Métaphore

Il fait froid dehors

Archives janvier 2009

Elle est pratique, cette année...

Bilan de ma grippe : j'ai perdu quatre kilogs. Ça faisait un an que j'essayais de m'en débarrasser[1], de ceux-là.

Notes

[1] et forcément, l'exercice, ça marchait pas.

Start spreading the news !

Elle: je pourrais te proposer NY, aussi, mébon, on va pas abuser :p
moi: ben... je reverrais bien new york, moi.

Et voilà comment l'organisation d'un week-end impromptu dans la perle du Bordelais se transforme brutalement en décision tout aussi impromptue de traverser l'Atlantique et d'aller passer dix ou quinze jours à slalomer entre les gratte-ciels.

Nouillorc, Nouillorc !

Et vous je sais pas, mais moi, j'ai toujours aimé partir sur un coup de tête (enfin, depuis que j'ai découvert le principe il y a quelques années.) Mais si c'était agréable de faire quelques centaines de kilomètres au volant juste comme ça, parce qu'on peut, ça l'est encore plus quand il s'agit de traverser un océan, juste comme ça, parce qu'on peut !

Bon, il faut poser les dates, et mon mois de février est relativement rempli, mais ça risque d'être vite.

Content !

Merci l'Enchianteresse.

Dernier chapitre

...Et de sa plus belle plume, en tâchant de s'appliquer, en bas de la page, il traça le mot

FIN

Et il referma le livre.

Libre comme un feu qui danse
Encouragé par le souffle du vent,
J'ai retrouvé mon errance
Qui m'attendait sous un ciel criblé d'étoiles,
Sanglée de ténèbres et le mors aux dents,
N'attendant qu'un signal !

Littérature comparée

Mon état physique s'améliore doucement et je suis capable maintenant de station verticale plus ou moins longue. J'en profite pour m'occuper un peu de ce à quoi j'ai trop longtemps sursis : mon ménage.

Bon, je ne maîtrise pas encore mon corps aussi bien que je le voudrais et ça se voit : en essayant d'en ôter la housse pour aller coller celle-ci dans la machine, j'ai tout simplement arraché mon matelas.

Je ressors donc mes catalogues Ikea, et je me souviens qu'en les recevant, je m'étais promis de vous proposer un jour l'exercice suivant :

Soit, ci-dessous, les éditoriaux des catalogues Ikea France et Ikea Belgique. Trouvez vous-même le plan et les mots clefs fournis aux nègres des directeurs nationaux pour pondre un édito personnalisé :

Merci

Des amis ou des fidèles.
Et quand je pense à eux, tu sais, je me retiens
De pas trouver la vie trop belle...

Arnaud Fleurent-Didier

Il y a quelques jours, une commentatrice fort bavarde ces derniers temps indiquait pour une fois le lien vers son site. Étant un garçon curieux, j'y suis allé faire un tour et j'ai jeté un coup d'oreille aux chansons en écoute : c'était joli, c'était frais, c'était paisible, le choix des chansons me parlait, et j'ai pleuré.

J'ai pleuré parce que je suis dans une période un peu à vif et qu'il n'y a plus beaucoup de barrières à mes sentiments, et parce qu'une pensée s'est précisée à ce moment là qui se mettait en place depuis quelques jours :

J'ai de la chance.

trisheureux

- J'ai des tas de petites bouffées de nostalgie sur des détails depuis tout à l'heure. Ce n’est ... pas douloureux, c'est triste.
-C’est ton passé qui s'accepte comme tel.
-C’était bien quand même, tu sais ? On s'est aimés.
-Je sais. C’est triste mais c'est beau aussi.
-Un jour, on était au Québec, devant un des plus beaux paysages du monde, elle m'a regardé et elle a dit on dirait qu'on est heureux, hein ? ça a été un des plus jolis moments de toute ma vie.
-C'est joli, oui.
-J’aimais bien quand elle mettait son nez dans mon cou en se serrant contre moi, quand elle me faisait sentir qu'elle était en sécurité dans mes bras. J’ai plein d'images comme ça depuis tout à l'heure, c'est la première fois que ça m'arrive.
-Que ça revienne ?
-Que ça revienne comme ça, avec une tendresse triste.
-Vraiment ? Tu ne souffrais pas d'avoir perdu ça ? Tu n'avais vraiment pas fait ton deuil, toi, c'est impressionnant.
-Non, je souffrais d'avoir perdu l'avenir.
-Oui je vois, les deux sont à faire, on commence par souffrir du présent. Mais tu sais, je t'ai dit, après ces souvenirs-là sont moins tristes et plus tendres. Il reste toujours une mélancolie que ça ne soit plus, que ça soit loin, mais "putain j'ai eu ça !" ça rend heureux.
-Je suis tristheureux.
-La mélancolie, non ?
-Oui.
-Moi j'aime bien, c'est doux quand même. C’est calme.
- Je ne connais pas.
-Ah ? C'est génial le nombre de trucs que tu découvres. Tu avances vite, on dirait un bébé :p
-Je vais marcher ?
-Mais oui !! Il faudra qu'on te tienne la main d'abord, mais après tu y arriveras très vite tout seul.

livret médical

Je n'ai vraiment ouvert les yeux qu'à midi aujourd'hui. Ça fait un peu plus de six heures de sommeil.

