas perso bien sur, ou il m'a été très difficile d'ouvrir les yeux et d'admettre que j'avais aimé un réel connard. L'égo s'en prend un coup dans tous les sens dans ce cas.

Gru> je pense qu'on regarde par une porte grande ouverte et non un trou de serrure, ça me semble plus honnête de le dire comme ça même si nous restons des voyeurs.

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