Une heure après, j'arrivais à me lever pour me faire un café.

À quinze heures, j'essaie de me lever. Oreille interne inefficace, perte de l'équilibre, gueule dans le mur, crispation brutale et généralisée. Je ne suis plus qu'une crampe.

À seize heures, poussé par le vice, je vais fumer la deuxième cigarette de la journée.

Le piano me nargue, mais il impose de n'être pas couché.

Nausées, envie de vomir. C'est au moins aussi efficace que le xanax pour mettre la pâtée à ce connard de cerveau.

Un ami arrive dans une heure qui parcourra 300 bornes pour me babysitter. Gêné de ce que je vais lui montrer, gêné de le voir faire ça pour moi, mais reconnaissant. Mes amis sont beaux.

J'ai faim. Pas de boites ici, incapable de cuisiner. Menu de la journée : un café, et un reste de mini crumble industriel.

Il faudrait que je lance une lessive, que je ramasse ces fringues, ces mouchoirs, ces emballages... Une semaine de décalque de la tête et la maladie qui s'enchaîne, ça commence à se voir.

18:15 : ce mouchoir est différent des précédents, jolie couleur. Qu'allais-je faire de tout ce sang de toutes façons ?

Ce billet sera mis à jour en fonction de l'avancée du délire. Ou pas.

L'homme stochastique

L'homme stochastique, c'est le titre d'un bouquin de Silverberg, où le héros apprend à voir l'avenir; Non pas par la magie, mais par une prospective poussée à l'extrême.

Quand il regarde l'avenir, il peut y voir des prévisions contradictoires, mais plus elles sont probables, plus il les voit nettement.

Je regarde mon avenir et je vois des chemins plus probables que d'autres. J'ai de la chance, ce sont ceux que je préfère. Mais ce ne sont que des hypothèses.

J'avance.

Ce soir, j'ai le blues.

Bulletin de santé

Le docteur a dit : une semaine. C'est bien, j'ai besoin de repos plus que de toute autre chose. Je ne sais pas pourtant si c'est la meilleure période pour me retrouver en face à face avec moi en réduisant les interactions sociales à la portion congrue.

Enfin, ça va faire avancer.

"C'est vraiment pas ta semaine !"

Écroulé dans mon lit, dans la brume, le corps lâche. Les nuits de trop courtes heures ont baissé les défenses physiques et pour une fois, je n'ai pas résisté aux saloperies en goguette en ce moment.

Service minimum. Je me sens tellement assommé que même les angoisses n'arrivent pas à percer le brouillard. C'est toujours ça de pris.

L'esprit m'épate : je ne suis jamais malade, physiquement, sauf dans les périodes où la tête ne va pas.

Dispersion

Puis la souffrance cessa de faire bloc et se fissura en mille petites pensées ; c'est toujours à ce moment, lorsque, après le choix, la souffrance s'allège et se disperse, qu'elle devient le plus douloureuse.
Eric Emmanuel Schmitt - La Part de l'Autre

épuisé

4h30. encore une heure plus tôt. est-ce que tout ça ne pourrait pas me laisser un répit au moins la nuit ? Au moins une nuit ?

Karma

Yin

1996

Parmi les copains de la fille que j'aime depuis des années, il y en a un qui la regarde de façon un peu plus appuyée que les autres. Elle ne s'en rend pas compte, ne me croit même pas lorsque je lui en parle et n'a de toutes façons aucun sentiment autre qu'amical pour lui. Ce n'est pas important, j'ai entière confiance en notre relation et du coup je suis même flatté. Quelques mois plus tard, l'amour n'étant pas éternel, elle me quitte. Oh, elle n'a rien à me reprocher, mais elle a besoin de temps pour elle, pour se retrouver, elle a toujours été très indépendante. Nous nous voyons encore régulièrement après la rupture et nous passons du temps ensemble. Ça finit par ne plus être tenable et nous nous éloignons. J'apprends que trois mois plus tard, alors que mon cadavre est encore chaud, elle a cessé de professer son besoin d'être seule : le copain sur lequel, paraissait-il, je me faisais des idées avait su se rendre disponible au bon moment.

Soyons fous, remettez m'en un demi verre !

Elle: Tu lui as proposé de la folie ?
moi: J'ai débarqué à l'improviste pour l'emmener en Toscane, putain, je pouvais faire quoi de plus ?
Elle: Lui offrir un chien.

(indication de mise en scène : éclat de rire soudain du héros.)

My brain hurts !

Une histoire de souliers rouges, mais en russe. je ne suis pas responsable des dégâts cérébraux.

hallucination

Et ben elle, elle a pas fini d'être conne.

Who's Gonna Save My Soul?

Ca me ... parle ? parlait ?

Bordel, comme c'est flou...

Résolution

Ne plus jamais croire en l'amour avec une fille qui est réfractaire à Brel. Nous ne pouvons pas en avoir la même définition.

tear down the wall

j'ai détruit tellement de barrières, j'ai le cœur tellement à nu. La douleur a tout emporté sur son passage et a laissé un passage béant où les émotions circulent sans retenue.

When youre weary, feeling small,
When tears are in your eyes, I will dry them all;
Im on your side. when times get rough
And friends just cant be found,
Like a bridge over troubled water
I will lay me down.

Parce que toi qui m'as dit ces mots là quand il fallait, parce que tous les autres, je pleure le vide, mais je pleure aussi de bonheur de tout ce qu'on me donne.

ignition

tiens, j'ai 4321 commentaires. Évidemment, le premier qui moufte va briser ce nombre magique.

sentiment du moment

poignardé dans le dos

hyperstimulabilité de merde.

deux heures de route, six litres de bière, je ne compte même plus les xanax, et même pas réussi à dépasser cinq heures de sommeil; putain de cerveau qui ne me laisse pas un seul instant de répit. on va repasser au 6mg, et à l'herbe; autant se donner toutes les chances.

Mauvaise nouvelle pour les maqueux.

Steve Jobs prend un congé pour raisons de santé jusqu'en juin. Une telle annonce de la part du gars qui avait autre chose à faire que de se faire hospitaliser quand il a eu son cancer et qui a attendu de perdre 54kgs avant de reconnaître qu'il avait peut-être un petit déséquilibre hormonal sans gravité, à mon avis, ça veut juste dire qu'il va mourir.

Voire même qu'il est déjà mort d'ailleurs.

Roland FP-7

Donc, ça y est, j'ai eu mon pianal. Il est beau.

J'ai pris des cours de piano quand j'étais gamin, six ans, j'étais un sombre merde. Ainsi que je l'explique toujours, j'ai fait ma première année une fois, ma deuxième année deux fois, ma troisième année trois fois, et j'ai arrêté parce qu'ils voulaient me faire passer ma troisième année une quatrième fois, ça cassait le rythme. Une vague tentative de reprise quelques années plus tard ayant été encore plus catastrophique que par le passé, je me suis plutôt mis à la basse.

Mais du coup, à la maison, il y avait un piano. Ça m'a bien servi quelques années plus tard quand on m'a expliqué comment fonctionnait cette histoire d'accords (jusque là, j'avais appris à déchiffrer une partition, surtout pas à la comprendre, ça perturberait sans doute les élèves.) Je me suis donc vaguement remis au piano, qui a l'avantage d'être l'instrument parfait pour voir la théorie, et de n'être pas une basse, sur laquelle je n'avais pas le niveau à l'époque pour jouer des accords.

Et depuis que j'ai quitté môman, j'ai aussi quitté son piano, qui me manque depuis des années. J'ai bien divers claviers qui traînent mais rien n'égale le toucher du piano. Une toucher d'orgue, c'est bien pour jouer ... ah ben de l'orgue, tiens. Et ça fait tellement longtemps que je rêve d'avoir mon piano à moi que lorsque que je me suis retrouvé par hasard il y a deux mois dans une boutique spécialisée , évidemment, j'en ai essayé, et j'ai été assez bluffé par ce qui se fait de nos jours en pianos numériques. J'ai su assez vite en posant les mains sur l'un d'entre eux que je le voulais. J'ai quand même pris quinze jours pour être sûr de ma décision, mais finalement, hop.

Le numéro que vous avez demandé...

Bon. J'ai enfin reçu mon piano, du coup je n'allume plus l'ordinateur quand je suis chez moi, ne soyez donc pas étonné si je traîne un peu pour lire vos mails ou si je ne suis jamais là sur messagerie instantanée en soirée.

Par ailleurs, j'ai oublié mon téléphone en France, ne sais quand je le récupérerai. Ne soyez donc pas étonné si je ne réponds pas à vos SMS ni ne décroche à vos appels (mais je peux lire ma messagerie par contre.)

Et puis mes serveurs principaux au boulot sont en train d'exploser sans raison aucune et je suis sur la brèche (enfin, je veux dire, quand je ne suis pas en train de répondre je ne sais pas. aux gens qui viennent me demander d'où vient le problème, ce qui constitue une portion non négligeable de mon temps.) Ne soyez donc pas étonné si je traîne un peu pour lire vos mails ou si je ne suis jamais là sur messagerie instantanée en journée.

Sur un coup de tête

Porte de Brandebourg

Vrac des étrennes

2008 est morte, et j’ai donné des coups de pieds dans son cadavre, à cette morue ! Rien à dire depuis longtemps qui n’ait pas déjà été dit cent fois ou vaille plus qu’une ligne ou deux. Alors un petit vrac de nouvelle année :